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29 février 2012 3 29 /02 /février /2012 06:51

 

Les 3 et 4 mars, quartier Maurepas à Rennes, 5e Festival Rue des Livres. De nombreux auteurs sont annoncés (la liste est ici). Voici quelques animations... 

RUEdesLIVRES2012Samedi 3 mars « Regards croisés » – à La Baraque :

14H00 « Adulte ou jeunesse ? La littérature n’a pas d’âge!»
Avec Karine Reysset et Ahmed Kalouaz
15H00 « Enfant dans la ville »
Avec Sophie Loubière et Grégoire Polet
16H00 « Du livre à l’écran »
Avec Alain Berberian, Jean-Christophe Grangé et David S. Khara

17H00 « Rencontre polar »
Avec Hervé Commere, Frédéric Paulin, Bernard Minier et Danielle Thiéry.
 

 

Débats dimanche 4 mars, à La Baraque :

14h30 – Editions Asphalte, avec Claire Duvivier (éditrice)

15H30 – Editions Sarbacane, présentation de la Collection Exprim
Avec Tibo Bérard directeur de collection, Rolland Auda et Karim Madani auteurs.
16H30- Editions Apogées
Avec André Crenn éditeur, Jacques Josse et Albert Bensoussan, auteurs.

 

Débats -Dimanche 4 mars – Salle Guy Ropartz

15H00- Rencontre avec les auteurs de la sélection – Prix Rue des Livres
Sorj Chalandon et Gérard Landrot, Patricia Reznikov.
16H00 – « Villes étranges »
Avec Cédric Gras, Philippe Mouche, Tommaso Pincio
17H00- Comment concilier développement de la ville et sauvegarde du patrimoine.

Débat organisé par la « revue Place Publique Rennes »

Avec Jean-Pierre Le Thuillier, président de l’association les Amis du patrimoine rennais, Benjamin Sabatier, docteur en histoire de l’art, chargé de cours à Rennes 2 et Jean-Yves Chapuis, vice-président de Rennes Métropole et délégué aux formes urbaines.

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26 février 2012 7 26 /02 /février /2012 06:31

 

Certainement un des plus célèbres incipit de la littérature française :

 MISERABLES-2012En 1815, M. Charles-François-Bienvenu Myriel était évêque de Digne. C’était un vieillard d’environ soixante-quinze ans. Il occupait le siège de Digne depuis 1806. Quoi que ce détail ne touche en aucune manière au fond même de ce que nous avons à raconter, il n’est peut-être pas inutile, ne fût-ce que pour être exact en tout, d’indiquer ici les bruits et les propos qui avaient couru sur son compte au moment où il était arrivé au diocèse. Vrai ou faux, ce que l’on dit des hommes tient souvent autant de place dans leur vie et surtout dans leur destinée que ce qu’ils font…

Dans les trois mille pages qui suivent, le lecteur va côtoyer Jean Valjean, Fantine, sa fille Cosette, le couple Thénardier, leurs filles Éponine et Azelma, leur frère cadet Gavroche, le policier Javert, le révolté Enjolras, le père Fauchelevent, le romantique Marius, son grand-père M.Gillenormand, et bon nombre d’autres personnages. Ce roman magistral entraîne le lecteur dans le quotidien de la France jusqu’en 1833, à la suite d’un ancien bagnard devenu M.Madeleine à Montreuil-sur-Mer, éternellement pourchassé, recueillant à Montfermeil l’orpheline maltraitée Cosette, devant plus tard se cacher à l’abri d’un couvent, l’intrigue nous menant jusqu’aux barricades révolutionnaires, et même dans les glauques sous-sols parisiens.

Si beaucoup n’en gardent pas forcément de bons souvenirs, nous avons tous globalement cette histoire en mémoire. Victor Hugo, grand classique : l’étude scolaire et partielle de cette œuvre ne favorise pas une lecture plus détaillée. On a tort de ne pas chercher à redécouvrir ce magnifique roman. Pour ma part, c’est vers l’âge de trente ans que m’est venu l’envie de relire Les Misérables, en vrai lecteur et non pour étudier ce livre. Cette fois, prenant le temps d’apprécier autant le style que l’intrigue, j’y ai trouvé un réel plaisir. Des passages, tel celui de l’Éléphant de la Bastille avec Gavroche et le jeune Montparnasse, prenaient bien davantage de sens dans un contexte plus complet qu’à première lecture. L’état d’esprit général, dans cette France encore héritière de la Révolution et de l’Empire, m’apparut mieux compréhensible. Quant au sort des protagonistes, pour l'essentiel issus de milieux modestes voire très pauvres, il me sembla plus clair. Oui, une relecture de ce livre avec une maturité d’adulte lui offre un autre charme.

Publié au printemps 1862, Les Misérables a cent cinquante ans. Il est désormais disponible en format Point2, en deux tomes. Ça me parait une bonne initiative, et surtout une excellente occasion de se replonger dans les mésaventures de Jean Valjean et des héros créés par Victor Hugo. Est-ce qu’on s’éloigne tellement du polar ? Il y a bien un repris de justice en fuite et un policier tenace à ses trousses. Mais c’est évidemment par son témoignage, humaniste, historique et social, que ce pilier de la littérature se rapproche du roman noir. Ne nous contentons pas des quelques films ou comédies musicales adaptées de ce livre. N’hésitons pas à relire Les Misérables, œuvre assurément plus passionnante qu’on ne l’a cru quand nous étions scolaires.

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23 février 2012 4 23 /02 /février /2012 06:36

 

QUINZINZINZILI 16Le n°16 de la revue Quinzinzinzili est disponible. Rappelons qu’elle est publiée par la Société des Amis de Régis Messac (71 rue de Tolbiac, Paris 13e), sous la direction de Pierre Lebedel et d’Olivier Messac. À Paris, on trouve cette revue chez les libraires : L’Amour du Noir (5e), Sillage (5e), La Hune (6e), L’œil écoute (6e), Un regard moderne (6e), Scylla (12e), Le Divan (15e), et on peut le consulter à la BILIPO (5e). Dans l'Ouest, on la trouve chez Abraxas Libris à Bécherel (35), Place Média à Coutances (50), et La Boutique d’Anatole F. à Granville (50). Les romans et autres écrits de Régis Messac sont progressivement réédités par les éditions Ex Nihilo, 42bis rue Poliveau, Paris 5e.

Au sommaire de ce numéro, un dossier est consacré au célèbre roman "La guerre des boutons", de Louis Pergaud. Outre un retour sur ce livre centenaire, sont explorées la jeunesse douloureuse de l’auteur, et les enfants dans l’œuvre de Louis Pergaud. Un second dossier est dédié à un auteur singulier d’autrefois, Marc Stéphane. Un de ces écrivain oubliés, qui contribuèrent à la littérature de leurs temps. Un autre portrait ne manque pas d’intérêt, celui du romancier Léon Groc (1882-1956). Présenté par sa petite-fille, on s’aperçoit qu’il fut très productif. Un roman de science-fiction à redécouvrir : "Le bacille", d’Arnould Galopin est aussi détaillé dans ce numéro. On trouvera dans ce n°16 bon nombre d'infos ayant trait à l’univers de Régis Messac, et à cette riche époque intellectuelle de l’Entre-deux-guerres, comme dans chaque livraison de cette passionnante revue.

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21 février 2012 2 21 /02 /février /2012 06:50

 

Basées près de Pau, à Serres-Morlaàs (64160), les éditions de l’Atelier In-8 sont très appréciées des auteurs de polar. Sont publiés dans leur Collection Noires de Pau : Lalie Walker, Mouloud Akkouche, Gilles del Pappas, Hervé Le Corre, Philippe Motta, Thomas Lugos, Philippe Cougrand. Dans la Collection Quelqu’un m’a dit : Francis Mizio, Pascale Fonteneau, Mouloud Akkouche, Jean-Bernard Pouy. Dirigée par Marc Villard (lui-même publié dans la coll. Intra-Muros) la Collection Polaroid présente Jean-Bernard Pouy, Marcus Malte, Franz Bartelt, Anne Secret. On trouve encore Max Obione, Jan Thirion, Hubert Monteilhet, Emmanuelle Urien, dans leur collection Porte à côté. Beau catalogue d’auteurs reconnus de textes noirs. J’en ai chroniqué quelques-uns.

Toutefois, c’est la dernière fois que j’évoque ce petit éditeur. D’abord, parce qu’il méprise les blogueurs, calomniant la sincérité de beaucoup d’entre eux. En témoigne cet extrait d’édito, visant un réseau de librairies : Les blogueurs «indépendants» suivis sur la Toile sont repérés par les éditeurs qui leur envoient gracieusement des services de presse, et leur offrent de temps à autre un déjeuner ou un voyage. Insultant pour les blogueurs intègres qui n’ont aucun enjeu financier à défendre. Largement mensonger, car j’attends toujours l’éditeur qui m’offrira des repas, des voyages, et pourquoi pas des escort-girls ? Quand je vais dans un Festival polar, c’est toujours à mes frais. Je ne suis pas sûr que cet éditeur comprennent notre état d’esprit, le partage gratuit d’informations.

SECRET-2012Mon principal grief est ailleurs. Quand Anne Secret a publié chez Seuil Les villas rouges, j’ai quasiment été le seul à apporter une vraie notoriété à ce roman. Par des chroniques sur plusieurs sites et blogs Internet, par un article dans la Revue 813. Ce qui attira l’attention du jury du Prix Calibre 47, au festival Polar’Encontre. Au festival Mauves-en-Noir, l’auteure m’en a remercié avec émotion. Je ne lui en demandais pas tant. C’est totalement par hasard que j’apprends qu’Anne Secret est aujourd’hui publiée chez l’Atelier In-8. Il aurait été courtois que j’en sois informé par cet éditeur. Peut-être même en priorité, vu mon soutien au précédent titre de l’auteure. Pas besoin de SP (ni de déjeuner ou de voyage), juste un message, une info. Qu’on ne m’explique pas que c’est une petite structure ayant peu de moyens. Des fumistes n’aimant pas les blogueurs, et incapables d’assurer une promotion simple. Marre des tocards de l’édition.

C’est uniquement par respect pour Anne Secret que je fais figurer ici la couverture de son nouveau livre. 

 

Réaction de l'éditeur : lire le 4e commentaire en cliquant ci-dessous. 

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18 février 2012 6 18 /02 /février /2012 07:24

 

LIEGE-FESTIVAL-2012Les dix titres de la sélection du prix Plume de Cristal 2012, décerné dans le cadre du 6e Festival International du Film Policier de Liège. Le prix sera remis au vainqueur le samedi 21 avril. Pour les quatre premiers, il suffit de cliquer sur le lien afin de retrouver mes chroniques.

 

Alex de Pierre Lemaitre, Ed.Albin Michel

Code Salamandre de Samuel Delage, Ed.Belfond

Des rats et des hommes de Tito Topin, Ed.Rivages/Noir

Les Harmoniques de Marcus Malte, Ed.Gallimard

Les ronds dans l'eau de Hervé Commère, Ed.Fleuve Noir

Nymphéas Noirs de Michel Bussi, Ed.Presses de la Cité

Le chat aux yeux jaunes de Serge Brussolo, Ed.Fleuve Noir

Le banc de l'injustice de Simone Gélin, Ed.Les Nouveaux Auteurs

Le jour où tu dois mourir de Marc Charuel, Ed.Albin Michel

Souvenirs du Rif de Michel Claise, Ed. Luce Wilquin

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10 février 2012 5 10 /02 /février /2012 07:06

 

Ces derniers temps, on a beaucoup évoqué les hyménoptères. Non pas grâce à un éternel retour des dessins animés Maya l’Abeille. CALESTREME-2012bNi à cause de la star déchue de la vieille série télé "Le miel et les abeilles", Mallaury Nataf. Non, c’est bien le polar qui nous a rappelé l’importance de ces insectes pollinisateurs menacés par diverses pollutions. La population apparaît aujourd’hui sensibilisée à cette question: j’ai pu le constater le 25 janvier, lors d’une présentation par Natacha Calestrémé de son roman "Le testament des abeilles" (voir photo).

 

Trois romans publiés en 2011 se sont intéressés, sous divers angles, aux abeilles. Il suffit de cliquer sur les liens pour les retrouver:

Serge Quadruppani : La disparition soudaine des ouvrières.

Natacha Calestrémé : Le testament des abeilles.

Pascal Dessaint : Le bal des frelons.

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8 février 2012 3 08 /02 /février /2012 06:30

 

À noter la sortie au cinéma du film Recherche Bad Boys désespérément (One for the Money), ce 8 février 2012. Katherine Heigl y incarne Stephanie Pum, héroïne d’une série de romans de Janet Evanovich. Fauchée, Stephanie parvient à convaincre son cousin Vinnie (Patrick Fischler) de l’engager comme chasseuse de primes dans son agence de cautionnement. PRIME1Elle n’y connaît rien, ce qui ne l’empêche pas de se lancer aux trousses de Joe Morelli (Jason O’Mara), flic suspecté de meurtre qui l’avait séduite avant de la plaquer au temps du lycée. Même si l’expérimenté Ranger (Daniel Sunjata) lui enseigne quelques trucs, sa mission sera plus compliquée que prévu. Ajoutons-y une famille envahissante, un boxeur qui pourrait bien être un tueur, des témoins qui tombent comme des mouches et son attirance pour Morelli… Avec aussi Debbie Reynolds (Mamie Mazur) et Sherri Shepherd (Lula), incarnant des personnages déjantés de cette série de romans.

 

Pour une fois, il n’est pas faux d’argumenter qu’il s’agit d’une adaptation de best-seller. Janet Evanovich créa en 1994 le personnage de Stéphanie Plum, improbable chasseuse de primes chargée de retrouver les suspects sous caution ayant oublié de se présenter au tribunal. Cette brune aux yeux bleus a la trentaine, elle mesure près d’un mètre soixante-dix, elle pèse soixante-deux kilos et demi, et fait du 85 B de poitrine. Elle vit à Trenton, New Jersey. Elle est très attachée à son quartier natal, le Bourg. C’est dans ce quartier middle class, aux maisons jumelées, qu’habite sa famille. Sa mère est une cuisinière experte, qui l’invite à dîner, et ne la laisse jamais repartir sans une part de gâteau. Elle juge trop dangereux le métier de sa fille. Elle voudrait que Stéphanie se marie avec le policier Joe Morelli. Mais la jeune femme, divorcée d’un avocat après un court mariage, n’est pas pressée de recommencer.

Le père de Stéphanie s’exprime peu, sinon par de brèves réparties ou des silences réprobateurs. Valérie, la sœur aînée de Stéphanie, apparaît comme la femme parfaite. Bientôt larguée par son mari, elle revient vivre chez leurs parents. La plus déjantée de la famille, c’est Mamie Mazur. Cette excentrique veuve âgée est prête à toutes les expériences excitantes. Elle ne s’interdit aucun fantasme, ni aucune fantaisie. PRIME2Son grand plaisir, ce sont les veillées funéraires chez Stiva, où elle met une certaine animation. Elle est mêlée aux affaires traitées par sa petite-fille. Un personnage réjouissant.

Agent de cautionnement judiciaire, Vincent Plum passe pour un obsédé sexuel, un type lâche et désagréable. Il confie à sa cousine des missions qu’il estime faciles, sans danger. Ce qui n’est pas toujours le cas, car même les suspects âgés sont pleins de vitalité, et les allumés ne manquent pas dans le secteur. Employée de Vinnie, la ronde Lula est une partenaire indispensable pour Stéphanie. Non pas qu’elle soit efficace. Mais être secondée par un bulldozer peut s’avérer utile selon les circonstances. Avec Mamie Mazur, c’est l’autre personnage attachant de ces romans.

Le seul authentique chasseur de primes, c’est Ranger “un américano-cubain. Ses traits sont américains, ses yeux latino, sa peau est couleur crème au café, et son corps est ce qu’un corps peut être de mieux. Il portait un T-shirt noir qui lui collait à la peau autant qu’un tatouage, et un pantalon de treillis noir enfoncé dans ses rangers noires”. Il vaut mieux ne pas demander à cet ancien mercenaire l’origine de ses voitures (noires), ni trop lui poser de questions en général. Sa déontologie est perso, son code moral peut s’écarter de la norme, jusqu’à être en contradiction avec la loi. La seule présence de Ranger à ses côtés excite terriblement Stéphanie. Une attirance purement sexuelle, avoue-t-elle. Envisager une expérience avec le viril Ranger est aussi effrayant qu’excitant pour elle. Dans la vie de Stephanie, il y a aussi Joe Morelli. C’est un bon flic, un pro. Comme le veulent ses origines latines, il se montre un peu macho.

Les missions de cette chasseuse de primes, tendance “miss Catastrophe”, sont extrêmement mouvementées. De la belle comédie policière, savoureuse et hilarante. On espère qu’il en est de même pour cette adaptation au cinéma, d'après le roman "La prime".

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7 février 2012 2 07 /02 /février /2012 06:34

 

L’édition 2012 de Lire à Limoges est annoncée pour les 30, 31 mars et 1er avril, au Champ de Juillet et dans divers lieux culturels de la ville. Chaque année, 60000 visiteurs se donnent rendez-vous sous le grand chapiteau de Lire à Limoges. Y sont rassemblés plus de 250 auteurs de littérature générale, littérature jeunesse et bande dessinée. Limoges-logoClassée parmi les dix plus grandes fêtes du livre en France, cet événement propose des séances de dédicaces, des remises de prix, des conférences et tables rondes, des expositions, des spectacles, pour tous les publics. (des infos ici ).

 

Pour les éditions Écorce (association loi 1901 dont le siège social est à Limoges), c’est un événement littéraire essentiel, un soutien qui offre une visibilité. On comprend bien que, animée avec des moyens limités, CHEVALIER-2011 une modeste maison d’édition ne peut financer déplacements et hébergements d’auteurs. Éric Maneval (Retour à la nuit) et Fred Gevart (Bois), deux auteurs de sa collection, y ont été invités en 2010 et 2011. Cette année, l’éditeur espérait une invitation pour Séverine Chevalier, auteur de Recluses. Il a reçu une lettre définitive de refus, de la part de l’organisation (municipale). Les éditions Écorce précisent qu'il était convenu avec un libraire que Séverine Chevalier dispose d'un espace sur son stand depuis novembre 2011, date de sortie de son roman. Le problème ne serait donc pas la disponibilité des places, comme le prétend la lettre de refus. Ce n’est évidemment pas un critère de qualité des romans, non plus. La (petite) production de cet éditeur est unanimement saluée.

Ce lundi 6 février, j’ai moi-même contacté la Direction de l’action culturelle de la ville de Limoges (Tél.: 05.55.45.61.60). Réponse courtoise, mais aucun élément supplémentaire sur les motivations de ce refus d’invitation officielle. On me confirme que les éditions Écorce viennent d’adresser un nouveau courrier. Si on ne peut m’en dire plus, une évolution de la décision semble peu probable.

Sans doute des célébrités du livre sont-elles plus attractives qu’un petit éditeur local. Ce qui peut entraîner un certain ostracisme, qui nuit aux moins connus. Pour autant, affirmer que les éditions Écorce sont victimes d’une censure serait idiot. Côté organisation, une réponse budgétaire serait aussi stupide. Ce genre d’évènement dispose d’un large financement, grâce à l’appui d’entreprises qui savent que l’impact culturel est aussi économique. Aider un éditeur associatif de la région, en invitant une auteure, ne parait pas un obstacle insurmontable. On ne peut que souhaiter une décision plus favorable de la part de Lire à Limoges. Il reste toujours possible de commander les livres des éditions Écorce sur leur site Internet ou via leur blog.

 

Le roman noir de Joël Nivard "Dernière sortie avant la nuit" (collection Geste Noir) se passe à Limoges. Parmi les auteurs actuels originaires de cette ville, retenons Nicolas Bouchard ("La sibylle de la Révolution", "Le traité des supllces", chez Belfond).

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