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1914 – 1944 – 2014. Cette année étant celle de la commémoration des guerres d'hier, il est naturel que la revue L'Indic y consacre un dossier. D'autant que quantité de polars sur fond de guerre jalonnent l'histoire de la Littérature policière. Dans ce n°17, on lira donc le “Dossier Guerres” confectionné par Julius Marx, Sylvain Forge, Jocelyne Hubert, Geoffroy Domangeau, Emeric Cloche, Alexandre Clément, et Caroline de Benedetti. Soulignons que ce dossier comporte une interview de Sam Millar, qui ne masque pas son sentiment sur l'Irlande du Nord, pas exactement libre selon lui. “Policiers sous l'occupation” donne l'occasion d'évoquer le livre de Jean-Marc Berlière sur ce sujet épineux. Dans ce numéro, la rubrique “Garde à vue” présente une interview de Carlos Salem. Autre atout de ce n°17 de L'Indic : “Scoop” nous invite à une visite au commissariat Waldeck Rousseau, avec Jean-François Pasques.
Par ailleurs, on y retrouve les rubriques habituelles :
Sévices : Les mots-croisés de Jacques Mailhos
Bande Originale : par Emeric Cloche
Focus : Jeux de pouvoir, la série State of play, par Caroline de Benedetti
Affaires classées : Le virus, Lionel White, par Julius Marx
Dernière séance : U.S.A. Guerres à domicile, par Julien Védrenne
Verdict : Premier sang, David Morrell - Les impliqués, Zygmunt Miloszewski - Sale temps pour le pays, Michaël Mention - Sympathy for the devil, Kent Anderson - La bombe des mollahs, Paul Fauray - Impact, Philip Kerr - La cote 512, Thierry Bourcy - Vox / Cobra, Dominique Sylvain - Les anagrammes de Varsovie, Richard Zimler - African Tabloïd, Janis Otsiemi - La grande peur du petit blanc, Frédéric Paulin
L'Indic – Abonnement : 18 euros les 3 numéros - règlement par chèque à l'ordre de Fondu Au Noir, 2 rue Marcel Sembat - 44100 NANTES
Je me permettrai juste une observation négative concernant une chronique de la rubrique Verdict, consacrée à “African Tabloïd” de Janis Otsiemi. Que JD, qui signe ce texte, n'ait pas aimé ce roman, c'est parfaitement son droit. Il n'apprécie ni le langage, ni le scénario, et trouve le résultat décevant. C'est très surprenant, mais surtout fort peu étayé dans sa critique. Ce qui rend cette chronique ridicule, c'est son final. Comparer “African Tabloïd” de Janis Otsiemi avec “Zulu” de Caryl Férey, c'est le comble de l'absurdité, de la niaiserie. Chaque auteur suit sa propre inspiration, développe son écriture personnelle, traite ses sujets à sa manière. “Comparaison n'est pas raison” dit le proverbe. C'est même ici nier l'originalité de chacun. Mais il se peut que JD n'aime que les polars estampillés “roman noir approuvé par Caryl Férey”.