Publié en 1998, le premier « polar de terroir » de Nicole Provence est aujourd’hui réédité chez L’Écir : "La dernière cuvée de Marianne". Quand Jacques
Maurin, viticulteur à Gevrey-Chambertin, embauche Camille Deschamps comme comptable pour la saison, il est loin de se douter que le passé va resurgir et déclencher des drames dans son domaine. Un
cadavre est découvert dans la grotte de captage de la source de la Jouvence. L’adjudant Bernard Di Nazzo, enquêteur à la brigade de recherches de la gendarmerie de Dijon et son coéquipier
Barathon remontent patiemment les pistes qui les conduiront sur les traces du criminel. Alors que les vendanges vont commencer, un nouveau crime jette la stupeur dans le domaine
Maurin.
En 2007, Nicole Provence publia "Le gourou des Terres-Froides" dans la collection Polars en Région, Éditions Ravet-Anceau. L'homme qui peint des tournesols dans la cour de l'ancienne secte du Soleil Levant doit mourir. Graziella ourdit son plan, elle n'aura pas de pitié pour le fils du gourou. De son côté, celui qu'on surnomme "l'homme en gris", animé d'une haine farouche, décide d'éliminer le violeur des enfants de la secte. Dans cette paisible campagne du Nord Isère, le moulin des Terres-Froides n'obtiendra sa rédemption que dans les flammes.
Aux Éditions du Mot Passant, en 2006, Nicole Provence publia "L'Etang de la Mariée" qui a pour cadre un village de l'Isère, Meyrieu-les-étangs, dominé par le Mont Jovis qui a donné son nom à l'étang de Montjoux. Un jour d'été, deux sœurs jumelles de sept ans Ludine et Mareska montent dans une barque pour se promener sur l'étang de la mariée. La barque chavire, l'une se noie. Accident, malveillance, ou conséquence d'une effroyable jalousie ? Mais qui de Ludine ou de Mareska sera réellement sauvée et laquelle des deux va s'emparer de l'âme de l'autre pour dicter sa loi ? Vingt ans après, une présence invisible est toujours auprès de la jeune fille survivante. Qui est-elle et quelle âme est réincarnée dans le félin aux yeux jaunes, si proche de la jeune femme ?
En 2006, "Sur les traces du quartanier" fut publié chez Pygmalion. Dans un bourg du nord de l'Isère, un projet de viaduc divise la communauté des villageois : d'ores et déjà, la prochaine expropriation des terres excite jalousies et convoitises. Au cours d'une promenade dans la forêt domaniale des Blaches, l'un des habitants découvre un étrange gibier à moitié dissimulé dans un terrier de renard : le corps d'un chasseur. Pourquoi ne l'a-t-on pas mieux caché ? Les gendarmes de Vienne enquêtent mais, parmi les paysans, pas un mot ne filtre alors que tout le monde semble connaître au moins un auteur et un mobile plausibles. La disparition d'une jeune fille intrigue l'adjudant. Il apprend que la mère de celle-ci aurait été presque entièrement dévorée par un sanglier, trois ans auparavant. Seule une jambe a été retrouvée. Alors que le coupable est sur le point d'être démasqué, le massacre d'un quartanier, un sanglier de quatre ans, remet tout en cause.
En 2004, fut publié chez Flammarion-Noir "La pierre du diable". La disparition de Rébecca, la belle séductrice de la Pierre du Diable, dans l'incendie de sa maison était-elle un accident ? En tout cas, le soir où le brasier a dévoré la jeune femme, Marcelin a reconnu une silhouette qui s'enfuyait. Pourtant l'affaire a été classée. On disait à l'époque que la foudre était à l'origine du sinistre qui provoqua les deux morts. C'était aussi la thèse du maréchal-des-logis chef Lormont. Trente ans plus tard, une série d'incendies criminels met sur le pied de guerre les gendarmes de Saint-Jean-de-Bournay. À cette occasion, les mémoires se réveillent, les langues se délient, les souvenirs resurgissent. Des cendres encore tièdes conduisent l'adjudant Di Nazzo, enquêteur à la brigade des recherches de Vienne, à des braises plus anciennes mais toujours aussi brûlantes. (1er Prix du Roman policier de Chambray-lès-Tours).