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La traque des maîtres flamands, de Pascal Martin

S'il est un auteur qui correspond à la définition du roman action-suspense, c'est bien Pascal Martin. Depuis 2005 (“Le trésor du Magounia”, Prix Exbrayat) il met en scène une énigmatique organisation, l'Oeuvre, dirigée par un nommé Foch, dont les émissaires sont mêlés à des aventures trépidantes. Ils mènent des enquêtes (agitées) parallèles, sous l'oeil de la police, dans le but tacite d'en tirer un profit financier. Après “L'Archange du Médoc”, sort début octobre un nouvel épisode : “La traque des maîtres flamands” (Terres de France, Presses de la Cité). C'est dans les monts des Flandres, à Bailleul, que Saint-Sauveur – l'envoyé de l'Oeuvre – doit retrouver un nommé Wildenstein. Celui-ci est l'héritier d'une extraordinaire collection de tableaux de primitifs flamands, dérobés autrefois à son père par les nazis. Ancien pilote d'essai, Wildenstein est un personnage trouble mais attachant. Son obsession est de récupérer un tableau de Pétrus Christus, représentant un portrait de femme. Toutefois, un gang redoutablement dangereux est prêt à tout pour récupérer le même tableau, et d'autres toiles. Sans le savoir, Saint-Sauveur est suivi par l'inspecteur Mignoni. Ainsi que par Fulvia Materrazzi, chef d'un organisme chargé de la répression du vol d'oeuvres d'art. Femme de caractère, Fulvia est le sosie du modèle préféré de Pétrus Christus. De Bailleul à Bruges, Saint-Sauveur est entraîné dans une affaire pleine de faux-semblants, de rebondissements, et de suspense... Un roman à ne pas manquer !

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B
Cela est fort alléchant... Le résumé semble se ressentir à la fois de la série "Johnathan Argyll" de Pears et du chef-d'oeuvre de Pérez-Réverté... Du réchauffé premier degré, ou une parodie rigolote?<br /> Comme j'adore ce genre de livres, n'y voyez pas de mauvais esprit...
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C
<br /> <br /> Connaissant bien les précédents romans de Pascal Martin, je crois pouvoir affirmer qu'il développe sa propre manière, et ne se laisse guider que par sa propre imagination. Il possède un vrai<br /> talent, selon moi. Toutefois, on ne peux jamais exclure telle ou telle "influence". Et il vaut mieux être influencé par les auteurs supérieurs que vous citez, plutôt que par des romanciers plus<br /> moyens. Quant au côté "rigolo", les romans de P.Martin ne manquent pas d'un certain humour, effectivement. Amitiés...<br /> <br /> <br /> <br />