Coup de cœur pour un remarquable thriller psychologique, publié en cette mi-novembre
aux éditions l’Archipel. “Thérapie”, premier roman de l’Allemand Sebastian Fitzek, cultive un énigmatique suspense, dans un chassé-croisé de scènes qui composent ce récit riche en
faux-semblants. L’auteur renouvelle astucieusement le thème classique de
la disparition d’enfants. C’est absolument captivant. À lire de toute urgence ! Voici quelques détails sur “Thérapie”.
Âgé d’une quarantaine d’années, Viktor Larenz était un des plus éminents psys de Berlin. Sa fille Joséphine (12 ans) fut atteinte d’une maladie qu’aucun médecin ne sut diagnostiquer. Quatre ans
plus tôt, elle disparut mystérieusement lors d’une visite chez un allergologue. Ni l’enquête de police, ni celle du détective Kai (devenu un ami pour Viktor), n’ont permis de retrouver la trace
de Josy. Ces derniers temps, Viktor s’est réfugié dans sa vieille maison familiale de l’île Parkum. Un jour, une inconnue se présente chez lui, demandant à devenir sa patiente, alors qu’il
n’exerce plus. Auteur de romans pour enfants, Anna Spiegel dit souffrir d’une forme particulière de schizophrénie. Elle a des hallucinations, croyant voir réellement les personnages de ses
livres. Si elle a cessé d’écrire, avant une longue cure en clinique psychiatrique, c’est à cause de sa dernière héroïne, la petite Charlotte. Elle n’a que neuf ans, mais son histoire est
similaire à celle de la fille de Viktor. Comme Josy, elle souffre d’un mal indéterminé, et fréquente les mêmes décors que sa fille. Le maire de l’île Parkum et, par téléphone, le détective Kai,
conseillent à Viktor de se méfier de cette jeune Anna. Malgré son état de santé incertain, le psy sent confusément qu’ils ont raison. Mais comment résister à l’envie d’écouter Anna, ce qui peut
lui procurer des éléments sur la disparition de Joséphine ?