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Rentrée 2013 : cinq polars noirs de qualité en format poche

Parce qu'ils aiment lire beaucoup, pour des raisons budgétaires, certains lecteurs préfèrent attendre les versions poche des meilleurs romans. Parmi les nouveautés sortant fin août-début septembre 2013, ils vont avoir l'embarras du choix. Retour sur cinq titres de niveau supérieur, qui ont déjà été chroniqués chez Action-Suspense. Le premier est déjà disponible, les autres le seront dès le début septembre.

 

Charles Maclean : De peur que les ténèbres ne tombent (Ed.10-18)

Début des années 1980, Martin Gregory est âgé de trente-trois ans. Cadre dans une société d’ordinateurs à New York, il habite près du village de Bedford. Il vit là avec son épouse d’origine autrichienne Anna, vingt-huit ans, et leurs deux chiens. Le couple adore Klaus et César, des goldens retrievers. Le jour de l’anniversaire de sa femme, Martin a prévu une surprise pour elle. En réalité, il va commettre un acte macabre à son insu. Il tranche la gorge des deux chiens et dispose leurs cadavres dans une grande caisse posée sur le sol du salon. Laissant sur place un énigmatique poème, Martin se rend en train à New York. Il s’enferme pendant deux jours dans une miteuse chambre d’hôtel, en proie à une crise hallucinatoire qui dure. Ce geste terrible et incroyable, il s’agira ensuite de le comprendre.

Tandis qu’Anna a été éloignée de Martin, celui-ci accepte de suivre une thérapie. Il ne croit guère aux psys, et ce n’est pas sa rencontre avec la Dr Hartman qui peut arranger les choses. Le test de Rorschach apparaît ridicule dans son cas. Martin est dirigé vers le Dr Somerville, un psy lui semblant plus compétent. En outre, Martin n’est pas insensible à sa belle assistante Pénélope... La suite de ma chronique, cliquez ici.

Rentrée 2013 : cinq polars noirs de qualité en format poche

Brigitte Aubert : La ville des serpents d’eau (Ed.Points)

Ennatown est une petite ville d’Amérique du Nord au cœur d’un hiver neigeux, à la veille de Noël. Treize ans plus tôt, cette localité fut secoué par une affaire qui n’a jamais été éclaircie. Six fillettes âgées de cinq à sept ans furent kidnappées. On retrouva les corps éventrés de cinq d’entres elles dans un étang de la région, victimes de celui qu’on surnomma Le Noyeur. Vera Miles n’est jamais réapparue. Déjà buveur à l’époque, son père ne s’en est jamais remis, se réfugiant toujours plus dans l’alcoolisme. C’est avec la mort de Susan Lawson que se termina cette série de disparition. L’ancien shérif Blankett n’identifia jamais ce “Nautonier des Enfers”. En réalité, Susan n’est pas morte. Depuis treize ans, elle est prisonnière, esclave de celui qu’elle doit appeler Daddy. Aucun espoir pour elle qu’on détecte jamais cet endroit où Susan est enfermée. Le monstre lui a fait un enfant, Amy, gamine muette qui a maintenant cinq ans.

Vince Limonta, trente-neuf ans, est un ancien flic de New York, exclu de la police à cause d’une bavure. Il s’est réfugié depuis six mois à Ennatown, sa ville natale. Le prêtre Roland O’Brien lui a offert un job de jardinier. Vince a retrouvé ici un autre malchanceux ami, Michael McDaniel. Ce Noir de vingt-six ans fut un rappeur renommé sous le pseudo de Snake T., avant qu’un “accident” ne l’handicape définitivement... La suite de ma chronique, cliquez ici.

 

William Gay : La demeure éternelle (Ed.Points)

Mormon Springs est un vallon rural dans le Tennessee. En cette fin d’été 1943, on y trouve juste quelques maisons. Celle de Mme Winer et de son fils Nathan, dix-sept ans. Voilà dix ans que M.Winer, artisan local, a déserté leur domicile. Selon son épouse, il les a quittés, mais sa disparition a une autre cause. Ces temps-ci, Nathan est employé par M.Weiss, éleveur de volailles qui se flatte souvent d’avoir connu un passé glorieux. Pas loin de chez les Winer, il y a la maison de William Tell Oliver, vieux bonhomme qui finit là paisiblement une vie assez sombre, non sans observer le voisinage. En face de chez lui, c’est la propriété d’Hovington et de son épouse Pearl. En réalité, le véritable maître des lieux est désormais Dallas Hardin. Le pauvre Hovington étant souffrant, Hardin a transformé la maison en tripot, cabaret ou bordel, propice à tous les trafics et autres méfaits. Pearl et sa fille Amber Rose sont, en quelque sorte, à son service.

Dans la contrée, le trop débonnaire shérif Bellwether ne fait guère régner la loi. Si Hardin risque des ennuis, l’adjoint corrompu du shérif ne tarde jamais à l’avertir. On ne le poursuivra pas pour ses ventes illicites d’alcool, ni pour l’incendie dont a été victime la veuve Bledsoe, ni pour le vol d’un cheval appartenant à Blalock. L’époque où les “cagoules blanches” imposaient une violente justice expéditive est quasi-terminée. Un commando tentera bien d’attaquer la maison d’Hardin, mais ce sera un échec... La suite de ma chronique, cliquez ici.

Rentrée 2013 : cinq polars noirs de qualité en format poche

Megan Abbott : La fin de l’innocence (Ed.Le Livre de Poche)

Âgée de treize ans, Lizzie vit avec son frère Ted et leur mère divorcée. Evie Verver est sa voisine, du même âge. Non seulement les deux ados sont dans la même classe, mais elle entretiennent une relation fusionnelle. Elles ne font qu’une, se partageant leurs secrets et leurs vêtements. Bien qu’encore peu féminines, Lizzie et Evie ne sont pas insensibles aux garçons. Lizzie passe beaucoup de temps chez les Verver, cette famille idéale. Dusty, la sœur aînée d’Evie, a dix-sept ans. C’est une jeune fille sportive, pratiquant le hockey, dont la séduction fascine les deux filles. Infirmière, Mme Verver est aujourd’hui une femme plutôt effacée. Lizzie se souvient qu’elle montrait naguère plus de fantaisie. Par contre, M.Verver est un homme merveilleux, aux yeux de Lizzie. Patient et chaleureux, il est très complice avec Dusty, autant qu’attentif vis-à-vis d’Evie et de son amie.

C’est le printemps, vers la fin de l’année scolaire. Le jour où Evie disparaît, Lizzie est la dernière à lui avoir parlé. La police recherche immédiatement l’adolescente. La rumeur locale évoque une précédente disparition, parle d’un tueur rôdant dans la région. Dusty et la mère d’Evie sont sous le choc. Lizzie s’efforce de rester proche de M.Verver... La suite de ma chronique, cliquez ici.

 

Ron Rash : Le monde à l’endroit (Ed.Points)

Dans le comté de Madison en Caroline du Nord, autour de la ville de Marshall, à la toute fin des années 1970, sous la présidence de Jimmy Carter. C’est une région rurale, où l’on cultive encore la tabac, tel le fermier Shelton. D’autres, comme Carlton Toomey et son fils Hubert, s’essaient à des plantations clandestines de cannabis. Ex-prof, Leonard Shuler s’est installé dans le coin, habitant un mobile home. Divorcé de Kera, père de la petite Emily, il a été viré de l’enseignement suite à un coup monté. Dealant diverses drogues, Leonard ne manque pas de fric. Il a accueilli depuis quelques mois une paumée nommée Dena. Déjà usée, elle se shoote aux cachets gratuits du stock de Leonard. Quand le fils Shelton âgé de dix-sept ans, Travis, lui propose quelques pieds de cannabis volés, il les achète sans se poser la question de leur provenance.

Rudoyé par son sévère père, Travis Shelton est un garçon malingre, bon pêcheur, sans grand avenir comme son ami Shank et leurs copains. Quand il tente une troisième fois de dérober des pieds de cannabis, les Toomey interviennent. Travis a le tendon sectionné par Carlton Toomey, qui finit par le faire hospitaliser. Une blessure qui passera pour accidentelle. Mais rien ne va plus entre Travis et son père. Le jeune homme quitte la maison, et se réfugie chez Leonard... La suite de ma chronique, cliquez ici.

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N
Emmanuel says But “seventeen point twelve percent of the data applies to all of our six hundred and forty two units and the rest only concerns the items that are stored in area three seven two” is confusing, and the numbers here should be written in digits.
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M
Bonjour Claude,<br /> Lu le Maclean sous le titre &quot;Le guetteur&quot;, j'en garde un excellent souvenir.<br /> Si le Ron Rash est aussi bon que les 2 précédents, j'achète les yeux fermés !<br /> Aubert, je n'ai pas aimé le seul que j'ai lu, mais bon, je n'avais pas aimé non plus mon premier Vargas et maintenant j'adore !<br /> Je suis en train de lire &quot;Les apparences&quot; qu'évoque Pierre Faverolle, une œuvre atypique magistralement construite....<br /> A signaler aussi la sortie poche de &quot;Nymphéas noirs&quot;, de Michel Bussi et celle de &quot;Oscar Wilde et le mystère de Reading&quot; de Gayle Brandreth<br /> Amicalement,<br /> Max
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C
Bonjour Max<br /> Je constate de belles sorties en version poche dans les jours à venir, en effet. Je suis en train d'en lire un autre, carrément épatant, que j'évoquerai sous peu. Entre-temps, il sera question de jazz. <br /> Ron Rash est garanti supérieur. La série de Gyles Brandreth &quot;Oscar Wilde&quot; est très réussie, c'est exact. &quot;Nymphéas noirs&quot; fut récompensé par quelques Prix, donc sympa également. <br /> Amitiés.
O
Bonjour Claude<br /> Effectivement les budgets ne sont pas extensibles, et cette présélection est ma foi fort prometteuse, même si j'ai lu un certain nombre de ces romans. Et puis les romans poches ont aussi un autre avantage, celui du gain de place. Les bibliothèques elles non plus ne sont pas extensibles<br /> Amitiés
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C
Salut Paul<br /> Aie, aie, aie, la question du rangement de nos collections, éternel souci - sauf pour ceux qui disposent d'un vaste grenier prévu à cet effet. En fait, il y a les livres gardés plus ou moins à portée de main... et les autres.<br /> Si j'évoque ponctuellement les versions poche (dont certains inédits), c'est par altruisme envers les lecteurs qui ne veulent pas se ruiner. Idem pour certains &quot;vieux polars&quot; vendus généralement d'occasion à moins cher. <br /> Quant à cette petite sélection, c'est &quot;rien que du très bon&quot; !<br /> Amitiés.
L
bonjour Claude ! Comme chaque année la rentrée litteraire ( je parle bien sûr celle de notre genre litteraire préféré) s'annonce riche en nouveautés et en pépites de lecture qu'il ne faudra pas manquer ! Malheureusement, même en poche il y a profusion et il faudra bien faire un choix. Ton billet donne déjà quelques bonnes idées en ce sens ! Amitiés
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C
Salut Bruno<br /> Je n'ignore pas que les budgets ne sont pas extensibles, c'est pourquoi ces suggestions sont destinées à donner des pistes. Je doute fort que ces cinq titres soient décevants pour de futur(e)s lecteurs/lectrices.<br /> Amitiés.
P
Salut Claude, je voulais écrire le même billet. J'aurais juste ajouté Le dernier Lapon de Olivier Truc, Conséquences de Darren Williams, Cool de Don Winslow et Les apparences de Gillian Flynn. Finalement, je vais peut-être faire un copier coller ? Je plaisante ! Amitiés
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C
Salut Pierre<br /> Il y aura certainement d'autres romans &quot;majeurs&quot; dont je soulignerai la sortie en version poche, mais ces cinq-là m'ont paru incontournables.<br /> Tu as assez de talent pour ne pas faire du copier-coller, ou de la banale 4e de couv', je le sais bien.<br /> Amitiés.