19 mai 2008
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TAÏBO en 1968
Qu'on l'admette ou non, les révoltes de 1968 ont marqué notre époque. Quarante ans plus tard, on a largement évoqué
en France le mouvement de mai 68. Il ne faudrait pas oublier que la contestation fut internationale. Et souvent bien plus violente dans certains pays.
Né en 1949, Paco Ignacio Taïbo II est considéré comme le fondateur du nouveau roman policier mexicain. Depuis plus
d'un quart de siècle, sa réputation d'écrivain militant n'a cessé de grandir. Sans doute a-t-il même influencé une grande part du polar latino-américain. Nombreux sont les Prix littéraires
(amplement mérités) qui lui ont été attribués.
Dans “68”, publié aux éditions L'Echappée (www.lechappee.org), Taïbo raconte
les faits auxquels il participa. A l'époque, il prit des notes sur les évènements, espérant en tirer un roman plus tard. Sans doute est-il difficile de raconter un moment passionné de sa propre
vie. Aussi nous livre-t-il ici, par cette suite de textes, un témoignage vécu d'une belle intensité. Après la phase purement idéologique, vint l'organisation de la révolte, avant une répression
qui fit beaucoup de victimes. Quatre décennies ont passé, mais l'esprit perdure. Ce livre est préfacé par Claude Mesplède, lui-même militant fidèle à ses convictions.
Publié par Claude LE NOCHER
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Livres et auteurs
15 mai 2008
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Michael DiMercurio : “Immersion d'urgence”
(l'Archipel)
Pour les amateurs de thrillers où interviennent technologie et armement lourd, dans la lignée de Tom Clancy, le nouveau roman de Michael DiMercurio vient de sortir. C'est
le huitième titre publié en France, d'un auteur expert en la matière. On y retrouve Peter Vornado, héros apparu dans “Alerte : plongée immédiate” en 2005. Voici quelques mots sur ce
roman.
Au cours d'un exercice de l'OTAN, la Marine française dévoile le Vigilant, son nouveau sous-marin à la technologie
particulièrement sophistiquée. Mais bientôt, le fleuron des submersibles français est piraté par un groupe terroriste islamiste. Ils menacent de détruire Paris, et pointent les missiles du
sous-marin vers les Etats-Unis et la Russie. Malgré les réticences de l'Elysée, l'OTAN envoie sur zone deux submersibles américains. Burke Dillinger, l'un des commandants, possède une grande
expérience. Quant à l'autre, Peter Vornado, son sang-froid et sa bravoure sont indispensables pour cette périlleuse mission. Tous deux font preuve de détermination, pour combattre un ennemi qui
utilise toutes les ressources technologiques deu Vigilant. Un solide thriller, dans la tradition du roman d'action intense.
Publié par Claude LE NOCHER
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Livres et auteurs
15 mai 2008
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Un roman policier nordiste rencontre le succès en Corse
La collection « Polars en Nord » des éditions Ravet-Anceau s'exporte sur l'Île de Beauté : « Un Corse à
Lille », d’Éléna Piacentini, est plébiscité par la presse, les libraires et les lecteurs insulaires.
Premier roman de cette mère de famille lilloise d’origine corse, « Un Corse à Lille » retrace l’arrivée et les
débuts d’un policier bastiais dans la métropole lilloise. Paru début mars, il rencontre un succès inattendu en Corse, où son auteur a conservé ses attaches. Dès sa parution, ce roman a été
plébiscité par la presse locale. Une série d’articles élogieux a entraîné des commandes des libraires de Bastia et d’Ajaccio. Afflux imprévu pour l'éditeur, qui a dû s’adjoindre les services d’un
distributeur corse pour desservir les librairies insulaires. De son côté, Éléna Piacentini a profité des vacances de Pâques pour participer à plusieurs séances de dédicaces sur son île natale. En
quelques semaines, il s’est vendu autant d'exemplaires à Bastia et à Ajaccio qu’à Lille ou à Arras ! C’est la première fois qu’un polar nordiste connaît un tel succès hors de la région
Nord-Picardie.
Revue de presse corse
« Un esprit corse dans un décor lillois. Éléna Piacentini, c’est l’écrit qui tue!
» Corse Matin.
« Un polar dans les règles de l’art, mené tambour battant […] Éléna Piacentini a
réussi là un vrai roman, d’une lecture aisée, mais bourré de faits et d’actions. » Le Journal de la
Corse.
« Ce qui distingue ce roman policier, c’est le fait qu’il soit nourri par des valeurs
humanistes et habité de portraits de femmes qui, bien que dessinés en filigrane, en portent toute la trame. » www.porto-vecchio.fr
« Des bleus de l’île aux brumes du nord, un polar aux accents chtis agrémenté de quelques parfums de
maquis. » La Corse.
« Avec en prime dans cette ville qui dormait encore après une cuite monumentale, ce parler chti que le film
de Dany Boon vient de réhabiliter. » Corse Matin Bastia.
Publié par Claude LE NOCHER
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Infos et évènements
14 mai 2008
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Une initiative à soutenir
Marc Lizano vient de créer une collection de fascicules, intitulée “La petite bibliothèque de Maître
Pantagruel”. Le premier titre est un texte de Claude Bathany : “Être un auteur de romans noirs”. Il y met en perspective une fascination pour l'écriture et les inévitables clichés
avec lesquels le romancier doit composer. (Claude Bathany “Last Exit to Brest” Editions Métailié). On peut soutenir cette collection naissante en s'adressant à Marc Lizano, Fédération Française
de Comix, 60 rue Saint-Hélier, Rennes ou en consultant http://editionsffc.canalblog.com/
+ Cliquez sur le commentaire adressé par Marc Lizano...
Publié par Claude LE NOCHER
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Infos et évènements
11 mai 2008
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Quelques images du Festival "le Goéland Masqué", samedi 10 mai 2008. Le Prix du Premier Roman a été attribué à Yvon Coquil pour "Black
Poher" (Editions du Barbu).
Publié par Claude LE NOCHER
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Infos et évènements
9 mai 2008
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Du nouveau chez Coop Breizh
L'éditeur de Bretagne “Coop Breizh” publie déjà des auteurs reconnus, tels Hervé Bellec (“Un bon Dieu pour les ivrognes”) ou Gérard Alle
(“Les papys féroces”). Ce dernier annonce le lancement d'une nouvelle collection. Selon le principe poulpesque (un personnage récurrent, un auteur différent pour chaque aventure), voici que nait
un nouveau héros : Léo-Alistair Tanguy. Il s'agit d'un cyber-journaliste quadragénaire, menant des enquêtes itinérantes dans son combi Volkswagen fatigué lui servant de logement. Un rouquin
fouineur, s'intéressant aux faits de société, ennemi des injustices. Ses premières investigations ont pour cadre les régions bigoudène, malouine, et briochine. C'est le 20 mai 2008 qu'on en saura
davantage sur lui, à la sortie des trois premiers romans : “Les jeunes tiennent pas la marée !” de Gérard Alle, “L'immeuble flambe, le SDF brûle” de Sylvie Rouch, “Un fils à papa chez les
zonards” de Denis Flageul. Par ailleurs, on peut découvrir ces auteurs dans un recueil de nouvelles, publié chez le même éditeur :
“Quatre saisons sur la Rance” (Editions Coop Breizh, 2008) – un recueil de quatre nouvelles, illustrées
par Kim Rouch.
Printemps, par José-Louis Bocquet : Otages d'un embouteillage monstre au barrage de la
Rance, les automobilistes à cran en profitent pour règler leurs comptes, indifférents aux drames qui se nouent et se dénouent dans les voitures avoisinantes – Ete, par Gérard Alle :
Momo, le sans-abri, nous entraîne dans son antre et nous ouvre son coeur, tandis qu'à la Souhaitier, haut-lieu de pélerinage du temps des Terre-Neuvas, l'orage éclate apportant le déluge –
Automne, par Sylvie Rouch : De retour à Saint-Suliac pour l'ouverture de la chasse, le narrateur s'ouvre à son logeur du secret de famille qui l'a tenu éloigné du village depuis près de
vingt ans, et l'empêche de franchir le pas de la maison dont il vient d'hériter – Hiver, par Denis Flageul : Miné par la maladie, un écrivain tente de trouver répit et inspiration sur
les bords de la Rance. C'est sans compter avec le remords et la neige qui tombe sur le château du Chêne Vert – Les illustrations sont de Kim Rouch, qui vit et travaille aujourd’hui à
Saint Malo. Ses premiers carnets de peintre voyageur ont été publiés dans le magazine “Voiles et Voiliers” en juillet 1984. Depuis cinq ans, Kim Rouch arpente les rives de la Rance pour essayer
d’en capter l’atmosphère, les contrastes ou la lumière et remplit ses carnets de crayons réalisés sur le vif, d’aquarelles ou encore de pastels aux couleurs tranchées. Au fil des saisons, il nous
donne à rêver devant un clapot à la surface de l’eau, un bateau abandonné sur la grève, une voile sous le pont Saint Hubert, une averse de neige sur le Mont Garrot...
© Claude Le Nocher
Publié par Claude LE NOCHER
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Infos et évènements
7 mai 2008
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"Les enquêtes du Père Brown" de G.K.Chesterton
– chez Omnibus
Le père Brown figure parmi les grands personnages de la Littérature policière. Petit, rondouillard, avenant, ce
prêtre catholique du Sussex apparaît effacé, insignifiant. Avec son regard de myope et son encombrant parapluie, on le prend pour un ahuri. Cette allure médiocre cache un esprit affûté. Son
mode de réflexion est assez déroutant, toujours juste.
Les éditions Omnibus publient mi-mai 2008 l'intégrale des enquêtes du père Brown, présentée par Francis
Lacassin, expert en la matière. Cinquante savoureuses histoires, parues de 1911 à 1936, dans une traduction nouvelle ou révisée, plus deux nouvelles inédites. Une bonne occasion de
(re)découvrir un des héros majeurs du roman policier.
[ci-contre, édition anglaise Penguin Books, 1978 – Le comédien Kenneth More incarnait le Père Brown, dans la
version produite par ATV Networks Production]
Publié par Claude LE NOCHER
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Suspense Story
6 mai 2008
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FAJARDIE EST PARTI...
On annonce le décès de Frédéric H.Fajardie. Né le 28 août 1947 à Paris, il est mort le jeudi 1er mai 2008. Si, depuis quelques années, il se
consacrait davantage aux romans historiques (“Les foulards rouges”, Prix des Maisons de la Presse 2001, “La Tour des demoiselles” 2006, “La Lanterne des morts” 2007), Fajardie fut sans conteste
l'auteur qui marqua toute une génération de lecteurs – et influença bon nombre de romanciers. On souligne que Fajardie “fut de ceux qui renouvelèrent le roman policier français avec des histoires
violentes, subversives, ancrées dans les milieux populaires” (Ouest-France, 6/05/08). Ancien militant actif de mai 68, il publie son premier livre en 1979 : “Tueurs de flics”. Sa manière
d'aborder le roman noir, sans tabou vis-à-vis de la violence, est saluée avec enthousiasme par les spécialistes de l'époque (M.Lebrun et J.P.Manchette sont plus perplexes). Il a publié des
romans, souvent courts, toujours puissants, et quelques recueils de nouvelles – des textes d'une force remarquable. Héros de “La théorie du 1%”, l'iconoclaste commissaire Padovani apparait dans
plusieurs livres de Fajardie. Récompensé en 2001 par le Prix Paul Féval du roman populaire pour l'ensemble de son oeuvre, Fajardie reste un talentueux inclassable. Autrement dit, un véritable
écrivain. Peut-être s'était-il un peu écarté du milieu du “roman noir”, mais il y conservait un grand prestige. Son départ, quarante ans après mai 68, attriste tous ceux qui ont lu son
oeuvre.
Publié par Claude LE NOCHER
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Infos et évènements