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Coup de cœur pour “Trash circus” de Joseph Incardona (Éd.Parigramme, 2012), un pur roman noir exprimant le sombre reflet de notre monde…
Exhiber sans pudeur le malheur des gens, sous couvert de compassion exploiter la médiocrité pour faire de l’audience, tel est le concept hypocrite de l’émission-phare de Canal7. Auriol la présente; Thierry Muget la produit. Frédéric Haltier se charge de trouver victimes et bourreaux, prêts à témoigner en exclusivité pour du fric. Trente-trois ans, sportif, veuf d’Hélène, père de jumelles de douze ans, Porsche, Rolex, appartement luxueux, vêtements coûteux, Frédéric Haltier a le profil du gagnant dans l’univers des médias. Son autre facette, ignorée de tous ses proches, est nettement plus sombre. Supporter du PSG, il fait partie de ceux qui pratiquent la baston en marge des matchs, la castagne sauvage mêlant skins fachos et hooligans sans pitié. Cette violence, il en a aussi besoin lors de ses rapports sexuels, traitant les femmes tels de simples objets de luxure.
Que son père soit hospitalisé dans le coma, il s’en fiche. Que ses filles, éduquées dans un collège huppé soient des gamines turbulentes, pas son problème. Que sa belle-famille bourgeoise fasse ou non semblant de l’accepter, qu’importe. Pour Frédéric Haltier, dopé aux excitants, seuls comptent les rapports de force, en particulier pour ses relations féminines. Généralement ça marche, comme avec la jeune Éléonore, qu’il entraîne dans une partouze "de libertins". Parfois ça dérape, comme avec sa collègue Jenny, pas consentante pour le sexe brutal. Il y a aussi le cas de Mourad, un employé de Canal7 qui estime avoir été humilié par Haltier. Ça pourrait finir par un duel, combat réglo. Mais Frédéric choisit de se montrer conciliant. En réalité, il va attirer Mourad dans un sale guet-apens. Dire qu’il ne peut même pas consoler la blonde et sensuelle épouse de celui-ci !
Tandis qu’arrive le mois de décembre, Frédéric Haltier est de plus en plus à cran. Son assistante Rebecca en fait les frais. Il lui semble impossible de renouer avec Jenny. Les soirées sexe en clubs avec de jeunes partenaires lui suffisent à peine pour évacuer le stress. Et voilà qu’un flic de la DCRI, l’ayant repéré parmi les amateurs de baston, lui propose un deal. Plus inquiétant, il reçoit des messages téléphoniques pouvant indiquer que l’on connaît sa vie cachée. Une personne de chez Canal7 en est l’auteur mais, perdu dans son rythme effréné, Haltier ne sait qui soupçonner. Un mystère qui augmente encore sa tension schizophrénique. Autour de la fête de fin d’année, destinée à célébrer les succès des productions de Canal7, l’anxiété violente de Frédéric Haltier est plus forte que jamais…
Dans les médias télévisuels où tout n’est qu’apparence, fric et sexe, nul doute que les intéressés s’y reconnaîtront. Pourquoi se priveraient-ils d’humilier leurs téléspectateurs, eux qui appartiennent à une caste supérieure ? Un univers bien plus superficiel ou précaire qu’il y parait, pourtant. Parmi les supporters “ultras”, pour lesquels le foot n’est que prétexte à libérer leurs bas instincts, ceux qui savent lire s’y retrouveront. Bizness du foot et comédie de l’admiration pour un club, combines qui masquent tant de haine. Quant aux femmes ambitieuses dont le principal talent réside dans leurs aptitudes sexuelles, celles qui sous couvert de “relations libertines” disent chercher le prince charmant, elles ont leur place dans cette histoire. Voilà donc un roman qui devrait faire l’unanimité chez ces divers publics.
Bienvenue dans la noire réalité des années 2010 ! C’est un portrait de notre époque, dans ses aspects les plus véreux, que dessine ici admirablement Joseph Incardona. Son personnage central est-il vraiment plus cynique que beaucoup de nos contemporains ayant une parcelle de pouvoir ? Plus égoïste, estimant que tout lui est dû ? On se le demande. Dans une société sans freins, Haltier fonce furieusement vers le gouffre. Cette fiction n’est pas seulement criante de vérité. Elle a le mérite d’être parfaitement bien écrite, car l’auteur veille à soigner le style. Quand les excès vont jusqu’à l’écœurement, il n’y a pas de raison d’atténuer le propos. Écriture mordante, ironique, diablement maîtrisée, qui ne peut laisser insensible. Après l‘excellent “220 Volts”, Joseph Incardona frappe encore plus fort.
Les romans de J.Incardona : "220 Volts" - "Lonely Betty" et "Remington". Il a aussi répondu au Portrait Chinois.
Chez Fayard noir, il faut dès maintenant savourer le nouveau roman de Joseph Incardona, intitulé “220 Volts”. En effet, il y a de l’électricité dans l’air au sein du couple qu’il nous présente…
Âgé de trente-sept ans, marié à Margot, père de deux enfants, Ramon Hill est l’auteur de plusieurs best-sellers, de solides romans d’action grand public. Un écrivain de talent promis à un avenir littéraire radieux. Sauf que depuis quatre mois, Ramon Hill est incapable de produire une ligne supplémentaire, bloqué au milieu du chapitre 43. Panne sèche, réservoir vide, manque total d’inspiration. Margot a organisé pour eux deux un séjour en montagne de quinze jours, dans la maison appartenant à ses parents. Elle estime qu’un provisoire changement de vie peut relancer son goût d’écrire. Ramon n’en est pas tellement convaincu. Encore moins quand il voit que la grange dépendant de la propriété a été prêtée à leur voisin Charlot. Il y héberge une basse-cour et surtout des porcs puants.
Les relations du couple ne sont pas au beau fixe. Issue d’une famille bourgeoise, vaguement journaliste, Margot adresse de virulents reproches à son mari dès le premier jour. Certes, Ramon se laisse un peu aller, mais pense ne pas mériter la pression que lui impose son épouse. Dès le lendemain au petit-déjeuner, les chamailleries vindicatives de Margot continuent. Ayant trouvé un préservatif usagé, Ramon s’interroge. Sa femme prétend ne pas être revenue dans cette maison depuis le mois de mars. Un deuxième indice trouble bientôt Ramon. Le livre d’un confrère qu’il exècre ne devrait pas traîner ici puisqu’il est paru depuis peu, sauf si Margot y a séjourné entre-temps. Entre paranoïa et jalousie, Ramon ressasse ce drôle de pressentiment, ces questions sur la loyauté de sa femme.
Ramon est victime d’une électrocution. Le vieux docteur Kraus est appelé à domicile. Bien qu’il ne semble pas y avoir de séquelles, il met en garde l’écrivain, lui conseillant le repos. C’est l’inverse qui se produit. L’incident a réveillé la libido de Ramon. Non seulement il assouvit avec Margot sa faim de sexe, mais il se sent désormais capable de poursuivre l’écriture de son roman. Le sommeil de Ramon reste agité, des crises de somnambulisme qui inquiètent un peu le vieux médecin. La jalousie de l’écrivain ne s’est pas éteinte. Il imagine des zones d’ombre dans la vie de Margot, mais chasse les hypothèses lui venant à l’esprit. Alors qu’il vient de mettre le point final à son roman, la situation dérape. Garder son sang-froid, jouer la comédie, Ramon se sent assez fort pour ça. Ce n’est pas sur son beau-père, hostile à sa vocation d’écrivain, qu’il peut compter. Avec un peu de chance, il peut espérer passer entre les gouttes…
Il n’est pas indispensable de chercher des arguments pour évoquer les qualités de Joseph Incardona. Il suffit de lire ses romans. “Remington” et “Lonely Betty” ont déjà prouvé qu’il s’agit d’un auteur inspiré et subtil. Les vicissitudes d’un couple, des vacances censées ressouder leur union, un mari en proie à une jalousie peut-être injustifiée, voilà le sujet éternel qu’explore la première moitié de l’histoire. Un huis clos raconté avec fluidité, non sans quelques passages amusés (“Tu sais à quoi je pensais pendant que je pédalais ? —Que t’étais Jeannie Longo ? Margot a laissé s’éteindre ma remarque sans souffler dessus”). En effet, il n’y a pas de raison de dramatiser.
D’ailleurs, cette tonalité reste présente quand les circonstances se font plus sombres. Dès lors, Ramon Hill va incarner un personnage, tel le romancier jouant à être son héros. Débarrassé d’une pesante moralité, il se sent libre et fort, tant dans son écriture que dans sa vie. Si, malgré tout, quelques épreuves l’attendent, Ramon peut compter sur la solidarité des lecteurs. Un suspense noir tout en finesse, à l’écriture nuancée et précise, vraiment très agréable à lire.
On peut cliquer ici sur mon article consacré à “Lonely Betty” et “Remington”, ou là pour le Portrait chinois auquel a répondu Joseph Incardona.
Il existe des auteurs qui privilégient leur plaisir d’écriture, cherchant à le faire partager aux lecteurs. L’inventivité et la fantaisie, la tonalité amusée et l’espièglerie aussi, tout nous invite à déguster leurs romans, tels des petits plats mitonnés avec passion. Joseph Incardona est un de ces auteurs, qui veut donner le meilleur au public goûtant sa prose. Bel exemple avec “Lonely Betty” (Finitude, 2010), roman court qui offre à la fois une intrigue criminelle et un hommage à un grand de la littérature populaire.
Le 24 décembre 1999, à Durham, dans le Maine (Etats-Unis). On s’apprête à célébrer les cent ans de Betty Holmes, à la maison de retraite. Autrefois, elle fut institutrice ici, instruisant avec sévérité sa petite classe. Betty garde le silence depuis une quarantaine d’années, suite à un choc psychologique. Adjointe au maire, Sarah n’est pas vraiment heureuse à l’idée de perdre son temps pour cette cérémonie. Elle préfèrerait câliner sa petite amie Savannah, gardienne de prison. Hasard qui l’oblige à relativiser les choses, Savannah est occupée, suite au suicide d’une jeune détenue. À la maison de retraite, une erreur s’est produite dans la livraison des fleurs, plus funèbres que celles attendues. Tandis qu’on rectifie, Sarah essaie de draguer la sensuelle infirmière Sally.
L’institutrice n’oublie pas les drames auxquels elle a assisté ou qu’elle a vécu. “Betty Holmes chassa ces souvenirs macabres en agitant les mains au dessus de sa tête. Son cœur s’emballait, elle n’y pouvait rien, des sons gutturaux et très désagréables à entendre s’échappaient du fond de sa gorge. Elle était le dernier témoin d’un siècle bientôt révolu.” La vieille Betty garde sa vivacité grinçante. “Elle se disait que c’était quand même un comble de vivre jusqu’à cet âge si c’était pour fêter ses cent ans entourée d’une bande de ploucs en blouse blanche et de pensionnaires ratatinés du bulbe.” À s’empiffrer comme elle le fait, Betty risque de rendre la cérémonie animée. Plus surprenant, Betty se décide à parler, réclamant de rencontrer John Markham, policier retraité.
Doté d’une descendance qu’il n’a guère de raison d’apprécier, Markham était sur le point de passer un Noël solitaire. Écouter ce que Betty veut lui révéler sur une vieille affaire jamais résolue, pourquoi pas ? En 1958, les trois frères Harrys s’étaient volatilisés alors qu’ils jouaient dans les bois, tout près de l’école, à l’heure du déjeuner. Il y avait un quatrième gamin avec eux, Stephen, le seul qui soit revenu en classe après la triple disparition. Betty vient de retrouver dans une malle un cahier datant de l’époque, appartenant au jeune Stephen. Elle pense que ça peut éclairer les mystères de cette affaire. Mais aucun jury ne croirait les divagations d’une vieille dame supposée sénile comme Betty. John Markham va donc vérifier sur les lieux, dans la neige, en cette soirée à la gloire de Jésus-Christ-Notre-Sauveur…
Voilà un roman enjoué à savourer, un moment fort agréable de lecture. Habile parodie de roman noir, avec maintes références : “Sous la veste en daim à franges, le holster contenant le 357 Magnum faisait une légère bosse sous le côté gauche de sa poitrine […] L’ancien flic battit son chapeau Stetson sur la cuisse avant de saisir la main que lui tendait Sarah. ― Dites John, vous ne croyez pas que le revolver est superflu ? ― Chaque fois que je m’suis dit ça, j’ai regretté ensuite de ne pas l’avoir apporté.” Les personnages secondaires ne sont pas négligés, bien au contraire. (Finitude, 14 cours Marc-Nouaux, 33000 Bordeaux)
Dans le cadre du 3e Festival international du film policier à Beaune les 2 et 3 avril 2011, le Grand prix du roman noir français a été décerné à Joseph Incardona pour "Lonely Betty".
C’est l’occasion de revenir en détail sur un précédent titre de Joseph Incardona : “Remington” (Fayard Noir, 2008).
À 28 ans, Matteo Greco est agent de sécurité, semi-chômeur fauché, dans le Sud-Ouest. Bac+4, ce sportif pratique la boxe et entretient sa forme. Matteo est un passionné de Littérature. S’inspirant de faits-divers, il crée des nouvelles sur sa machine à écrire Remington. Chaque semaine, il participe à un atelier d’écriture animé par Daniel, qui publia autrefois deux romans. Il y côtoie Elsa Duvivier, 30 ans, qui élève seule son fils Hugo. Matteo s’avoue amoureux de cette jeune femme extravertie. Par ailleurs, il la croise parfois quand il surveille des soirées mondaines, où elle est serveuse. Ayant noté son attirance pour Elsa, Daniel prévient Matteo que c’est une fille à problèmes.
Matteo a trouvé le moyen de progresser en écriture. Se basant sur un roman récent de Pierre Dubout, il le reprend en y ajoutant sa propre manière. Matteo se l’approprie, écrivant son roman à lui. Quand il lit un des livres de Daniel, il mesure que l’animateur avait un vrai talent. Malgré leurs différences, Elsa et Matteo deviennent amants. La jeune femme lui confie le manuscrit dont elle est l’auteur. Pas mal, sans doute, mais Matteo estime qu’il mérite des corrections, des retouches. Même s’ils ont des points communs cinéphiliques, Elsa trouve trop mièvre l’amour que lui porte Matteo. Pour le sexe, librement, oui. Mais la fade vie de couple n’intéresse pas Elsa.
Entre son entraînement à la boxe et un contrat de cinq jours, comme chauffeur pour une comtesse italienne à Paris, il revisite largement le manuscrit. Il attend la réaction d’Elsa, qui reste injoignable. Il lit encore l’autre roman de Daniel, tout aussi parfait. Au retour, Elsa lui fait savoir qu’elle est folle de rage, à cause des retouches sur son roman. Matteo suppose qu’elle est devenue la maîtresse de Daniel. Une nuit, Elsa agresse avec violence Matteo en pleine rue. Plus tard, il apprend que le manuscrit remanié d’Elsa a trouvé un éditeur. Ne plus penser à elle, accepter un job de vigile en hypermarché, tenter un combat de boxe de haut niveau : voilà le moyen de passer à autre chose. Mais tourner la page n’est pas si facile…
Un remarquable roman noir, dans la plus pure et la meilleure tradition. Certes, les références à la mythologie du genre sont présentes, le héros ayant une riche culture littéraire et cinématographique. Surtout, c’est un héros de chair et de sang, dans toute sa complexité, qui nous est présenté. Pas un de ces losers qui, fatalement, toucheront le fond. Ce qui l’anime, le sauve de la médiocrité du quotidien, c’est l’écriture. Si l’écriture est le thème abordé en filigrane, le scénario et l’ambiance nous font partager une véritable tranche de vie, d’une juste précision. Une histoire de qualité supérieure.
(Ce roman faisait partie de ma sélection du Podium Polars 2008, cliquez ici)
Plusieurs auteurs ont accepté de répondre au “Portrait chinois” soumis par Action-Suspense. Aujourd'hui : Joseph Incardona (“Banana Spleen”, “Remington”, “Taxidermie”)
Si tu étais un assassin, quelle arme aurais-tu utilisé ?
Un fusil avec lunette de précision. Pour ne pas me salir. Travail de pro, une seule balle dans le chargeur et tant pis pour le cliché.
Si tu étais le cauchemar des cauchemars ?
Au choix : a) dans une caisse en sapin, six pieds sous terre, vivant, avec Bic pour faire un peu de lumière, b) dans un satellite monoplace en orbite autour de la terre et voir celle-ci exploser.
Si tu étais le rêve absolument inaccessible ?
Un roman noir remportant le Prix Goncourt.
Si tu étais le pire défaut humain ?
L’arrogance, la vanité. Ce que j’exècre le plus car elle est à l’opposé de l’intelligence et de la magnanimité. Donc de la générosité.
Si tu étais un personnage historique, lequel, serais-tu pire ou meilleur ?
Berlusconi (si tant est qu’on peut le définir « historique »). Pour me suicider au plus vite et débarrasser le plancher.
Si tu étais l’amant d’une star, vivante ou disparue, ce serait qui ?
Pauline Laffont ou Karine Viard. J’aime les seins voluptueux et/ou les gros nez. Bien entendu, c’est réducteur, mais c’est le Chinois qui veut ça (le questionnaire, j’entends). Mais ce que j’apprécie le plus, c’est l’humour avec un gros nez. Avantage Karine.
Si tu étais un animal 1/ sauvage, 2/ domestique ?
La baleine (pour son intelligence et pour rester dans le ton Noire) et le chat pour son indépendance (on sera deux avec Jean-Hugues Oppel).
Si tu étais une ville 1/ de France, 2/ d’Europe ?
Le Havre pour son côté « table rase » et on recommence. Lisbonne pour sa nostalgie. (J’ajoute le monde : New York pour le mythe.)
Si tu étais un jour de la semaine ou une heure de la journée ?
Le dimanche, 10h. En espérant une matinée de printemps claire et vivifiante. Sous la couette avec ma femme, au marché avec mon fils ou sur un terrain de foot avec les copains.
Si tu étais un métier, lequel et pourquoi ?
Architecte pour sa proximité avec le métier d’écrivain.
En option : menuisier. Transformer la matière, la polir, la toucher.
Si tu étais une catégorie musicale ?
Le jazz manouche pour sa poésie, sa joie et sa dextérité.
Si tu étais un sport ?
La voile pour le courage, le contact avec les éléments et la confrontation avec soi-même.
En décembre 2009, “Banana spleen” de Joseph Incardona a été réédité chez Pocket. Voici la présentation de ce roman : « Ça s'est passé sur une route près de Genève. Peut-être un chauffard, peut-être l'alcool. Peu importe. Gina est morte. Avec elle, André avait enfin trouvé un peu de stabilité. Un boulot, du temps pour écrire, moins de vodka et plus de tennis... Et puis le monde s'est effondré. De comportements irrationnels en plaisanteries douteuses, André a perdu son emploi, ses amis, ses repères. Mais entre une crise mystique carabinée et ses tribulations avec un encombrant monument funéraire, une improbable rencontre va l'aider à remonter la pente. Judith, la sévère formatrice d'un stage de réinsertion, se révèle tout aussi portée sur la bouteille et le sexe que lui. Et ça, c'est un bon point de départ...»
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Claude Le Nocher, by R.Sadaune