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26 mai 2010 3 26 /05 /mai /2010 06:15

 

NAD-5Dernière escale consacrée au festival du Goéland Masqué, de Penmarch.

Quand la romancière Nadine Monfils m’adresse ses photos de l’évènement, je dis OK illico.

Non, la culture polar n’est pas un truc pesant, bien-pensant, rigide et ennuyeux. Au contraire, c’est vivant, ludique et coloré. Le polar, ce sont des romans, des textes. Ce sont aussi des images, des auteurs sachant s’amuser.

Grâce à Nadine Monfils (Merci, Nad'), voici un bonus de photos sur ce week-end de Pentecôte 2010 à Penmarch, là-bas au bout de la Bretagne.

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Ajoutons enfin quatre photos prises par l'illustrateur BD Philippe Lechien.

Merci de nous les avoir proposées...

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25 mai 2010 2 25 /05 /mai /2010 10:02

 

COQUIL2COQUIL1Auteur de "Black Poher" et de "Docks" (EdB/Éditions du Barbu), l’ami Yvon Coquil a participé au Festival de Penmarch ("Black Poher" obtint en 2008 le Prix du Goéland Masqué).

 

C’est sans doute Yvon qui a démasqué le goéland le plus insolite du monde, qui vit avec un stylo en travers de la tête. Coquil3

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Yvon Coquil a aussi remarqué que le chien de Nadine Monfils avait une dent contre Christian Blanchard, auteur et éditeur (EdB):

« Je voudrais apporter une précision sur le chien de la sublime Nadine Monfils qu'elle exhibe fièrement sur l'une de tes photos, aidée en cela par l'excellentissime Pierre Hanot: il s'agirait d'un chien policier belge baptisé Léon qui ne recule devant aucun défi comme le démontre la photo (comme le prestigieux commissaire du même nom ce Léon canin tricote également mais lui, c'est des gambettes). Quant au reste, il tend à démontrer qu'effectivement le goéland se démasque de temps en temps mais qu'en plus il a troqué la plume pour le stylo.»

Coquil5

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24 mai 2010 1 24 /05 /mai /2010 06:09

Dans le Finistère-sud, Penmarch se situe au bout du monde. Pourtant, chaque week-end de Pentecôte, cette commune du Pays Bigouden accueille une foule de lecteurs de polars. Il faut souligner que les romanciers invités au Festival du "Goéland Masqué" figurent parmi les meilleurs auteurs de ce genre littéraire. Et beaucoup de visiteurs sont aussi venus découvrir des collections et des romanciers moins médiatisés. Président du jury décernant le Prix du Goéland Masqué, Jean-François Coatmeur a présenté en exclusivité son nouveau suspense : "Une écharde au coeur". En cette Pentecôte, ce salon du livre a encore connu une belle affluence. Voici quelques images de ce Goéland Masqué 2010.

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Une autre photo de Patrick Raynal sur le site TataRapporteuse    

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23 mai 2010 7 23 /05 /mai /2010 06:08

 

4e Festival du polar corse et méditerranéen : 3 journées noires en Corse avec une quarantaine d'auteurs. Rendez-vous à Ajaccio les 9, 10 et 11 juillet 2010. Voici l’intégralité du programme.

CORSICAPOLARLe 8 juillet. Au départ de Marseille en direction d’Ajaccio. A bord du Danielle Casanova. Dédicaces en présence d’une quinzaine d’auteurs de Provence, du Languedoc-Roussillon et d’Écosse, en collaboration avec la SNCM.

Le 9 juillet. Ouverture du festival sur la place Foch à 10h, en présence d’une quarantaine d’auteurs de différentes régions de la Méditerranée. Dédicaces et rencontres non stop avec les lecteurs de 10h à 24h. A 17h, débat : "Faits divers et diversité des écritures noires". Comment les auteurs de romans utilisent et transforment le fait divers dans leurs œuvres ? De la matière brute à l’imaginaire, après Edgar Poe, Guy de Maupassant, Jean-Marie Le Clézio.

A 19h, réception officielle. A partir de 20h, nocturne jusqu’à minuit.

Le 10 juillet. Dédicaces et rencontres non stop avec les lecteurs de 10h à minuit. A 18h, débat : "D’ici ou d’ailleurs. Le génie des lieux influence-t-il les auteurs de polar?". Polars et géolocalisation. Ecrit-on de la même manière d’un petit port insulaire, d’une grande porte du Sud comme Marseille, d’un village isolé ou d’une zone urbaine ?

A 19h, présentation d'une pièce de théâtre écrite spécialement pour le festival par Michel Jacquet. A partir de 20h, nocturne jusqu’à minuit.

Le 11 juillet. Ouverture du festival au public de 10h à 19h. Dédicaces et rencontres non stop avec les lecteurs. A 11h, débat sur : "Dicte ta mer: Le Mare Nostrum, obstacle à franchir ou lien entre les hommes?". A midi, remise des prix pour le 2ème concours de nouvelles policières in lingua corsa. A 17h, tirage des bons de soutien au festival. De nombreux lots à gagner, dont des voyages Corse-Continent.

Le 12 juillet. Au départ d’Ajaccio en direction de Marseille à 19 heures, le festival s’achève sur le Jean Nicoli. Dédicaces en présence des auteurs de Provence, du Languedoc-Roussillon et d’Ecosse, en collaboration avec la SNCM.

Les auteurs annoncés :

Elena Piacentini, Patricia Parry, Ugo Pandolfi, Massimo Carlotto, Valerio Evangelisti, Gilles Del Pappas, Serge Scotto, Jacques Mondoloni, Adlene Meddi, Roger Martin, Peter May, Marie-Hélène Ferrari, André Fortin, Jeanne Tomasini, Jean-Luc Lucciani, Danielle Piani, André De Rocca, Michel Jacquet, Gérard Gelas, Jean-Pierre Arrio, André Mastor, Jean-Paul Ceccaldi, Jean-Louis Tourné, Paul Milleliri, Marc Membribe, Jean-Pierre Santini, Okuba Kentaro, Jean-Pierre Petit, Jean-Pierre Simoni, Joëlle Delange, Jean-Louis Moracchini, Isa Dedeau, Paul Carta, Jocelyne Sauvard, François Balbi, Jean-Pierre Orsi, Denis Blémont-Cerli, Arlette Shleifer, Jean-Pierre Cagnat.

L'actualité des auteurs corses est sur le site http://www.corsicapolar.eu/ 

 

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22 mai 2010 6 22 /05 /mai /2010 06:14

 

Le nouveau roman de Lawrence Block est intituléKeller en cavale” (Seuil Policiers). Un vrai suspense, qu’on lit avec un réel plaisir, tout simplement. Voici les grandes lignes de cette histoire, qui fourmille de péripéties plutôt souriantes.

Tueur à gages expérimenté, et passionné de philatélie, Keller a économisé assez d’argent pour prendre sa retraite. Néanmoins, il a accepté une ultime mission confiée par son associée Dorothea, pour le compte d’un certain “Appelez-moi Al”. Le voici à Des Moines, attendant le feu vert du commanditaire, non sans prendre un maximum de précautions. Il aurait pu aisément abattre la cible désignée, mais sait patienter. Quand John Longford, gouverneur noir de l’Ohio, est victime d’un meurtre, Keller comprend que ça sent le roussi. Quand toutes les télés diffusent la photo de son propre visage, le désignant comme étant l’assassin, ça ne peut qu’être un traquenard. “Il avait la chance d’être doté d‘une tête assez quelconque, sans traits distinctifs auxquels se rattacher, mais dès lors que plusieurs centaines de millions de personnes auraient vu la photo, ça tombait sous le sens que l’une d’entre elles le reconnaîtrait”.

Ayant dépensé une forte somme contre des timbres, Keller risque de manquer d’argent liquide pour regagner New York. Pas facile de changer de tête, ni de voiture. BLOCK-2010-AIntervertir des plaques d’immatriculation, tel est le subterfuge qui va lui permettre de brouiller les pistes. Ensuite, pas question de prendre le car ou le train. Il poursuit son périple sur la Route 30, ne dépense que pour l’essence, dort clandestinement dans un motel de l’Indiana. Dans une station-service, il est obligé d’éliminer le gérant qui l’a reconnu. Il empoche le fric, et prend la casquette du type, à l’effigie d’Homer Simpson. Bonne initiative : “Plus les gens regardaient Homer, moins ils prêtaient attention à Keller.” Il parvient à faire une halte en Pennsylvanie, avant d’apprendre une mauvaise nouvelle par le journal. Si Dorothea ne répondait pas au téléphone, c’est qu’elle a péri dans l’incendie criminel de sa maison. Keller réalise qu’il n’a plus d’alliés.

Son appartement new-yorkais n’est pas le sanctuaire espéré. Il y passe, le temps de s’apercevoir que ses dix gros albums de timbres de collection ont tous disparu. La police ou les amis de “Appelez-moi Al”, qu’importe ! Il récupère du fric qu’il avait planqué et file vers le Sud, du Mississippi jusqu’à La Nouvelle Orléans. Ayant changé de casquette pour faire plus “local”, Keller sauve une femme victime d’une agression. Bien que Julia ait reconnu son visage, elle ne craint pas de l’héberger. Ils ne tardent pas à devenir intimes. Grâce à Julia, Keller modifie suffisamment son aspect pour ne plus être identifiable. Il s’installe dans cette nouvelle vie. Employé sur les chantiers de Donny, il investit dans un pick-up. Une petite annonce dans un magazine dédié aux timbres va bientôt changer les choses. Un petit voyage de Des Moines à Portland s’impose pour régler définitivement ses problèmes…

Ce n’est pas complètement une “road story”, puisque le héros finit par trouver son paradis en Louisiane. Néanmoins, toute cette partie du récit est déjà très excitante. Comment traverser la moitié des États-Unis sans se faire repérer, constitue un bel exercice de style. Certes, on déplore le meurtre d’un quidam, moindre mal puisque c’était un adhérent de la NRA. Les mésaventures de Keller s’avèrent tragicomiques, entre autres grâce à la casquette "Homer". Ce qui offre une tonalité sans aucune lourdeur à cette histoire. On partage ses regrets pour la perte de son associée et la disparition de sa collection de timbres, mais aussi son bonheur de démarrer une vie “normale”. Un personnage extrêmement sympathique, avouons-le (déjà apparu dans “Le blues du tueur à gages”). Quant au talentueux savoir-faire de Lawrence Block, il est indéniable.

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21 mai 2010 5 21 /05 /mai /2010 06:10

 

La collection Sang d’Encre des Presses de la Cité nous proposent actuellement deux thrillers particulièrement mystérieux. De la campagne britannique jusqu’au Canada urbain, d’une tuerie collective à un meurtre sans explication, voilà deux solides suspenses à l’ambiance intense.

BALE-2010Tom Bale : "La femme qui en savait trop"

Chilton est un paisible village anglais du Sussex. En ce froid samedi matin de janvier, Julia Trent trouve l’ambiance étrange au cœur de la bourgade. Bientôt, elle remarque le cadavre du postier, abattu près de son véhicule. Puis, c’est dans l’église que Julia découvre plusieurs cadavres. Moira, l’épicière qu’elle a croisé quelques minutes plus tôt, a été tuée à son tour dans son commerce. Ayant vu le criminel, Julia est visée et tente de s’enfuir. Un homme en noir intervient. Complice du tueur, ce motard supprime l’assassin. Julia parvient à se cacher, le temps que la police arrive et que le type en noir quitte le village. Découvrant l’apocalypse s’étant produite à Chilton, les policiers alertent George Matheson. Doté d'une compagne souffrante, c’est le notable le plus influent du village. Son ami l’inspecteur Sullivan vérifie qu’on a volé un fusil dans la propriété inoccupée de Matheson. Même les habitants de la ferme Hurst, isolée, ont été éliminés.

D'après la police, il ne s'agit que d'un fait divers de plus, un acte de folie perpétré par un individu visiblement dérangé. Pour Julia Trent qui, légèrement blessée, a survécu à la tuerie, l'affaire est loin d'être classée. Elle affirme à qui veut l'entendre avoir vu un deuxième homme, le jour du drame. Pour l’introuvable motard vêtu de noir, Julia est un témoin gênant. Craig, dont le père est une des victimes du carnage, a lui aussi besoin de comprendre. Peut-être bien que le village est au centre de nébuleux intérêts, d’une affaire financière douteuse. Sans doute est-il fort dangereux de chercher la vérité…

PLAQUE1ROTENBERG-2010Robert Rotenberg : "Silence radio"

Vivant à Toronto, âgé de 63 ans, Kevin Brace est l’animateur très connu d’une émission de radio matinale diffusé dans tout le Canada. M.Singh, son livreur de journaux, apprécie sa gentillesse. Mais ce jour-là, "lorsque M.Kevin leva les mains dans la lumière, M.Singh vit mieux le liquide rouge et s’aperçut qu’il était bien plus épais que du jus d’orange. Le cœur de M.Singh se mit à battre plus vite. C’était du sang. Il ouvrit la bouche mais, avant qu’il ait pu prononcer un mot, M.Kevin se pencha vers lui et murmura : — Je l’ai tuée, Monsieur Singh. Je l’ai tuée."

Kevin Brace s’accuse du meurtre de Katherine Torn, 47 ans, sa compagne depuis quinze ans. Après la découverte du cadavre par la police, Brace s’enferme dans un mutisme que ni son avocate Nancy Parish, ni le procureur adjoint Fernandez ne comprennent. Pas plus que l’inspecteur Greene et l’agent Kennicott, policiers chargés du dossier . À l’inverse, d’autres acceptent de parler, mais ne semblent pas dire toute la vérité. De décembre à juin, une sinueuse enquête s’annonce pour déterminer les conditions énigmatiques du meurtre. Et M.Singh, dans tout ça ? Il continue à suivre l'affaire... 

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20 mai 2010 4 20 /05 /mai /2010 06:06

 

Tant pis pour les lecteurs ayant ratéCroisière jauneetMistral cinglantde Zolma, (disponibles aux Éd.Jigal), les deux premières aventures de la pétulante Lily Verdine. Ils y auraient sympathisé avec cette digne héritière du détective Nestor Burma, aussi téméraire que son célèbre prédécesseur. Voici enfin le troisième épisode des tribulations de la remuante Lily :Adios Viracocha.

Célèbre dessinateur de BD sous le pseudo de Run, Yves Renault était l’auteur d’une série historique, avec le scénariste Jean-Michel Char. Ce dernier ayant cessé de collaborer depuis quelques années, Run poursuivait seul la série à succès. Sa tranquille propriété dans les Corbières était l’idéal pour concevoir les albums. Handicapé après un AVC, il avait choisi le jeune Thomas pour dessiner en son nom. Yves Renault vient d’être assassiné. La détective privée Lily Verdine est engagée par sa famille. Pour retrouver avant la police le coupable en fuite, qui n’est autre que Thomas. Échaudée par de précédentes affaires, Lily Verdine se promet d’être prudente. Elle peut compter sur un garde du corps, son ami péruvien Juan-Manko. Si son vocabulaire est un peu insolite, c’est un fougueux amant. ZOLMA-2010Leur enquête débute dans les Corbières, région venant d’être touchée par des inondations catastrophiques, par une visite de la propriété du défunt.

Schéhérazade, la belle compagne de Thomas, ne comprend pas ce qui s’est passé. Le président du club de rugby local et l’ancien patron du jeune homme confirment les comportements violents de Thomas. Soit pour une question d’argent, soit parce que Run ne l’aidait pas à se faire connaître dans le monde de la BD, on peut imaginer que Thomas s’est énervé et l’a tué. Après avoir été agressée par deux types menaçants, Lily Verdine essaie sans succès d’éviter que Juan-Manko ne soit expulsé. Quand la voiture de Thomas est retrouvée, avec le cadavre d’un inconnu défiguré à l’intérieur. Sans nul doute, la seconde victime de Thomas. Quand Schéhérazade confie à Lily les carnets d’adresses du fuyard, la détective repère le nom d’un ami hongrois. Direction Budapest, Pécs, puis les rives du lac Balaton, pour l’intrépide Lily. Mais Thomas a changé ses plans. “Le syndrome de la cavale qui commence à lui bouffer le cortex” estime Lily.

De retour à Paris, la détective s’intéresse de plus près à la famille du défunt. Sa veuve et son fils Hugo sont peu coopératifs. Le deuxième fils, Martin, est absent depuis quelques temps. Dans l’appartement voisin du sien, Lily côtoie de curieux énergumènes. Que le frère d’Yves Renault soit l’amant de la veuve, ce n’est pas ce qui fera avancer l’enquête de Lily. Lorsque Thomas adresse de brefs appels téléphoniques à Schéhérazade, il est localisé par les flics en Bretagne, puis en Charente, puis se rapprochant des Corbières. Ami de Lily expert en ordinateurs, Victor explore le disque dur de celui de Martin. Cette fois, elle tient une piste concrète. Elle recrute son pote Phil, le bistrotier anar. Celui-ci détermine que c’est à Saint-Pierre-des-Tripiers, en Lozère, qu’ils trouveront une explication. La kalachnikov de Phil risque de servir, car une opération commando se prépare…

On ne s’ennuie pas un seul instant en compagnie de Lily Verdine. Son bel amérindien, aux airs de dieu Inca, ne lui fait pas oublier les investigations en cours. Si l’affaire semble assez simple, il ne faut certainement pas se fier aux apparences. Garder une longueur d’avance sur les flics, faire un détour chez les Magyars, découvrir l’identité du second mort grâce à un Opinel, s’inquiéter de la disparition d’une enclume, cerner la planque d’un groupe d’allumés, autant de péripéties que Lily est capable d’affronter sans complexe. Toujours en pleine forme, elle nous entraîne sans son sillage. La tonalité du récit est évidemment souriante, enjouée. “Pour prouver notre volonté de collaborer, j’ai joint sans attendre mon lieutenant (…) Thomas prolonge une trajectoire centripète qui l’a conduit de Budapest à Angoulème en passant par Brest, et le ramène doucement vers le département de l’Aude. Les barrages des flics n’étaient pas très efficaces, mais le poulet restait confiant: le fuyard revient vers la niche et se fera coincer dès qu’il mettra les pieds dans le Onze.” Un roman agréablement rythmé, très convaincant.

Cliquez ici sur mon article consacré aux précédents titres de Zolma 

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19 mai 2010 3 19 /05 /mai /2010 06:15

 

Coup d’œil sur l’actualité des éditions Pocket, en ce mois mai 2010. Casting de choix, avec Nicci French, Marcus Sakey et Maxime Chattam. Deux de ces nouveautés ont déjà été évoquées sur Action-Suspense, ce qui n’empêche pas une piqûre de rappel.

FRENCH-Pocket2010Nicci French : "Jusqu’au dernier"

À Londres, le 72 Maitland Road est une grande maison qui abrite sept colocataires. Elle appartient à l’un d’eux, Miles, analyste financier. Pippa, avocate, et Astrid, coursière à vélo, formèrent avec lui le trio originel d’occupants de la bâtisse. Le bricoleur Dario, le maçon Davy, le bourlingueur Mick et le photographe Owen complètent la maisonnée. Aimant cette ambiance collective débonnaire, Astrid Bell se refuse encore à chercher un métier plus stable que celui de coursière. Un jour, elle est victime d’un léger accident de vélo causé par leur voisine plus âgée Peggy. Astrid est sous le choc, mais sans séquelles. Le même soir, Miles annonce au groupe qu’il compte vivre bientôt ici seul avec sa fiancée Leah. Ils ont trois mois pour trouver un autre logement. Le lendemain, la voisine Peggy est découverte assassinée. La police inculpe une bande d’ados issus d’un quartier sensible. Seulement pour vol, car ils ne l’ont pas tuée. Astrid devient intime avec Owen, tandis de Davy s’est dégoté une petite amie, Mel. Miles prévoit de dédommager ses colocataires, ce qui sera négocié par l’avocate Pippa. Alors qu’elle vient chercher un paquet chez Ingrid de Soto, Astrid tombe sur le cadavre de cette riche héritière. Le policier Kamsky sait que la coursière a approché deux cas de meurtres, mais ne la soupçonne pas. SAKEY-Pocket2010Il ne comprend pas quel scénario peut relier ces assassinats. Astrid est obligée de consulter le psy qui suit l’enquête. C’est encore dans le cadre de son job qu’Astrid trouve le troisième cadavre. Cette fois, le policier Kamsky ne peut que la considérer comme suspecte. D’autant qu’Astrid était “en mauvais termes” avec la victime. Une perquisition permet aux enquêteurs de recueillir des indices accusant l’assassin supposé…

 

Marcus Sakey : "Des gens bien"

Des gens bien, c'est ce qu'on dit de Tom et Anna Reed. Normaux, sans histoire. L'impossibilité dans laquelle ils se trouvent d'avoir un enfant gâte un peu ce tableau idyllique. Mais ils n'en sont pas moins des gens bien. Or, un jour, leur locataire décède prématurément d'un arrêt cardiaque. Et, en découvrant le corps, les Reed font main basse sur les 370000 dollars qu'il planquait chez lui. Sacré pactole ! Certes, il faut prévenir la police, mais que faire de l'argent ? Et des remords qui vont avec ? Et des complices du mort, nerveux de la gâchette, qui n'entendent pas se voir ainsi lésés ? Tom et Anna Reed ne sont peut-être pas, finalement, des personnes normales et sans histoire.

CHATTAM-Carnages

 

 Maxime Chattam : "Carnages"

Policier à New York depuis douze ans, Lamar est un Noir à la taille imposante. Quand un carnage se produit dans un lycée de Harlem, il est appelé sur les lieux. Un élève de dix-sept ans vient de tirer sur tous ceux qu’il croisait, causant quatorze morts et vingt-et-un blessés. Le jeune tueur est bientôt retrouvé dans le local clos où il s’est suicidé. Complètement effrayé, l’élève Chris DeRoy est découvert caché dans la même pièce. Ayant rassemblé toutes les dépositions, Lamar reconstitue la sanglante matinée du tueur. Celui-ci étant mort, l’affaire est vite close. Mais dix jours plus tard, un deuxième carnage endeuille une école du Queens. Là encore, c’est un élève qui a abattu plusieurs victimes, avant de se suicider. Bien que ce ne soit pas le secteur de Lamar, il s’y intéresse. L’analyse des armes utilisées par les deux tueurs indique qu’il existe un lien. Une nouvelle tuerie se produit dans un autre établissement. Trois carnages en trois semaines selon le même scénario, avec suicide des jeunes tueurs, il n’y a plus de hasard. Il est évident pour Lamar que quelqu’un se cache derrière cette série criminelle. Selon lCHATTAM-Gaïaes témoignages, les tueurs étaient des ados normaux, un peu solitaires, pas réputés dangereux. L’expert en balistique relève un indice capital, qui pourrait remettre en cause les suicides des coupables. Lamar s’interroge effectivement sur le délai concernant le premier cas. Il lui faudra aboutir, avant de risquer un quatrième carnage.

Maxime Chattam : "La théorie Gaïa"

La terre, dans un futur proche. Les chiffres parlent d'eux-mêmes : multiplication des catastrophes naturelles, instinct de prédation en pleine recrudescence, accroissement exponentiel des tueurs en série. Notre planète se meurt et nous sommes son cancer. L'Humanité est son propre virus. Appelés d'urgence par la Commission européenne, un couple de chercheurs prend conscience du chaos qui s'annonce. Dans un monde livré aux éléments, où toute la violence de l'homme semble éclater soudain, le secret d'État se révèle explosif. Inavouable. Qui survivra à l’hécatombe annoncée ?

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