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J'ai déjà consacré plusieurs chroniques à André Héléna (1919-1972), ainsi qu'à son roman “Le demi-sel”. Pourquoi ne pas lui rendre hommage encore une fois avec des romans noirs de belle qualité, publiés dans la collection Spécial-Police.
Les cailloux de l'illusion (1966, Éd.Fleuve Noir, Spécial-Police)
Le journaliste Étienne-Marcel Cary (dit Em Cary) est victime d'un accident de voiture, alors qu'il sortait de chez Solange Dumas en pleine nuit. Pas un accident puisque, selon le garagiste contacté, on lui a tiré dessus. Em Cary ne pense pas avoir d'ennemis décidés à l'abattre. Pour l'instant, inutile de s'adresser aux flics, d'autant que la voiture est celle de son collègue et ami Grégoire. Solange ne l'aidera pas à comprendre ce qui s'est passé, car elle a été assassinée. René Dumas, ex-mari de la victime, est un joueur et un violent, mais Em Cary ne l'imagine pas coupable. C'est pourtant ce suspect que les hommes du commissaire Morille vont interroger longuement.
Em Cary préfère suivre la piste du véhicule. Grégoire venait d'acheter cette voiture quelques jours plus tôt. À qui appartenait-elle avant ? À un nommé Marcel Crispin. Ce spécialiste des braquages de bijouterie, Em Cary le connaît bien. Justement, un vol de sept cent millions de francs, selon le propriétaire, vient d'être commis chez un bijoutier. Pas impossible que Crispin ait voulu doubler ses complices, et qu'on ait confondu Em Cary avec le truand. Le journaliste doit le retrouver, afin de vérifier son hypothèse et de disculper le mari de Solange. Ce qui ferait, en outre, un excellent article pour son journal. Em Cary possède une longueur d'avance sur la police. Mais la bande de Margutta n'est pas non plus inactive, recherchant aussi la piste de Crispin...
Neige au sang (1966, Éd.Fleuve Noir, Spécial-Police)
Deux bandes de truands, trafiquants de drogue : celle de Dicky, celle de Marc-Antoine. Ce dernier a envoyé ses hommes chez Jérémy –un vieil antiquaire– afin de mettre la main sur colis de drogue que l’homme allait recevoir. Mais l’affaire s’est mal passée : Jérémy a été tué, et le revolver de Victorien (un des malfrats) a été perdu. Pas perdu pour tout le monde, car M.Sylvain –un voisin rentrant ivre chez lui– a ramassé l’arme. Cette histoire risque d’entraîner du grabuge entre les bandes rivales (de Dicky, et de Marc-Antoine).
On demande à Em Cary un article sur le meurtre de l’antiquaire. Rien de passionnant à son goût. Ce qui l’est plus, c’est que Mme Sylvain a été assassinée. Tout désigne le mari, qui a laissé des empreintes à la fois sur l’arme et sur un verre. La police l’interroge, pense trouver le coupable idéal. L’ayant croisé peu avant, Em Cary ne croit pas en sa culpabilité. Quel rapport entre les deux morts par le même revolver ? Dans son journal, Em Cary prend la défense de M.Sylvain. Des articles qui inquiètent les deux bandes, lesquelles essaient de le mouiller dans un sale coup. Heureusement que le reporter peut compter sur Nicole, sa petite amie. Em Cary apprend que Mme Sylvain fréquentait un nommé Serge dans une salle de bal. Serge le met sur la piste de Boris, dernier amant en date de Mme Sylvain. Dans le même temps, Victorien tente de récupérer la drogue grâce à l’aide de Boris. Après s’être fait tirer dessus, Em Cary trouvera peut-être le moyen de faire arrêter à la fois Marc-Antoine et Dicky…