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Adieu Georges Lautner !

Adieu Georges Lautner !

Fernand Naudin ; sa nièce Patricia et son époux Antoine Delafoy ; maître Folace, notaire ; Les frères Volfoni, Raoul et Paul ; Pascal et Bastien, premières gâchettes du milieu et quelque peu cousins ; Théo l'Alémanique ; Jean le majordome ; La grande sauterelle, sa sœur Églantine Michalon et son regrettable époux Léonard Michalon ; Théobald Dromart, dit Le Monocle ; la légion des espions d'opérette ; la troupe des truands improbables ; et tous les seconds rôles incontournables du cinéma français... ont le vif regret de vous annoncer le décès, ce 22 novembre, de Georges Lautner (1926-2013). Le public populaire se joint aux amis du cinéaste pour saluer cet artisan qui nous offrit des films divertissants, dont on ne se lasse jamais. Merci monsieur Lautner.

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T
Ne nous fâchons pas, les Tontons, les Barbouzes, que de films cultes.
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C
Dès que l'on risque la morosité, un seul remède : revoir un film de Georges Lautner de cette grande époque ! Oui, nous restons fans de ces comédies policières ! Amitiés.
V
J'sais pas si Oncle Lautner est à l'aise avec le Grand Manitou, une harpe en pognes pour chanter ses louanges, parce qu'on vous l'a pas dit, mais là haut, c'est l'enfer! Tu passes tes journées à cirer les pompes du Créateur, comme y s'prénomme lui même, et à essayer de coincer une beauté dans les coins et vu que les anges sont asexués...tu vois le dilemne! Non, valait mieux rester là, à nous régaler encore cinquante balais avec, pourquoi pas, "Le retour des Tontons Flingueurs". Les Amerlocks le font bien, eux. Bon, d'accord, des fois, le poids de la réalité l'emporte sur le désir bien humain de rester en vie, alors adieu, monsieur Lautner, heu, Sir, pardon.
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C
Bonjour... Bel hommage à un sacré cinéaste !<br /> Dès ce lundi, j'évoquerai un roman qu'il transposa au cinéma. Bien moins connu que &quot;Les tontons flingueurs&quot;, sans Audiard au dialogue, mais qui ne manque pas d'intérêt.<br /> Amitiés.
J
Bien sur tu as trouvé de suite, c'est l'homme de la Pampa qui m'y a fait penser. Mais j'ai rencontré GL au salon de Drap il y a deux ans et il était impressionnant de gentillesse, quand je lui ai parlé de Ventura, Delon, Belmondo et Gabin qu'il avait dirigé, de la musique du Pacha de Gainsbourg, il avait les yeux qui brillaient, et moi le coeur tout chaud. Il les revoyait, et pas en noir et blanc, je lui ai parlé des décors du Pacha, le bureau de Gabin tout ça, et ça l'a ému aussi, ce détail, enfin voila. Il méritait vraiment ce bel hommage. Quand à Verneuil, tu sais que j'ai l'affiche du &quot;Clan...&quot; au dessus de mon lit : ) ( et je ne parle pas de &quot;Peur...&quot; que j'ai vu douzemillfois.) (Ennio aux manettes encore)<br /> Amitiés zossi<br /> job
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C
Ah, Serge, tu as oublié un titre de Georges Lautner, adapté d'un roman publié au Fleuve Noir... J'en parle dès ce mercredi, en hommage à ce cinéaste. Amitiés.
C
Salut Serge<br /> Je ne cache pas que les dialogues, d'Audiard mais aussi de quelques autres de sa génération, me font frissonner de plaisir. Tu ne l'ignores pas, pendant longtemps il fut préférable de ne pas encenser ni défendre ces films-là. Films populaires donc médiocres, aux yeux de certains intellos (ou prétendus tels). Puis, voilà peut-être vingt-cinq ans, guère plus, la logique s'imposa : oui, c'étaient de sacrés films. <br /> Je suis en train de relire un des quatre titres que tu cites (mais lequel ?). On en reparlera sous peu (eh eh).<br /> Amitiés.
S
Salut Claude.<br /> Dis-voir, tu es un cinéphile qui s'ignore, cachottier,va... Dans une autre veine, Lautner a adapté Richard Matheson (&quot;Les seins de glace&quot;), Francis Didelot (&quot;Le septième juré&quot;) et... deux auteurs du Fleuve Noir: Jack Murray (&quot;Marche ou crève&quot;) et M.G. Braun (&quot;En plein cirage&quot;).<br /> Amitiés.
C
Ah, &quot;Le pacha&quot; !<br /> Robert Dalban : &quot;Quand on a cravaté Jo les Grands Pieds... Tous les deux, on lui doit quelque chose au Grands Pieds. Toi, de l'avancement, et moi six mois d'hosto. Alors excuse-moi si ce matin, j'ai quitté la piste&quot;<br /> Jean Gabin : &quot;Quand on mettra les cons sur orbite, t'as pas fini de tourner.&quot;<br /> Chantons ensemble Gainsbourg, &quot;Requiem pour un con&quot; :<br /> Écoute les orgues<br /> Elles jouent pour toi<br /> Il est terrible cet air là<br /> J’espère que tu aimes<br /> C’est assez beau non<br /> C’est le requiem pour un con<br /> <br /> Je l’ai composé spécialement pour toi<br /> À ta mémoire de scélérat<br /> C’est un joli thème<br /> Tu ne trouves pas<br /> Semblable à toi même<br /> Pauvre con<br /> <br /> Voici les orgues<br /> Qui remettent ça<br /> Faut qu’t’apprennes par cœur cet air là<br /> Que tu n’aies pas même<br /> Une hésitation<br /> Sur le requiem pour un con<br /> <br /> Quoi tu me regardes<br /> Tu n’apprécies pas<br /> Mais qu’est-ce qu’y a là-dedans<br /> Qui t’plaît pas<br /> Pour moi c’est idem<br /> Que ça t’plaise ou non<br /> J’te l’rejoue quand même<br /> Pauvre con<br /> <br /> Écoute les orgues<br /> Elles jouent pour toi<br /> Il est terrible cet air là<br /> J’espère que tu aimes<br /> C’est assez beau non<br /> C’est le requiem pour un con<br /> <br /> Je l’ai composé spécialement pour toi<br /> À ta mémoire de scélérat<br /> Sur ta figure blême<br /> Aux murs des prisons<br /> J’inscrirai moi-même : « Pauvre con »<br /> Amitiés.
V
Triste nouvelle en effet ...
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C
Fort heureusement, l'œuvre de Georges Lautner lui survivra, pour tous les passionnés que nous sommes, Valérie !<br /> Amitiés.
C
Salut Jacques-Olivier<br /> Je ne voudrais pas jouer le contradicteur mesquin, le pointilleux réprobateur, puisque tu évoques l'époque et non le défunt... C'est un dialogue de Michel Audiard, qui ne vient pas d'un film de Georges Lautner, mais de &quot;Le cave se rebiffe&quot; de Gilles Grangier. Belle collection de perles audiardesques dans celui-là aussi, en effet. Dans &quot;Cent mille dollars au soleil&quot; (de Verneuil), nous en retrouverions quelques-unes, également.<br /> Amitiés.
J
Le fameux &quot;homme de la Pampa&quot;. je vous en mets une, mais c'est un piège, en hommage à cette époque: <br /> <br /> Le Dabe : Je t'envoies un mec cette semaine.<br /> <br /> Mme Pauline : A quoi qu'j'le reconnaîtrai ?<br /> <br /> Le Dabe : Un beau brun avec des petites bacchantes, grand, l'air con.<br /> <br /> Mme Pauline : Ça court les rues les grands cons...<br /> <br /> Le Dabe : Oui, mais celui là c'est un gabari exceptionnel. Si la connerie se mesurait, il servirait de mètre étalon, il serait à Sèvres <br /> <br /> Bon j'avoue elle est facile.<br /> job
P
Grande tristesse dans le monde du polar. Ma sonnerie du téléphone est celle des Tontons Flingueurs et elle restera comme ça. &quot;Les cons, ça ose tout, c'est même à ça qu'on les reconnait&quot;. C'est tout de même imparable ! Il va pouvoir de fendre la poire avec son ami Audiard. Amitiés
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C
Ah, Pierre, il y en a tant des répliques qui nous reviennent :<br /> &quot;Je te dis pas que c'est pas injuste, je te dis que ça soulage&quot; dit l'Allemand, qui a fait croire que les frères Volfoni étaient coupables. <br /> &quot;J'ai même conduit un char Patton&quot; dit Fernand Naudin - &quot;C'est pas ma marque préférée&quot; répond l'Allemand. <br /> Et tellement d'autres... Sans oublier l'aspect technique, la multiplication des images, mise en valeur par le montage-découpage de Michèle David. Et les &quot;plop plop&quot; des silencieux, inventés pour Le Monocle, et repris à chaque fois, ensuite...<br /> Bon sang, quelle époque créative !<br /> Amitiés.