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19 juillet 2011 2 19 /07 /juillet /2011 05:42

 

TEMPLEMARS-2011Un rendez-vous à noter dès maintenant, en particulier pour tous les lecteurs du Nord de la France : le 4e Salon du Polar de ville de Templemars se déroulera le samedi 24 septembre 2011. Durant la journée : Conférence de Claude Mesplède, animation musicale avec du Jazz au rendez-vous, conteuse pour les enfants, exposition de l’équipement policier de la collection de Nicolas Marliot et exposition "SIMENON", de plus un spectacle pour enfant "le Circus Polar".

Les auteurs annoncés aux dédicaces, de 10h à 19h - salle Henri Desbonnet 6, rue Jules Guesde à Templemars (59-Nord) :

Claude Mesplède, Franck Thilliez, Hélène Calvez,  Roger Facon, Patrick Lorphelin, Béatrice Nicodéme, John-Érich Nielsen, Antoine Blocier, Élisa Vix, Max Obione, Paul Colize, Cédric Pottier, Valéry Coquant, Jean-Bernard Pouy, Dirk Degraeve, Michael Moslonka, Olivier Hennion, Richard Albisser, Jérôme Bucy, Anne Clerson,  Éléna Piacentini, Bernard Thilie, Emmanuel Sys, Hervé Dupont, Hervé Jovelin, Josette Wouters, Jacques Thelen, Jean-Louis Lafon, Jean-Marc Demetz, Jean-Paul Fosset, Jean-Pierre Bocquet, Jean-Christophe Macquet, Maryse Cherruel, Lakhdar Belaïd, Léo Lapointe, Lucienne Cluytens,  Mylène André, Patrick-Samuel Vast, Maxime Gillio, Philippe Declerck, Phillippe Govart, Philippe Masselot, Pierre Willi, Laurence Fontaine.

[Les auteurs indiqués en caractères gras ont été chroniqués, cliquez sur les liens]

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12 juillet 2011 2 12 /07 /juillet /2011 05:45

 

RAMOTSWE-ARTEDu 4 au 25 août 2011, ARTE diffuse chaque jeudi une série inspirée des romans d’Alexander McCall Smith (publiés chez 10-18) : L’agence n°1 des dames détectives. Il s’agit d’un série tournée au coeur de l’Afrique, puisque les enquêtes de Precious Ramotswe (et de Grace Makutsi) se passent au Botswana. Elle a été initiée par Anthony Minghella, le réalisateur du "Patient anglais" récemment disparu, qui réalisa le pilote de la série (1h44). Puis suivent six épisodes de 52 minutes réalisés en 2008-2009 par Charles Sturidge (épisodes 1 à 3) et Tim Fywell (épisodes 4 à 6). Les interprètes : Jill Scott incarne Precious Ramotswe, Anika Noni Rose tient le rôle de Grace Makutsi, Lucian Msamati est JLB Matekoni.

Avec ses rondeurs assumées et son humour décapant, Precious Ramotswe a fondé la première agence de détectives privées de Gaborone, au Botswana. Loin des méthodes de la police scientifique et des meurtres spectaculaires, Mma Ramotswe se fie d’abord à son intuition pour régler les problèmes qui lui sont soumis. Disponibles chez 10-18, ces romans d’Alexander McCall Smith offrent des enquêtes exotiques et délicieusement souriantes. Une série qui s’annonce réellement originale, certainement moins formatée que la moyenne !

RAMOTSWEx3

Mise à jour 5 août :

Diffusé hier jeudi soir, le pilote de cette série s'avère remarquable ! La première demie-heure (environ) nous permet de faire connaissance "en douceur" avec Mma Ramotswe, depuis son enfance jusqu'à son installation comme première femme détective du Botswana. Bien qu'arrive sa revêche secretaire, la clientèle ne se bouscule pas. Puis viennent les premières affaires à traiter. Les décors (magnifiques paysages africains), et l'ambiance au quotidien de l'héroïne, sont finement présentés. Si les personnages rappellent souvent qu'ils sont fiers de leur beau pays, on est certain qu'Anthony Minghella et l'équipe de production ont aussi voulu montrer le Botswana sous son meilleur aspect. Une belle série qui s'annonce...

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11 juillet 2011 1 11 /07 /juillet /2011 05:41

 

Pour l’été 2011, Le Point et Historia publient un hors-série qui devrait séduire les admirateurs du héros créé par Hergé. Ce bel album cartonné est titré Les personnages de Tintin dans l’Histoire. On sait déjà que c’est en s’inspirant des évènements de son époque qu’Hergé a conçu la plupart des aventures du jeune reporter. À travers dix titres parus de 1930 à 1944, l’album explore (avec une belle documentation) les moments historiques qu’il évoqua, et les personnages réels situés dans ces époques.

"Tintin au pays des soviets" : l’enquête de Tintin s’inspire d’un pamphlet anti-soviétique de Joseph Douillet, attaquant la propagande stalinienne. "Tintin au Congo" : la Belgique d’Hergé a largement participé à la colonisation de l’Afrique occidentale; plusieurs parties de cet album vont évoluer selon les rééditions. "Les cigares du Pharaon" : l’aventure fait référence à Howard Carter, qui découvrit le tombeau de Toutankhamon. TINTIN2011"Le Lotus bleu" : le contexte, c’est la guerre entre la Chine et le Japon; grâce son amitié avec Tchang Tchong-Jen, Hergé prend conscience que l’Histoire n’est pas si schématique. "L’oreille cassée" : en 1937, la guerre du Chaco pousse Hergé à s’intéresser à l’Amérique du Sud.

"L’île noire" : les trafics de fausse monnaie sont florissants avant-guerre, grâce à l’imprimerie mais aussi à tous les moyens techniques existant. "Le sceptre d’Ottokar" : les Syldaves et les Bordures, c’est la référence évidente à l’Anschluss, annexion de l’Autriche par l’Allemagne hitlérienne. "Le crabe aux pinces d’or" : les profits de la culture du pavot sont énormes, mais les pays occidentaux commencent à traquer les trafics qui se sont créés. "Le secret de la Licorne" : il ne s’agit plus de s’inspirer d’évènements récents dans cet album de 1943, mais d’évoquer l’époque de la Flibuste. "Le trésor de Rackham le Rouge", c’est l’occasion de présenter le château de Cheverny qui devint pour le capitaine Haddock celui de Moulinsart.

Sont aussi présentés les personnages marquants des aventures de Tintin et Milou : les Dupondt (calamiteux enquêteurs), Rastapopoulos (le meilleur ennemi de Tintin), Tchang (le meilleur ami d’Hergé), le général Alcazar (pétaradant, colérique mais si sympathique), le Dr Müller (un méchant aussi appelé Smith ou Mull Pacha), Bianca Castafiore (Diva moins ravissante que Maria Callas ou Renata Tebaldi), le capitaine Haddock (fort en gueule, qui apparaît en 1941), le valet Nestor (discret butler) et l’inévitable Professeur Tournesol (inspiré par le vrai savant Auguste Piccard).

Outre les dossiers thématiques consacrés à chacune des dix périodes, on trouve encore des anecdotes relatives aux albums et à leur contexte. On suit aussi Hergé au fil des ans, du Petit Vingtième à Casterman, des livres en noir et blanc à leur colorisation durant la guerre (leur modification, parfois). Pour le dernier chapitre, ce sont les adaptations de Tintin au cinéma qui sont à l’honneur. Films d’animation, version aventure avec Jean-Pierre Talbot dans le rôle de Tintin, dessins animés plus ou moins convaincants, et Indiana Jones utilisant bon nombre de symboles issus de l’œuvre d’Hergé. Steven Spielberg prépare un nouveau film, cette fois véritable adaptation des aventures de Tintin.

Même si beaucoup d’infos sont par avance connues des tintinophiles, établir le parallèle entre Histoire et scénarios de bédé reste une excellente initiative. En outre, et ce n’est pas un détail, cet hors-série est vendu à un prix abordable. Un livre grand public, complément bien utile aux albums de Tintin.

Bien qu'il soit difficile de choisir, "L'oreille cassée" et "Le sceptre d'Ottokar" sont sans doute mes histoires de Tintin préférées. Quelles sont les vôtres ? Dites-le moi dans les commentaires.

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3 juillet 2011 7 03 /07 /juillet /2011 06:16

 

CORSICAPOLAR2011

 

À Ajaccio, les 8, 9 et 10 juillet, rendez-vous place Foch avec le 5e Festival du polar corse et méditerranéen.

 

Les auteurs annoncés : Elena Piacentini, Claude Mesplède, Zolma, Jean-Hugues Oppel, Gildas Girodeau, Nathalie Chacornac, Serge Scotto, Gilles Del Pappas, Maurice Gouiran, Franck Membribe, Ugo Pandolfi, Jean-Pierre Petit, Dédé de Rocca, Antoine Blocier, Denis Blémond, Cerli, Pierre Debesson, Jean-Paul Ceccaldi, André Fortin, Loriano Macchiavelli, Gianpaolo Simi, Diana Lama, Jean-Luc Luciani, Jean-Pierre Orsi, Jeanne Tomasini, Marie-Hélène Ferrari, Olivier Collard, Luciano Mélis, Christian Maria, Okuba Kentaro, Arlette Shleiffer, Paul Carta, Archange Morelli, Paul Milleliri, Jean-Pierre Arrio, Daniele Piani, Jean-Pierre Santini, Jean-Louis Moracchini.

Tous les détails ? Cliquez ici !

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30 juin 2011 4 30 /06 /juin /2011 05:31

 

Le n°9 de la revue l’Indic connaît un beau succès, consécration des efforts de Fondu au Noir (lire les articles de Pierre Faverolle ou de l'Oncle Paul). Profitons-en pour en savoir plus sur cette association. J’ai posé quelques questions à Caroline de Benedetti qui, avec Émeric, Geoffroy et les autres, ne se contente pas de publier ce Noir magazine…

 

INDIC8L'association Fondu au Noir est de plus en plus active. Quelles sont les animations proposées, passées et à venir ?

CdB : Entre 2010 et 2011 c'est vrai que l'asso n'est pas restée les deux pieds dans le même sabot. Comme il y a un salaire à la clé, ça motive ! Depuis le début on se donne du mal pour y arriver, proposer de la qualité et de l'originalité.

Cette année les choses ont pris de l'ampleur. D'abord à Nantes, où on voulait depuis un bout de temps déjà faire se rencontrer auteurs et public, d'une façon un peu privilégiée. Résultat, la formule resto-littéraire est en train de faire ses preuves. Le dernier a eu lieu le 16 juin avec DOA. On avait ouvert la saison 2011 avec Dominique Manotti et du bar au beurre blanc ! Et entre les deux il y a eu Pascal Dessaint, du vin rouge, Craig Johnson et Ron Carlson, on ne s'est pas ennuyés. Il ne s'agit pas juste de se raconter des blagues et de dire les histoires qu'on aime raconter ; ces auteurs avaient vraiment des choses à nous apprendre, un point de vue, une perspective sur le monde et la littérature. Ce n'est pas si fréquent.

Et puis d'un autre côté notre rapport avec le public s'est accéléré via les rencontres dans les bibliothèques et même les écoles. Le contact avec les jeunes - que ce soit les petits d'école primaire, ou bien les lycéens avec lesquels nous avons parlé, par exemple, de l'image de la femme dans le polar - amène des échanges encourageants. Malgré Facebook, malgré l'ordinateur, le téléchargement, la télévision etc... des jeunes qui lisent, ça existe encore ! Nous en avons même rencontré de sacrément passionnés par la lecture et le cinéma, comme celui qui nous citait Hitchcock à 10 ans. Emeric lui a demandé comme ça quel était son film préféré et il a répondu "Fenêtre sur court" ! Nous avons aussi beaucoup travaillé avec le festival Mauves en Noir, c'est une chouette équipe. On a participé au choix des auteurs, à l'organisation des déplacements d'auteurs dans les lycées et bien d'autres choses, comme la plaquette du programme. Je pense qu'on va remettre ça l'année prochaine parce que ça s'est très bien passé avec Eric Maneval, Christian Roux et Marin Ledun et les lycées. Enfin d'abord on va profiter un peu des vacances... pour bouquiner.

 

L'indic n9Quoi de 9 pour L'Indic, le noir magazine des Fondus ?

CdB : L'Indic change, de numéro en numéro, il y a des articles en plus, des articles en moins, la maquette évolue. Sur ce numéro 9 par exemple, la belle rubrique "Photo Ci-contre" disparaît. La série de portraits réalisés par Olivier Favier arrivait à son terme, c'est dommage, mais il faut savoir passer à autre chose. Et puis les portraits photos existent dans d'autres revues maintenant... À nous de continuer à innover. Il y a donc une nouvelle rubrique, "Comparution immédiate", et deux nouveaux contributeurs dont les points de vue nous intéressent.

 

J'aime bien votre rubrique Scoop. De quoi c'est-y qu'elle cause ?

CdB : On a décidé de supprimer cette rubrique... Mais non, en fait nous avons un jeune débutant dans le polar qui nous propose une sélection de romans sur le thème "Nos jeunes héros". Tu en as peut-être entendu parler, un certain Claude Le Nocher... La rubrique Scoop c'est ça : une personne qui apporte un éclairage sur un sujet, du polar et la guerre (Claude Mesplède) aux photos de Weegee (Lionel Bérenger) en passant par la SF de Jacques Barbéri (Laurent Leleu)...

 

Le dossier de ce numéro, c'est de l'actu : le monde arabe !

CdB : Oui, le monde arabe. C'était ambitieux, dans la mesure où le sujet est vaste, et casse-gueule. Il faut déjà définir ce qu'est le monde arabe. Enfin notre but n'est pas d'être exhaustif mais de donner des pistes. L'important, c'est que les amateurs y trouvent leur compte, et qu'on leur fasse se poser quelques questions. C'est quand même un peu notre moteur, ne pas juste considérer le lecteur comme un consommateur de livres, mais l'interroger, le pousser à réfléchir au genre. Pour ma part j'ai un peu l'impression que le polar c'est beau, ça se vend, y en a partout, mais alors le questionnement et le recul se font rare. C'est dommage.

INDIC7C'est pour ça que des articles qu'on a publiés, comme celui sur Thilliez par Geoffroy Domangeau, ou celui sur Ellroy par Alexandre Clément, me semblent important. Ils sortent de ce qu'on lit partout sur ces auteurs, à qui on déroule souvent le tapis rouge. Les rédacteurs de ces articles offrent une réflexion, avec laquelle on peut être d'accord ou pas, mais les arguments sont là. Les rédacteurs, c'est comme les auteurs, quand ils ont quelque chose à dire, on les laisse s'exprimer. La gamme des personnes avec qui nous travaillons est donc très large.

 

Et, si tout va bien, le dossier du futur n°10 ?

CdB : Le dixième numéro est prévu pour octobre, et le sujet n'est pas encore vraiment arrêté. Il y a une longue liste de thèmes que nous avons envie de traiter. Peut-être la science-fiction ? Ce qui est sûr, c'est qu'il y aura encore quelques changements.

 

Merci à Caroline. Longue vie aux Fondus et à l’Indic.

On se renseigne sur leur site : http://fonduaunoir44.blogspot.com/

On y ajoute de la musique en visitant celui-ci : http://duclock.blogspot.com/ 

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28 juin 2011 2 28 /06 /juin /2011 05:37

 

À partir du dimanche 3 juillet à 20h35, France 3 diffuse la série italienne "Commissaire Montalbano", en huit épisodes, adaptée des romans d’Andrea Camilleri. Un rendez-vous à ne pas manquer pour les admirateurs de ce personnage attachant, humain. Le rôle de Salvo Montalbano est interprété par Luca Zingaretti, acteur très célèbre en Italie. Le premier épisode diffusé est La lune de papier.

La présentation qu’en fait le magazine Télé-Star dans sa rubrique Vie des séries, laisse perplexe. Non pas sur la qualité de ces téléfilms, bien sûr. Déjà le titre étonne : Un Dr House version flic. On se demande quel rapport peut exister entre un héros formaté aux codes de la télé, et le personnage créé par le maestro sicilien pour ses romans. Montalbano n'a aucune origine anglo-saxonne, mais peut-être que les ancêtres du Dr House viennent de Sicile, sait-on jamais ?

MONTALBANO-TELELisons le portrait dessiné par Émilie Lopez : …ce flic colérique, boulimique (il nourrit notamment une vraie passion pour les plats typiques italiens), mais extrêmement doué, vivant dans la bourgade (fictive) de Vigata. Rien n’arrête ce policier chevronné, pas même le danger : il n’hésite pas, ainsi, à se lancer dans une véritable croisade contre la mafia, au péril de sa vie, entre deux enquêtes sur des meurtres ou du trafic de drogue… Au mieux, il s’agit d’un texte passe-partout, mais on n’y reconnaît guère notre ami Salvo Montalbano.

Sans doute exprime-t-il parfois des mouvements d’humeur, en particulier contre les imbéciles, quelquefois contre lui-même à cause de ses propres erreurs. On le sent plus vif ou réactif, qu’irascible ou violent. Il sait se montrer tolérant et patient avec ses adjoints, comme avec les témoins de faits criminels. Salvo est gourmet et gourmand à la fois, aimant la bonne cuisine traditionnelle, sans être un goinfre boulimique pour autant. Policier chevronné exerçant à Vigata, certes. S’il est doué­, c’est d’un certain instinct face aux suspects et aux situations énigmatiques. Quant à la supposée véritable croisade contre la mafia au péril de sa vie, Andrea Camilleri est nettement plus subtil que ça. Il évoque diverses pratiques mafieuses et autres dérives dues au laxisme des autorités (telles des constructions abusives­, sans permis). Salvo Montalbano affronte rarement la mafia de façon frontale. Parler de croisade parait excessif, mais peut-être ces téléfilms exploitent-ils une telle idée.

Connaître les romans d'Andrea Camilleri aurait permis à Télé-Star une présentation plus exacte du héros. Amusant car, sauf erreur, ce magazine appartient à un groupe financier italien.

 

Mise à jour, 4 juillet 2011 : Pour ma part, je n'ai pas été déçu par cette adaptation du roman d'Andrea Camilleri, dont l'intrigue est intégralement respectée. Le comédien incarnant Montalbano m'a semblé "dans l'esprit" du commissaire. L'efficace enquêteur Fazio et le collègue Mimi Augello complètent l'équipe, telle qu'on la connait. L'élément comique est principalement dû au personnage de Catarella, le flic de base un brin benêt. Sans doute ces scènes-là sont-elles jouées façon "comédie italienne", mais c'est assez amusant. Bien sûr, cette version perd une large partie du langage que le traducteur Serge Quadruppani fait coller aux particularismes siciliens. Dommage, mais on s'y attendait. Une série à suivre, donc...

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26 juin 2011 7 26 /06 /juin /2011 05:42

 

LEDUN-2011-2Le Grand Prix de Littérature policière a été créé en 1948 par Maurice-Bernard Endrèbe. Décerné par un jury de dix personnalités, ce Prix est décerné chaque année à un roman français et à un roman étranger. Parmi les lauréats passés, figurent les noms des Français : Léo Malet, Michel Lebrun, Gilles-Maurice Dumoulin, Frédéric Dard, Sébastien Japrisot, René Réouven, Gilbert Tanugi, Jean-Patrick Manchette, Jean-François Coatmeur, Francis Ryck, Jean Mazarin, Joseph Bialot, Pierre Siniac, Didier Daeninckx, Tito Topin, Hervé Jaouen, Tonino Benacquista, J.H.Oppel, Philippe Huet, Pascal Dessaint, Virginie Brac, Caryl Férey. Parmi les auteurs étrangers depuis une douzaine d'années, signalons les noms de Ken Bruen, Ian Rankin, Arnaldur Indridason, Camila Läckberg, John Katzenbach, Deon Meyer, Peter Robinson, Michael Connelly. Mary Higgins Clark fut récompensée par ce Prix en 1980.

 

Voici la sélection officielle (au 15 juin) pour le 63e Grand Prix de Littérature Policière 2011 – avant la délibération du 21 septembre :

 

ROMANS FRANÇAIS :

SIGAUD-2011- GRANOTIER (Sylvie) : La rigole du diable. – Albin Michel 

- KINER (Aline) : Le jeu du pendu. – Liana Lévi

- LAHNER (Louis) : Trois jours à tuer. – Au Diable Vauvert

- LEDUN (Marin) : Les visages écrasés. – Seuil

- LEMAITRE (Pierre) : Alex. – Albin Michel

- LOUBIERE (Sophie) : L’enfant aux cailloux. – Fleuve noir

- MALTE (Marcus) : Les Harmoniques. – Gallimard

- MANOTTI/DOA : L’Honorable société. – Gallimard

- MARPEAU (Elsa) : Les Yeux des morts. – Gallimard

- SIGAUD (Dominique) : Conte d’exploitation – Actes Sud

- VARENNE (Antonin) : Le Mur, le Kabylle et le marin. – V. Hamy

 

 

 

ROMANS ETRANGERS :

COOK-2011- COOK (Thomas H.): Les leçons du mal. – Seuil

- CARLSON (Ron): Le signal. – Gallmeister

- GONZALES LEDESMA (Francisco): Il ne faut pas mourir deux fois. – L'Atalante

- HARVEY (John): Cold in hand. – Rivages

- MILLAR (Sam): Redemption factory. – Fayard

- NESBO (Jo): Le Léopard. – Gallimard

- NIKITAS (Derek): Brasiers. – Télémaque

- NUNN (Ken): Tijuana Straits. – Sonatine

- SARID (Yishai): Le poète de Gaza. – Actes Sud

- WATSON (S.J.): Avant d’aller dormir. – Sonatine

- WINSLOW (Don): Savages. - Ed. du Masque

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20 juin 2011 1 20 /06 /juin /2011 14:47

 

INTRAMUROS-2011À Cognac, le 7e Prix INTRAMUROS vient d’être décerné à Erik Wietzel pour son roman "Ne cherche pas à savoir" aux éditions XO. L'administration pénitentiaire était représentée par des personnels des SPIP (Service Pénitentiaire d'Insertion et de Probation) des départements 16 et 17. Quatre personnes détenues et membres des jurys étaient présentes sur les 52 participantes des six établissements pénitentiaires de Charente et de Charente-Maritime, tout comme le lauréat 2010, Tony Cossu ("Taxi pour un ange") et Karine Giebel ("Les morsures de l'ombre") la lauréate 2008. 

Les cinq autres candidats, Xavier-Marie Bonnot ("Le pays oublié du temps"), Jérôme Fansten ("Les chiens du paradis"), Maurice Gouiran ("Franco est mort jeudi") et Pascal Vatinel ("Parce que le sang n'oublie pas") étaient également présents ainsi que le dessinateur de l'affiche, MAKO, lauréat du Prix POLAR BD One Shot 2010 avec "Dernière station avant l'autoroute" cosigné par Didier Daeninckx et Hugues Pagan.

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