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13 novembre 2013 3 13 /11 /novembre /2013 05:55

Gérard Dreuil est marié à Dorothée, propriétaire d'une maison de couture. Plus âgée que lui de six ans, son épouse fait preuve d'un caractère directif, possessif. Bien difficile à supporter, mais Gérard s'en accommode autant que possible. Dorothée a décidé un voyage en Espagne. Par hasard, dans un cabaret de Barcelone, Gérard retrouve Pascale, son ancienne petite amie, qui est toujours chanteuse. Elle l'entraîne dans une bodega du barrio chino, où ils évoquent ensemble leur passé commun. Ces retrouvailles font-elles vraiment plaisir à Pascale ? Elle semble avoir tiré un trait sur cette époque. Elle disparaît sans laisser ses coordonnées.

Un indice permet à Gérard de penser qu'elle va bientôt se produire aux Baléares. Avec habileté, il convainc Dorothée d'y séjourner. Il ne tarde pas à retrouver Pascale. Le couple se donne des rendez-vous nocturnes sur la plage. La jeune femme avoue à Gérard la vraie raison pour laquelle elle le quitta, quelques années plus tôt. Peut-être que si Gérard n'était pas marié, Pascale accepterait de revenir vivre avec lui ? Sans doute lâcherait-elle son actuel compagnon, Perez de Faber ? Gérard profite d'utiliser certaines circonstances pour éliminer son épouse. Pas de risque, puisque le rapport officiel conclut au simple accident.

De retour à Paris, Gérard apprend qu'il hérite de tout, y compris d'une assurance-vie dont il n'avait jamais entendu parler. Cazoulès, l'enquêteur de la Compagnie, imagine que Gérard a assassiné Dorothée pour toucher cette importante somme de l'assurance-vie. De son côté, Gérard est reparti à Barcelone, espérant y retrouver Pascale, qui a encore disparu. Il va devoir affronter Perez de Faber, un adversaire coriace qui souhaite conserver à tout prix la jeune femme auprès de lui. Se cacher de la police dans le barrio chino ne suffira sans doute pas à Gérard pour s'en sortir...

Michel Lebrun : Un soleil de plomb (1958)

Petit hommage au romancier Michel Lebrun (1930-1996). “Un soleil de plomb” fut publié en 1958 dans la collection Un Mystère. Un de ses excellents titres, qui a été réédité en 1987 aux éditions Le Rocher (Les maîtres de la Littérature policière). On le trouve aussi chez Le Masque, (Les maîtres du Mystère). Un suspense fluide et intense à la fois, dans la meilleure tradition du polar.

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commentaires

J
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T
Bonjour, (re-bonjour)<br /> <br /> Je possède ce livre dans ma biblio antique, j'adore la collection Presse de la cité.
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T
Oui, Claude, tout à fait ! ça donnait plus qu'envie ! <br /> Bonne journée.
C
Eh oui, Cannibal, pour les passionné(e)s, les bonnes vieilles couvertures illustrées/dessinées ajoutent à notre plaisir. Charme rétro, certes, mais qui &quot;invitait&quot; déjà les lecteurs à découvrir le livre. D'ailleurs, certains romans de Megan Abbott dans leur version américaine sont illustrés ainsi, à l'ancienne. Et quelques graphismes photos de couvertures actuelles se rapprochent quelquefois du dessin.<br /> Amitiés.
T
Re-bonjour, Claude,<br /> <br /> Oui, je possède aussi les Perry Mason, c'est mon autre marotte, en plus de Sherlock Holmes, d'ailleurs, il ne m'en manque plus que quelques uns, les plus difficiles à trouver.<br /> <br /> Les couvertures sont super, c'est aussi pour cela que j'ai une tendresse particulière pour la collection à l'éléphant.
C
Sois pas jaloux, Serge !<br /> J'ai pu vérifier qu'un certain nombre de personnes disposant d'un bureau à leur domicile l'ont disposé de façon très pragmatique, tout nickel rien qui dépasse... Ce n'est pas exactement mon cas, mon bureau est, disons, très &quot;chargé&quot;... Par contre, et depuis longtemps, les collections évoquées ici sont rangées autour de moi. (G.J.Arnaud, Brice Pelman, J.P.Ferrière, M.Lebrun, ayant droit à ses étagères spécifiques). Mes Série Noire sont un peu plus &quot;planquées&quot;, dans leur armoire murale, mais faciles d'accès. Vivre au milieu des livres que j'aime, c'est un de mes privilèges.<br /> Amitiés.
S
Décor quotidien!!!...<br /> Heureux veinard (pléonasme assumé autant qu'envieux...)<br /> Amitiés.
C
Ah, la collection Un Mystère avec son logo au &quot;petit éléphant&quot; ! Si je suis un admirateur du Fleuve Noir Spécial-Police, celle collection des Presses de la Cité est presque autant chère à mon cœur. J'ai la chance d'en posséder une belle quantité, en particulier les Perry Mason. D'ailleurs, ces deux collections font partie de mon décor quotidien. Ben oui, quand on est maniaque... ou passionné, on ne s'en lasse jamais. <br /> Amitiés.
O
C'est vrai Claude<br /> Michel Lebrun m'a incité à parler des romans policiers, je l'ai écouté et ai réussi à proposer à des radios des émissions. Bon je vais pas m'étendre, mais c'est le premier qui a répondu favorablement pour un entretien qui avait été réalisé sur une cassette audio transmise par la poste... Et j'avoue qu'à chaque fois, je me suis inspiré de Michel Lebrun par l'humour dans mes chroniques (enfin j'essaie) et en ne voulant pas démolir un livre que je n'avais pas forcément aimé car il faut savoir respecter les auteurs, mais également avec les anniversaires du jour et des citations. Voilà...<br /> Amitiés
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C
Salut Serge<br /> Oui, il y avait une belle vivacité d'écriture, une réelle fluidité du récit, dans les romans de Michel Lebrun. Qui tranche avec l'opacité constatée souvent dans les romans actuels. Eternelle question autour des rééditions, qui seraient pourtant justifiées. Car, au risque de me répéter, Lebrun fut un de nos grands romanciers populaires, auquel il est bon de rendre hommage régulièrement. Amitiés.
S
Salut Claude.<br /> Parler de Michel (que j'ai un peu connu fin 70's début 80's, avec un quasi inconnu nommé Guérif, lorsque j'animais un ciné-club) c'est aussi hélas constater l'absence de rééditions d'un auteur protéïforme et non démodé (grâce à la rapidité et la limpidité de son style essentiellement). Paul a raison: l'homme avait de la classe dans sa simplicité. <br /> Amitiés.
C
Oui, citations et anniversaires figuraient dans les Almanachs de Michel Lebrun, ainsi que des thématiques souvent enjouées.<br /> Certes, nous ne pouvons pas accorder un &quot;Coup de cœur&quot; à chaque roman que nous lisons (d'ailleurs, certains points de vente en abusent). Mais, même si nous avons moins aimé, peut-être par goût personnel en réalité, pourquoi s'acharner ? Restons honnêtes.<br /> Bienveillance n'est pas complaisance, telle est ma devise.<br /> Amitiés.
O
Encore moi<br /> J'ajoute que j'ai bien connu Michel Lebrun, ayant longuement discuté avec lui lors de nombreux festivals. Ma première année à Reims, alors que j'étais perdu et que je ne connaissais personne, il m'a pris un peu sous son aile, me présentant à des auteurs, car pour lui, le principal était de côtoyer les lecteurs et ne pas rester en vase clos. D'ailleurs j'ai eu de nombreux entretiens avec lui dont un que j'ai publié sur mon blog et un dans la revue Polar. Un grand monsieur et personnellement j'ai été profondément touché lorsque j'ai appris son décès en juin 1996.<br /> Amitiés
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C
En effet, mon cher Paul, on peut lire ou relire tes entretiens avec Michel Lebrun, que tu as bien connu :<br /> http://leslecturesdelonclepaul.over-blog.com/article-entretien-avec-michel-lebrun-hommage-107192310.html<br /> http://leslecturesdelonclepaul.over-blog.com/article-michel-lebrun-un-entretien-114886137.html<br /> Tant pis si ça parait prétentieux, mais il existe une sorte de filiation entre ce qu'il développa autour de la Littérature policière (ses Almanachs, la revue Polar) et ce que nous faisons aujourd'hui. Il m'est arrivé souvent de relire ses chroniques. S'il y en eût de plus sévères, il n'était jamais malveillant, me semble-t-il. Pas d'esprit négatif, mais une envie de mettre en valeur les polars. De partager sans doute, comme nous le faisons modestement à notre manière. Amitiés.
O
Bonjour Claude<br /> Lire Lebrun c'est mettre un peu de soleil dans sa bibliothèque...<br /> Amitiés
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C
Puisque la météo nous annonçait une belle journée de soleil sur la Bretagne, ça m'a donné envie de sortir ce titre de mes archives. Amitiés, mon Paul.
M
Bonjour Claude,<br /> J'ai lu pas mal de Michel Lebrun dans les années 70/80, la plupart, je crois. Une œuvre solide, un document sociologique sur l'époque, les classes moyennes principalement. <br /> Sans oublier l'indispensable &quot;Almanach&quot;, et tout ce qu'il a fait pour le polar....<br /> Quelqu'un que j'aurais aimé connaître...<br /> Amicalement,<br /> Max
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C
C'est aussi un des grands regrets de ma vie, Max ! Car Michel Lebrun est parti trop tôt...<br /> Tu fais bien de souligner l'aspect sociologique non négligeable dans beaucoup de romans de Michel Lebrun. Certes, on n'est pas dans l'esprit Manchette, mais les milieux et les personnages sont habilement décrits. Tiens, ça me fait penser à un de ses romans publié la même année 1958, &quot;La caravane passe&quot;, qui évoque les coulisses du Tour de France... si c'est pas du témoignage, ça !<br /> Amitiés.
P
Bonjour Claude <br /> Je ne connais pas , je prends note de ce titre..<br /> Belle journée <br /> Amitiés.
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C
Bonjour Patrick<br /> Comme il existe en trois versions, tu as des chances de retrouver ce roman sans trop de difficultés. Un des très bons titres de Michel Lebrun. Amitiés.
L
Salut Claude ! <br /> En plus d’avoir aimé les romans de Michel Lebrun dans lesquels je retrouve en les relisant (ils sont bien usés pourtant…) toute ma jeunesse, je lui dois d’avoir publié dans la revue Polar, numéro 12, un de mes premiers textes « Complainte » traitant des vieux polars des années cinquante et d’André Héléna, réédité dans la même revue, numéro 23, grâce à Alfred Eibel. Alors, le plaisir que tu peux me faire… ! Tu ne peux pas t’imaginer… ! Mais je crois que si. <br /> Merci.
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C
Bonjour Louis<br /> J'avais consacré dès le début d'Action-Suspense (18 janvier 2008) un &quot;Florilège&quot; à quelques titres de Michel Lebrun : http://action-suspense.over-blog.com/article-15771318.html<br /> Avec &quot;En attendant l'été&quot; et &quot;Un soleil de plomb&quot;, je reprends cet hommage à celui qu'on doit avant tout considérer comme un grand romancier populaire... même si son activité de rédac'chef de la revue Polar et autres Almanachs sont davantage dans les mémoires. Encore et toujours, j'évoquerai Michel Lebrun ou André Héléna, des auteurs qui ont vraiment compté pour moi aussi.<br /> Amitiés.

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