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11 septembre 2009 5 11 /09 /septembre /2009 06:25
 

Voici les rendez-vous d’automne de Pierre Hanot, auteur de Les clous du fakir (Fayard Noir), présélectionné pour le Prix Polar 2009 de Cognac, en octobre.


LA COURNEUVE (93) "Village du livre" de la Fête de l'Huma, les 12-13 septembre - NANCY (54) "Le livre sur la place", les 18-19-20 septembre - DRAP (06) "Polar à Drap", les 26-27 septembre - LONGWY (54) "Les ailes du livre", les 3-4 octobre - LE MANS (72) "La 25e heure du livre", les 10-11 octobre - COGNAC (16) "Polar & co le salon", les 16-17-18 octobre - BRIVE (19) "Salon du livre", les 6-7-8 novembre - COLMAR (68) "Salon du livre", les 21-22 novembre.

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8 septembre 2009 2 08 /09 /septembre /2009 06:18
 

Elena Piacentini a publié "Un corse à Lille" et "Art brut" dans la collection Polars en Nord, deux romans qui connaissent un succès certain. Elle répond à quelques questions pour Action-Suspense.

Pouvez-vous nous présenter en quelques lignes votre héros, le Cdt Pierre-Arsène Leoni, de la PJ de Lille ?

Elena Piacentini : La trentaine, Leoni est un beau brun aux yeux verts. Physiquement, il est irréprochable et célibataire ! Quitte à passer de nombreuses nuits blanches avec un homme… Pour ce qui est du caractère, il est encore perfectible, comme beaucoup de ses congénères, du reste. Abandonné par son père, orphelin de mère, il a été élevé par sa grand-mère maternelle, une femme généreuse au caractère bien trempé, à laquelle il voue un amour inconditionnel. Il est le fils non reconnu et le légataire d’un homme qui a fait fortune. Cette filiation, cet héritage l’encombrent et le façonnent tout à la fois : ils sont à l’origine de sa vocation de flic. C’est un homme dont l’obsession du contrôle cache de nombreuses failles qui se dévoileront au fil de ses enquêtes. Animé de valeurs fortes, Leoni agit avec un sens du devoir et de la justice poussés à l’extrême, ce qui le rend rigide et prompt à enfreindre les règles. En tant que commandant, il sait faire preuve de souplesse et d’écoute. C’est un "patron" un brin protecteur qui assume pleinement la responsabilité de ses actes. Enfin, il glisse en permanence sur le fil ténu, tendu entre la nostalgie du départ et l’espérance du retour : il demeure un corse qui s’est absenté de son île.

Pourquoi avez-vous choisi d’écrire des polars ? Et dans ce cadre, vous sentez-vous plus proche du roman d’enquête ou du roman noir ?

E.P. : C’est un petit peu comme en cuisine : lorsque que l’on aime déguster et partager, vient un moment où l’on a envie de passer derrière les fourneaux. Mon arrière grand-père adorait raconter des légendes sombres et inquiétantes à la veillée. Ma grand-mère me régalait d’anecdotes extraordinaires du temps de sa jeunesse. Enfant, j’ai dévoré le bel Arsène, Rouletabille, le Comte de Monte Cristo et enfin Poe et Barjavel. Ma bibliothèque craque et je serais bien en peine de classer mes livres par genre. Je ne retiens finalement que deux catégories : ceux qui m’ont embarquée "parce que c’était eux et parce que c’était moi" et ceux dont j’ai oublié l’histoire ou les héros. Le polar offre un espace de liberté qui me convient parfaitement. De l’humour au sordide, toute la palette des émotions et des sensations est permise. Alors pourquoi s’enfermer dans un genre ? Je serais bien en peine de procéder à la classification de mes deux titres, je laisse ce soin aux spécialistes qui s’y entendent mieux que moi.

Votre premier titre, "Un Corse à Lille", a connu rapidement un beau succès. Une belle satisfaction, quand on publie son premier roman ?

E.P. : Soulagement serait le terme le plus approprié ! Si les lecteurs avaient boudé Leoni, il aurait sans nul doute disparu prématurément ! Je considère cette aventure comme un encouragement à persévérer et à m’améliorer, en tous cas tant que le plaisir d’imaginer des histoires est au rendez-vous. J’ai écrit ce premier livre pour relever un défi lancé par mon mari. J’ai éprouvé de la satisfaction lorsque j’ai clos le chapitre final, du bonheur lorsque j’ai reçu la réponse positive de mon éditeur, de la fierté lorsque j’ai offert le livre à ma grand-mère (je le lui ai dédié). Cette période d’euphorie a été suivie d’une période de doutes. Les doutes sont toujours là ! Heureusement, mes amis et lecteurs fidèles, de Lille et de l’île, sont là pour les adoucir. Leoni a réussi à franchir la Méditerranée (dans le sens Continent-Corse les péripéties du voyage sont surmontables !), finalement, il me ressemble un peu, il aime les voyages tant que le retour demeure possible.

Être Corse suppose une forte identité, un grand attachement à votre région. Il s’y développe aujourd’hui un vrai mouvement culturel (Corsica polar) avec des auteurs actifs et solidaires ?

E.P. : L’identité est un questionnement sans fin auquel chacun apporte sa réponse singulière, elle est aussi et surtout un formidable terreau en matière de création. Chaque région du monde possède sa petite musique intérieure, son rythme. Ils sont incomparables, indispensables et infiniment plus subtils que les clichés dont on les affuble. A la fin des années 70, porté par un large élan associatif, la Corse est entrée dans le "reaquistu" (réacquisition), un mouvement qui a réensemencé tous les secteurs : histoire, musique, chant, arts populaires, traditions, littérature… Près de trente ans plus tard, la diversité des auteurs et des genres témoignent, comme dans d’autres régions d’ailleurs, d’une belle vitalité : la moisson est florissante.

Le salon organisé à Ajaccio par Corsicapolar est un exemple de cette richesse et de la solidarité qui anime ses membres. De nombreux auteurs ont notamment participé à l’élaboration d’un recueil de nouvelles policières dont le produit de la vente est entièrement reversé à l’association Handi 20, pour l’achat de fauteuils permettant aux enfants handicapés d’accéder aux plages. Lors du dernier salon Corsicapolar, un auteur qui venait de publier son premier roman confiait à Elisabeth Milleliri (qui a commis "Caveau de famille" et "Comme un chien dans la vigne" il y a quinze ans et qui - mille fois hélas - ne publie plus ) : "C’est en lisant tes livres, que j’ai osé écrire un polar dont l’action se déroule en Corse". Les éditeurs dits "régionaux" ou les coopératives d’auteurs offrent aux lecteurs des univers riches et bariolés qui rompent avec la monotonie d’une production standardisée.

L’action de mes romans se passe essentiellement à Lille. Mon personnage principal, sa grand-mère sont corses. Certaines phrases sont écrites en langue corse et traduites en bas de page. A Lille, mes romans sont classés au rayon "régional". C’était également le cas en Corse pour "Un Corse à Lille". Depuis la sortie de sa deuxième enquête, dans la plupart des librairies corses, Leoni a déménagé au rayon polar, c’est là qu’est sa place. La formulation de "roman régional", les adjectifs réducteurs, ont le don de me hérisser car ils induisent trop souvent une hiérarchisation qui n’a pas lieu d’être : régional, national, international, universel. En tant que lectrice, je me moque de savoir où se déroulera l’action, ce qui m’importe, c’est de cheminer dans l’imaginaire d’un autre. Les polars dits "efficaces", formatés version films d’action à l’américaine m’ennuient, voire m’agacent lorsqu’ils sont écrits par des français. C’est sûrement pour cela que j’aime autant les histoires de Camilleri : nul autre que lui ne pourrait les écrire et les accommoder avec autant de bonheur. En littérature, comme dans la vie du reste, la sincérité, la justesse sont pour moi essentielles. Ecrire un polar qui se déroulerait à New York ou Oslo serait pour moi une imposture. Cette démarche relève davantage du marketing que de la création. Tant pis pour les grandes lois économiques qui régissent l’industrie du livre ! Pour mes voyages littéraires, je préfère les chemins de traverse aux circuits des Tour Operators.

Quel que soit l’adjectif dont on qualifie mes romans policiers, une chose demeure certaine : je suis corse et je suis attachée à la région du Nord qui m’a accueillie. C’est dans le petit village où j’ai grandi que je me sens reliée au reste du monde. Si d’autres considèrent l’insularité comme un enfermement, je la vis comme une passerelle, une porte ouverte sur des milliers d’ailleurs. Là-bas, je me sens héritière et passeuse. J’ai la chance, dans ce monde dément, d’appartenir à un bout de terre où les arbres, les pierres, les sentes oubliées ont une histoire à me raconter. Il y a quelque chose de sacré dans le rapport que j’ai à mon île, à la beauté qu’elle offre au regard. C’est sans doute la raison pour laquelle j’ai besoin d’un certain esthétisme dans mes romans et dans mes lectures. J’imagine que tous les auteurs dont les racines sont profondément ancrées auraient la même histoire d’amour à raconter.

Préparez-vous une future aventure du Cdt Léoni ? Quelques détails ?

E.P. : Oui, j’en suis au dernier quart, le plus excitant et le plus décourageant ! Il me faudrait quinze jours, totalement seule, quelques litres de glace et du vin blanc de Corse ! Si je pastichais le site de présentation du dernier roman de Marc Levy, cela pourrait donner quelque chose dans le style :

« Lui, c’est un enquêteur tenace perdu dans les brumes septentrionales, il enquête sur un meurtre aussi horrible qu’insensé. Elle, c’est un pétulant médecin légiste fuyant une histoire aussi brève qu’enflammée. Elle cherche à s’évader dans l’hémisphère sud, mais la curiosité la met sur la piste d’une bien étrange histoire de famille.»

Il y a des aéroports, des voitures, un bateau mais pas d’avion ni de vélo. Il y a des bêtes mais pas d’animaux. Il y a des Corses, des Normands, un Niçois, un Italien, une Belge et beaucoup de Lillois… Il ne changera pas la face du monde mais apportera, je le souhaite, du plaisir tout simplement. Le premier chapitre s’ouvre sur une ville du Brésil, le dernier pourrait bien se clore sur un petit village en Corse. Ou ailleurs, qui sait ? Les personnages principaux flirteront avec leurs limites, la légiste flirtera avec… mais je n’en dit pas davantage. Plus sérieusement, j’explore dans ce troisième volet la face la plus sombre de Leoni. Je me fais plaisir en me baladant, en espérant de tout cœur que ce plaisir sera partagé par tous ceux qui ont déjà été séduits par les aventures du "Corse du Nord"...

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3 septembre 2009 4 03 /09 /septembre /2009 12:07

3e Festival du polar à Drap (06, à côté de Nice), les samedi 26 et dimanche 27 septembre 2009, salle M. Thorez. Le thème de l’année est « le polar Italien ». Salon du livre, animations et débats sont programmés.

Les auteurs annoncés, les 26 et 27 septembre :

Patrick Raynal, Romain Slocombe, Jean-Hugues Oppel, Jean-Bernard Pouy, Moussa Konaté, Pierre Hanot, Joe G.Pinelli, Françoise Laurent, Nadine Monfils, Colin Thibert, Franck Membribe, L.Machiavelli, Éric Roux, Jean-Pierre Orsi, Jocelyne Sauvard, Joëlle Delange, Serge-Yves Ruquet, Alain Brézault, Arlette Lauterbach, Lucas Crovi, Roger Martin, Michelle Blachère, Arnaud Gobin, Marion Poirson, Paul Carta, René Frégni, Jean-Paul Ceccaldi.

[Informations : 04.93.01.45.55 - Email : culture.drap@wanadoo.fr - Site ville de Drap : www.ville-drap.fr ]

En préambule, l’association la Noir'Rôde propose une soirée "Polars Italiens", le vendredi 11 septembre à 18h30, à la médiathèque de Drap (Drap-Village). Au programme : Tour d'horizon du polar italien actuel. Buffet d'antipasti. Renseignements:
Médiathèque Drap 04.93.54.46.38 - Association La Noir'Rôde: 04.93.22.88.83

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29 août 2009 6 29 /08 /août /2009 17:19

 

La ville de Templemars (au sud de Lille) organise un Salon du Polar le samedi 26 septembre 2009 dans la continuité de ce qui a fait la réussite du premier salon en 2008.

- le Polar : La rencontre d’une vraie littérature portée par le dynamisme des ch’tis dans une région où les lecteurs sont friands des romans noirs et les auteurs prolifiques.

- les rencontres et dédicaces :
Franck Thilliez présentera son dernier succès : « L’anneau de Moebius ».

Une quarantaine d’auteurs seront présents : Anne Clerson, Bruno Descamps, Christophe Debien, Dirk Degraeve, Eléna Piacentini, Emmanuel Sys, Eric Lefebvre, Franck Thilliez, Gilles Warembourg, J. Wouters, Jean-Marc Demetz, Jean-Paul Fosset, Jean-Christophe Gérard, Jean-Christophe Macquet, Johann Moulin, Laurence De Greef, Laurence Fontaine, Léo Lapointe, Lucienne Cluytens, Michel Vigneron, Noel Simsolo, Pascal Jahouel, Paul Colize, Philippe Declerck, Philippe Masselot, Philippe Montaigne, Philippe Govart, Roger Facon, Sandrine Rousseau, Sylvain Jazdzewski, Valéry Coquant, Viviane d’Helfaut, Yves Baudrin, Zacharie Depreytis…

 

- la convivialité :
Après un jazz band en 2008, cette année c’est une troupe de théâtre qui animera un Cluédo permanent dans lequel le visiteur devra découvrir le meurtrier d’un crime au sein du salon… Suspens garanti…Toute la journée, des lectures interactives d’histoires policières seront proposées aux petits et aux grands.


Le samedi 26 septembre 2009 de 10h à 19 h à la salle Henri Desbonnet – 6, rue Jules Guesde à Templemars.

Contact : Patricia Gautier - Mairie de Templemars - 101, rue Jules Guesde.

03.20.58.99.99  villedetemplemars@wanadoo.fr

Et sur le site de Jean-Marc Demetz

http://jeanmarcdemetz.canalblog.com/archives/2009/07/19/14447852.html

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24 août 2009 1 24 /08 /août /2009 12:01

Roissy-en-Brie organise son 1er Festival du Polar, du lundi 21 septembre au dimanche 4 octobre 2009.

Les films présentés au cinéma « La Grange », La Ferme d’Ayau

Lundi 21 septembre : Quand la ville dort

Mardi 22 septembre : Bob le flambeur

Mercredi 23 septembre : Ascenseur pour l’échafaud

Vendredi 25 septembre : Série Noire

Samedi 26 septembre (Nuit blanche pour le Noir, 3 films) : De l’autre côté, Antibodies, 7h58 ce samedi-là

Les spectacles présentés au « Petit Théâtre », La Ferme d’Ayau

Le polar et le noir se déclinent dans toutes les formes d’expression artistique. Y compris sur scène. Ce premier Festival de Roissy-en-Brie accueillera trois spectacles aux styles bien différents, témoignage de la diversité recherchée dans ce festival : un one man show, une comédie musicale et une pièce de théâtre.

Attention : réservation conseillée. Tarif unique : 7 €.

« Mais que fait la police » - lundi 28 septembre 20h30

One man show déjanté de et par Roger Facon. Les aventures de l’inspecteur Maloute… Le plus étonnant dans ce spectacle, c’est que toutes les anecdotes ont été vécues par l’auteur, du temps où il était enquêteur de police.

« Polarroïde » - mardi 29 septembre 20h30

Comédie musicale, par la compagnie « Les Saisons et Les Mondes ». Dans une ambiance de bar américain, sur une musique jazzy : un barman, une vamp, un joueur professionnel… Le détective entre. Mais où est le macchabée?

« Vieux comme le monde » - vendredi 2 octobre 20H30

A partir du livre éponyme de Thierry Crifo (auteur présent au festival et, notamment, en charge de la partie cinéma), la compagnie Interligne dresse les portraits de héros à la retraite. C’est burlesque, tendre, plein d’humour noir et de nostalgie.

Salon du Livre – Samedi 3 et dimanche 4 octobre – De 9h à 12h30 et de 14h à 19h - « Grande Halle », La Ferme d’Ayau – Entrée libre

Quelques-uns des auteurs annoncés (liste incomplète) : Gérard Alle - Jean-Luc & Didier Arlotti - Claudine Aubrun - Christine Beigel - Abel-Hafed Benotman - Laurence Biberfeld - Antoine Blocier - Gilles Bornais - Alain Bron - Jérôme Bucy - Jacques Bullot - Yves Bulteau - Jack Chaboud - Pierre Cherruau - Paul Colize - Thierry Crifo - Didier Daeninckx - Philippe Deblaise - Gérard Delteil - Jeanne Desaubry - Bénédicte Desforges - Alexandre Dumal - Roger Facon - Pierre Filoche - Eric Halphen - Nicolas Jaillet - Jean-Paul Jody - Marin Ledun, John-Erich Nielsen…


Renseignements
http://www.festivaldupolar.com/wp/

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23 août 2009 7 23 /08 /août /2009 06:20

Suite et fin de la tournée de plages estivales d’Action-Suspense, avec ces deux séries de photos. Madame Labrune a creusé le sable pour former un nid confortable, où elle lit un roman en se relaxant. Non loin d’elle, sur trois copines en cours de bronzage, deux sont des lectrices assidues. À côté, seul le garçon continue à lire tandis que ses amies profitent du soleil. Celle de droite a posé Millenium, dont elle reprendra la lecture quand elle aura fini de cuire.

Et pour finir, certaines choisissent le grand soleil (malgré la présence du parasol, parfois), allongée ou assise, tandis que d'autres préfèrent rester à l'ombre, sur leur siège. Et tout ce petit monde est en pleine lecture (de vrais livres). Ainsi s’achève notre rigoureuseenquête comportementale sur le lectorat vacancier, qu’en termes techniques nous avons appelés des clins d’œils.


Cliquez sur la précédente image de cette série 

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20 août 2009 4 20 /08 /août /2009 17:35

Il convient de saluer la brillante idée d’un éditeur de l’Ouest de la France, une initiative que les lecteurs vont assurément apprécier. Depuis douze à quinze ans, cet éditeur publiait trois ou quatre inédits par an, en format de poche. Certains auteurs, ayant sorti là leurs premiers titres, ont poursuivi d’assez beaux parcours ailleurs. La collection a aussi réédité un romancier reconnu, dont le Grand Prix de Littérature policière figure parmi les plus mérités.

On pouvait donc noter une exigence de qualité, toujours importante pour la satisfaction des lecteurs. Surtout, le format de poche – moins coûteux – permet de découvrir des talents actuels et leurs romans inédits.

En cette année 2009, cet éditeur innove. Il nous présente deux nouveaux titres de la collection, plus une réédition d’un livre déjà paru en poche, en grand format “luxe”. On s’étonnerait que personne n’ait eu avant cette excellente idée. Car nous pouvons (enfin) lire des romans de 190 à 220 pages pour 20 Euros, alors que les mêmes en format poche habituel ne nous auraient coûté que la moitié. Vérification faite, aucune différence avec la version poche, sauf le grand format.

C’est ce qu’il faut bien appeler de l’innovation bien pensée, à une époque où on nous parle quotidiennement du pouvoir d’achat des Français à la baisse. Certes, on objectera que ces livres seront bien visibles sur les étals, davantage qu’en poche. Néanmoins, leur prix reste moins attirant. Le polar, c’est de la culture populaire, accessible au plus grand nombre. L’éditeur aurait-il oublié cet aspect ?

Sans doute a-t-il de bonnes raisons de doubler le prix de ses romans, donc une hausse de 100%. Les pratiques commerciales sont libres, ça va de soi. Et, heureusement, nous avons encore le droit de ne pas acheter des livres trop chers.

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16 août 2009 7 16 /08 /août /2009 06:10

C'est un fait : sur les plages comme ailleurs, les lectrices sont souvent plus nombreuses que les lecteurs. Néanmoins, bon nombre d'hommes ne se contentent pas de s'occuper de leurs bambins, de prouver qu'ils ont le niveau d'un champion de natation, qu'une partie de boules est de saison, que dynamiques retraités rime avec randonnée, qu'il n'y a que les mots-fléchés pour remplacer l'absence de Derrick. Non, sur les plages d'été, ces messieurs se plongent avec délectation dans la lecture de romans. La preuve en photos.

Cliquez sur la précédente photo de cette série
Action-Suspense est présent durant tout l'été 2009

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