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Marylinn Maurage : Portrait de femme à la tête de chien (In-Octavo)

Marylinn Maurage nous annonce la sortie de son nouveau roman, “Portrait de femme à la tête de chien” (Éd.In-Octavo). En voici la présentation : « Quand on vient de rater son Capes à cause d’une simple panne d’oreiller, les perspectives d’avenir ne sont pas réjouissantes. Que peut tenter Manon Melmann pour gagner sa vie ? Tailler les végétaux hirsutes des jardins de Paris ? S’improviser baby-sitter sans le moindre talent pour l’exercice ? Sous l’effet de circonstances inattendues, la voilà chroniqueuse radio. Le genre de tribune idéale, pense-t-elle, pour bazarder quelques clichés de la pensée facile. Mais c’était sans compter sur le succès croissant, la pipolisation, la bêtise et l’agressivité de ses contemporains. Elles font un tintamarre funeste, les trompettes de la renommée. Pour “Portrait de femme à la tête de chien”, la romancière a choisi Paris, le plus urbain des décors, le plus sauvage aussi... »

Marylinn Maurage : Portrait de femme à la tête de chien (In-Octavo)

Ce n'est pas parce que Marylinn Maurage n'écrit pas de polars, qu'il ne faudrait pas en parler. Native de Lorient, enseignante en Lettres, elle fait partie de ces auteurs possédant une écriture à la tonalité personnelle. Elle le prouva dès son premier roman, “Migrateur”, publié aux Éditions L’Arganier en 2006.

Réfugié clandestin venu de Russie, Vadim débarque en Bretagne et arrive à Rennes. Pour obtenir l’asile politique, il a préparé une version fausse de sa vie. Sa demande attendra. Le plus urgent est de se loger, de préférence chez une fille. La première nuit, avec Juliette, n’est pas vraiment excitante. Le deuxième soir, au club “Sex Dreams”, il rencontre la jeune Meilen et le provocateur Valentin. “Meil” est plutôt attirée par les filles. Vadim ruse afin de s’installer chez elle. Il cherche à la séduire. Elle garde une certaine distance. Meil joue dans une pièce de théâtre. Vadim devient stagiaire dans une boutique bio, où il est très apprécié des clientes mûres. Il découvre la population, ainsi que les traditions bretonnes, lors d’un séjour en presqu’île de Crozon avec ses amis. Plus il la connaît, plus Vadim se sent attiré par la jeune femme. La tournée théâtrale calamiteuse de Meil n’arrange pas leur relation. Le trio expérimente plusieurs manières hasardeuses de gagner du fric...

"Migrateur" n'était donc pas un polar, non. Néanmoins, les aventures de ce jeune Russe francophile sont riches en péripéties. Ici, rien n’est tragique. La tonalité du récit s’avère enjouée, actuelle, pleine de fantaisie, entraînante. Pour le héros, la dernière frontière difficile à franchir reste celle de l’amour. Parler crûment de sexe n’empêche pas les sentiments.

Il est plus que probable qu'on retrouve la tonalité originale de Marylinn Maurage dans “Portrait de femme à la tête de chien”, publié aux Éditions In-Octavo.

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L
la femme a la tete de chien est un roman qui ressemble beaucoup aux séries actuelles, une jeune femme actuelle tete en l'air, qui se retrouve toujours dans des situations rocambolesques, ca fait tres sex and the city.<br /> <br /> Jade
Répondre
C
Bonjour Michel<br /> En effet, c'est pour cela que je ne commente quasiment jamais les titres des livres. Dans le cas présent, il est probable que ce soit l'auteure qui l'ait choisi, car elle ne manque pas de fantaisie.<br /> Amitiés.
M
Le titre d'un livre ne fait pas partie du volet &quot;littéraire&quot; mais du volet &quot;commercial&quot;. C'est généralement l'éditeur qui l'impose, sauf peut-être à quelques &quot;poids-lourds&quot; dont le seul nom suffit à faire vendre.
C
Reste à savoir si elle a une &quot;tête de chien catégorie 2&quot; ou une &quot;tête en l'air catégorie publicitaire&quot;, non ? Faire une référence bidon à une série, d'ailleurs de qualité, montre que nous ne sommes ici guère en présence d'une lectrice.