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Luc Fivet a collaboré à l’écriture du roman “Museum”, avec Véronique Roy
(Fayard, 2006). Puis il a publié deux romans chez le même éditeur : “Total chaos” (2007)
et “Requiem” (2008 - réédité au Livre de Poche en 2010). Il crée aujourd’hui Les Volubiles, éditions
de livres numériques, où il présente ses deux nouveaux romans.
"Repentirs"
Boston, 1990. Une toile unique de Vermeer de Delft, "Le Concert", est dérobée dans des conditions rocambolesques à
l'Isabella Gardner Museum. Une récompense de cinq millions de dollars est promise à quiconque livrera une information aux enquêteurs. En vain… Paris, 2011. Des policiers spécialisés dans la
traque d’œuvres volées retrouvent le célèbre tableau dans un box crasseux des Puces de Saint-Ouen. La découverte provoque la stupeur dans le petit monde de
l'art. Aussitôt, les appétits s'aiguisent : historiens, marchands de tableaux, commissaires-priseurs et intermédiaires plus ou moins louches se bousculent autour de la toile. Tous sont ensorcelés
par le pouvoir magnétique du maître de Delft, le peintre le plus énigmatique de l'histoire. Et si "Le Concert", au-delà de son apparente douceur, n'était pas une simple œuvre d'art ? Eléonore
Mercoeur, la jeune conservatrice française de l'Isabella Gardner, et le redoutable expert François Regard partent sur les traces du secret de Johannes Vermeer. Quel mystère se cache derrière ces
personnages au visage impassible ? Les questions s'accumulent, les meurtres aussi...
"L’excès de bonheur nuit gravement à la santé"
Le capitaine Michel Ancône rumine son ennui dans la brigade des Stups d’un obscur commissariat de quartier.
C’est un excellent flic en dépit d’une incapacité
congénitale à respecter la voie hiérarchique doublée d’une regrettable inclination pour les solutions expéditives. Il se soigne auprès d’un thérapeute versé dans les pratiques bouddhiques, mais
les révélations védiques sont solubles dans la bouteille. Plus que jamais, son espoir de réintégrer la Brigade criminelle, dont il a été viré pour insubordination, relève de l’utopie. Si la belle
vendeuse du magasin de meubles orientaux daignait au moins remarquer son existence. Hélas, elle reste désespérément insensible à son charme, quand elle ne l’humilie pas en public. Tout irait donc
pour le pire si la jeune femme n’avait pas l’étrange idée de se faire égorger en pleine nuit sur son lieu de travail. Pour le capitaine Michel Ancône, la rédemption est proche. Mais le chemin de
l’illumination est long, escarpé et semé de cadavres…