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31 août 2017 4 31 /08 /août /2017 09:30
Prix Transfuge 2017 du Meilleur polar français

Le magazine culturel Transfuge est un mensuel dont l’objectif est de couvrir l'actualité culturelle contemporaine, traitant en particulier de littérature et de cinéma. Il a été fondé en janvier 2004 par Vincent Jaury, directeur de la rédaction et de la publication, et Gaëtan Husson. Ce magazine attribue ses récompenses littéraires à la fin de l’été. C’est ainsi que le Prix Transfuge 2017 du Meilleur polar français est décerné à "Comme de longs échos" d'Eléna Piacentini (Fleuve Éditions). Voilà une info qui ira droit au cœur des lectrices et des lecteurs qui suivent cette romancière depuis quelques années déjà !

Bravo au magazine Transfuge d’avoir mis en valeur Elena Piacentini !

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10 juin 2017 6 10 /06 /juin /2017 04:55

Chaque année en septembre sont annoncés les lauréats du Grand Prix de Littérature Policière. C’est une des récompenses majeures pour les romans noirs et les polars. Un Prix est attribué à un auteur français ou francophone, un autre est décerné à un auteur étranger. La sélection 2017 se compose de 24 auteurs (onze Français, treize étrangers).

Grand Prix de Littérature Policière 2017 : les sélectionnés

Les auteurs français sélectionnés :

Claude AMOZ : La Découronnée – Ed.Rivages, avril 2017

Franz BARTELT : L’Hôtel du Grand Cerf – Ed.Seuil (Cadre noir), mai 2017

Grégoire HERVIER : Vintage – Au Diable Vauvert, sept. 2016

Hugo BORIS : Police – Ed.Grasset, août 2016

Hannelore CAYRE : La daronne – Ed.Métailié (Noir), mars 2017

Claude IZNER : La femme serpent – Ed.10/18, 1 juin 2017

Armel JOB : En son absence (Belgique) – Ed.R.Laffont, février 2017

Andrée MICHAUD : Bondrée (Canada) – Ed.Rivages, sept. 2016

Colin NIEL : Seules les bêtes – Ed.Rouergue (Rouergue noir), nov. 2016

Benoît PHILIPPON : Cabossé – Ed.Gallimard (Série noire), août 2016

Guillaume RICHEZ : Blackstone – Ed.Fleur sauvage, Pas-de-Calais, mai 2017

 

Les auteurs étrangers sélectionnés :

Eydr AUGUSTO (Brésil) : Pssica – Ed.Asphalte (Fictions), février 2017

Alex BERG (Allemagne) : La fille de la peur – Ed.J.Chambon (Noir), mai 2017

Andrea CAMILLERI (Italie) : Une lame de lumière – Fleuve Ed., sept. 2016

Christian KIEFER (Etats-Unis) : Les animaux – Ed.Albin Michel (Terres d’Amérique), déc. 2016

Arun KRISHNAN (Inde) : Indian psycho – Ed.Asphalte, mai 2017

Clayton LINDEMUTH (Etats-Unis) : En mémoire de Fred – Ed.Seuil (Cadre noir), mars 2017

Sara LOVESTAM (Suède) : Chacun sa vérité – Ed.R.Laffont, nov. 2016

Zygmunt MILOSZEWSKI (Pologne) : La rage – Fleuve Ed., sept. 2016

Bradford MORROW (Etats-Unis) : Duel de faussaires – Ed.Seuil (policiers), janv. 2017

J.J.MURPHY (Etats-Unis) : L’affaire de la belle évaporée – Ed.Baker Street, nov. 2016

Aro SAINT DE LA MAZA (Espagne) : Les muselés – Ed.Actes Noirs, sept. 2016

Roger SMITH (Afrique du Sud) : Au milieu de nulle part – Ed.Calmann-Lévy, mai 2017

Alex TAYLOR (Etats-Unis) : Le verger de marbre – Ed.Gallmeister, août 2016

 

Les résultats seront annoncés le mercredi 20 septembre 2017.

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1 juin 2017 4 01 /06 /juin /2017 16:30
Vivement septembre, à la Série Noire ! Une nouvelle éditrice arrive...

La mythique Série Noire, chez Gallimard, fut créée et dirigée par Marcel Duhamel, puis par Robert Soulat, et par Patrick Raynal. Depuis douze ans, c’est Aurélien Masson qui en avait pris la tête. Voilà quelques mois, il a décidé de réorienter sa carrière d’éditeur en partant aux éditions Les Arènes. Qui allait lui succéder ? Selon Claude Combet, de Livres Hebdo, c’est Stéfanie Delestré qui dirigera dès le 1er septembre 2017 la Série Noire. Excellente nouvelle, car c’est une professionnelle qui connaît son sujet.

Titulaire d’un doctorat de littérature comparée sur le roman noir, Stéfanie Delestré, a lancé en 2006 avec Laurent Martin le magazine Shanghai Express, collaboré au Dictionnaire des littératures policières de Claude Mesplède (Ed. Joseph K.), et à Une brève histoire du roman noir (Œil neuf éd.) avec Jean-Bernard Pouy, qu’elle a ensuite assisté à la direction de la collection "Suite noire" (Ed.La Branche). De 2008 à 2012, elle a dirigé la collection "Le Poulpe" créée par J.B.Pouy” rappelle Claude Combet dans Livres Hebdo.

Depuis 2012, elle était éditrice chez Albin Michel. Elle a largement contribué au succès de Patrick Bauwen, Sébastien Gendron, Ian Manook, et Sophie Hénaff (entre autres). Notons que Caryl Férey, écrivain surtout estampillé Gallimard, a publié en janvier 2017 “Pourvu que ça brûle” chez Albin Michel. Avec Stéfanie Delestré, on peut s’attendre à une programmation de belle qualité, en particulier pour les auteurs français.

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1 juin 2017 4 01 /06 /juin /2017 04:55

Voici disponible le 34e numéro de la revue trimestrielle Quinzinzinzili. Faut-il le rappeler ? Le contenu fait référence à l’univers de Régis Messac, universitaire de l’Entre-deux-guerres. Cette époque fut riche en mouvements intellectuels contraires. Tensions entre pacifistes et bellicistes, opposition entre partisan d’un fascisme à la française et pro-communistes. On nous donne un exemple de la complexité des opinions à travers le cas d’Henri Barbusse, auteur du livre “Le feu”, œuvre admirable sur la Première Guerre mondiale. Il finança la création en 1928 de la revue "Monde", dont l’objectif était de traiter de sujets littéraires, artistiques, scientifiques et sociaux. Si l’influence communiste y resta d’abord relative, elle s’accentua sous l’effet du stalinisme de 1933 à 1935. Un excellent article évoque cette évolution, non choisie par Barbusse.

Très bonne initiative de la collection La Petite Vermillon, aux éditions de La Table Ronde, que de rééditer cette année le roman de Régis Messac “Quinzinzinzili” (1935), qui donne son nom à cette revue. Outre l’édition d’origine, il fut publié en 1972 chez Lattès, puis en 2007 chez l’Arbre Vengeur : cette réédition est donc la quatrième parution de ce livre. L’histoire racontée par Messac, mettant en scène des enfants dans un cadre post-apocalyptique, se rapproche-t-elle de “Sa majesté des mouches”, roman de W.Golding ? D’un point de vue stylistique, cela rappelle-t-il celui de Louis-Ferdinand Céline ? Il est vrai que le narrateur avoue qu’il n’aime pas grand monde, en particulier les enfants. Et que la forme du récit est singulière. Si plusieurs "lectures" sont possibles, retenons une réflexion sur l’avenir, le renouvellement des générations.

Reprenant l’univers graphique de Jacques Tardi, Emmanuel Moynot a adapté en BD le roman de Léo Malet “Nestor Burma contre CQFD”. L’enquête du détective se situe à la fin de l’hiver et au printemps 1942, sous l’Occupation. Le chroniqueur de Quinzinzinzili admet “la qualité de l’exercice”, l’ambiance étant restituée par la version graphique. Mais il s’insurge contre certains détails inexacts, ce qui est son droit, avant de conclure que “Tout ceci n’a finalement qu’une incidence relative”. Néanmoins, cette manière de sodomiser les diptères est déplaisante. Qui se soucie à ce point des arcanes des transports publics parisiens et autres taxis d’alors ? Chicaneries assez ridicules. Retenons plutôt que Pierre Lebedel, défenseur incontesté des littératures policières, apparaît sous les traits du journaliste-éponge Marc Covet, dans les adaptations de Tardi et de Moynot.

À propos de Pierre Lebedel, il examine ici un éventuel plagiat entre “L’Atlantide”, roman à succès de Pierre Benoît, et un titre de l’écrivain anglais Henry Rider Haggard, “Elle”. Les contextes similaires entre les deux ouvrages s’expliquent probablement par l’imaginaire exotique et colonial de l’époque… Plus près de nous, la science-fiction française s’inspira en partie de la guerre d’Algérie, territoire colonisé. De Francis Carsac, avec “Ce monde est nôtre” (1962) à Gérard Klein “Les seigneurs de la guerre” (1970), jusqu’où vont les métaphores, les allusions ? La planète Nécat, de Francis Carsac, fait-elle référence à l’Afrique du Nord (ce qu’il nia fermement) ? Gérard Klein eut-il un regard plus humaniste ou distancié que son confrère ? Entre fiction et réalité, la SF a aussi ses controverses.

Coup d’œil sur le n°34 de la revue Quinzinzinzili

Par ailleurs, ce n°34 présente diverses infos, dont un article concernant une thèse sur l’écrivain Jacques Spitz, auteur de romans appartenant au genre Fantastique. On lira aussi un double hommage au regretté Jean-Louis Touchant, membre actif des "Amis de Régis Messac", qui fut président de l’association "813". Le témoignage de Jean-Luc Buard nous éclaire sur l’implication de Jean-Louis Touchant dans la culture populaire.

Chaque numéro de la revue “Quinzinzinzili” coûte 7€. On peut s'y abonner en s'adressant à la Société des Amis de Régis Messac (71 rue de Tolbiac, Paris 13e). À Paris, cette revue est disponible chez plusieurs libraires. Les romans et autres écrits de Régis Messac sont réédités aux éditions Ex-Nihilo, 42bis rue Poliveau, Paris 5e. Il publia plusieurs livres dont "Quinzinzinzili" (réédité en 2017), "Le miroir flexible", "La cité des asphyxiés", "A bas le latin !", "Valcrétin", "La loi du Kampilan". Sans oublier sa thèse “Le «detective Novel» et l'influence de la pensée scientifique”, rééditée chez Les Belles Lettres, Prix Maurice Renault 2012 de l’association 813.

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30 mai 2017 2 30 /05 /mai /2017 04:50
Festival Le Goéland Masqué 2017 : samedi 3, dimanche 4 et lundi 5 juin

Penmarc'h, commune située au sud-ouest du Pays Bigouden, se trouve à une demie-heure de Quimper, près de la Pointe de la Torche bien connue des surfeurs. Le bout du monde ? Ça ne fait aucun doute : après les rochers typiques de la Pointe de Penmarc’h, splendides sous la tempête, c’est l’océan Atlantique. On aurait grand tort d’imaginer que c’est une commune côtière endormie, attendant le tourisme estival. Avec plus de 5500 habitants, la population est active à longueur d’année, proposant quantité d’animations. L’une d’elles, qui concerne les lecteurs de polars, existe d’ailleurs depuis longtemps.

En effet, le festival Le Goéland Masqué présente cette année sa 17e édition, les samedi 3, dimanche 4 et lundi 5 juin, pour le week-end de Pentecôte. Un prix du premier roman y est attribué chaque année. Il fut longtemps présidé par l’écrivain Jean-François Coatmeur. C’est Jean-Bernard Pouy qui lui a succédé. Le Prix du Goéland Masqué 2017 a été décerné à Stéphane Jolibert pour “Dedans ce sont des loups” (Éd.Le Masque). C’est à la salle Cap Caval que les auteurs de romans noirs et de polars vont à la rencontre du public. Sont annoncés cette année :

Cloé Mehdi - Sam Millar - Nadine Monfils - Franck Bouysse - Jean Failler - Pierre d’Ovidio - Hervé Le Corre - Gilles Del Pappas - Malika Ferdjoukh - Colin Niel - Lilja Sigurdardottir - Angel de la Calle - Yvon Coquil - Patricia Osganian - Lance Weller - Marin Ledun - Gérard Filoche - Patrick Raynal – Jaime Martin - Pierre Pouchairet - Denis Flageul - René Manzor - Firmin Le Bourhis – Ian Manook - Gérard Streiff - Marc Villard - Anne Céline Dartevel - Dominique Delahaye - Anne-Solen Kerbrat - Jean-Hugues Oppel - Valérie Lys - Benoît Séverac – Alain Goutal - Stéphane Jaffrézic - Paco Roca - Charles Robinson - Claude Mesplède - Jean-Bernard Pouy… et quelques autres encore.

Tous les rendez-vous organisés par l’équipe du Goéland Masqué sont à découvrir sur le site internet du Festival (cliquez ci-dessous).

Festival Le Goéland Masqué 2017 : samedi 3, dimanche 4 et lundi 5 juin

Vous ne connaissez pas certains de ces auteurs ? Pour en savoir plus sur des titres récents les concernant, il suffit de cliquer sur les liens ci-dessous. Vous pourrez lire mes chroniques sur un de leurs livres !

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15 mai 2017 1 15 /05 /mai /2017 04:55

Le romancier Jean-Pierre Bathany est décédé d'un infarctus en ce mois de mai 2017, à l’âge de soixante-dix ans. Originaire de la Presqu’île de Crozon (Finistère), il habitait Nantes. Il a d’abord publié ses romans aux Éditions Alain Bargain (2005-2008) : Camaret au vitriol, Double je nantais, Été show à la Baule, La veuve noire de Pornic, Maudit blues à Nantes. Chez le même éditeur, il publia la série INRI (2010-2011) : Requiem au lac de Grandlieu, Le Cercle de Nantes, Illuminatis nantais. Puis, aux Éditions Sixto, il fut le scénariste de la bande dessinée "L’ange noir" (2011 - dessins de Jérôme Mathé) et l'auteur des romans "Double Je" (2015) et "L'homme de la pluie" (2016). Petit hommage à travers trois de ses titres.

Camaret au vitriol (Éd.Alain Bargain, 2005)

Un vieux pêcheur a fait une chute mortelle à la pointe du Grand Goin, à Camaret. Étonnant, car il connaissait bien les lieux. La mort d’un clerc de notaire passe pour un suicide. Pourtant, il a été assassiné. Le maire de Camaret a reçu plusieurs lettres anonymes. Interiora Terrae Lapidem, dit l’énigmatique message. Pierre, le maire, ne souhaite pas divulguer cette info. Il demande à son ami parisien Thomas de Rosmadec, écrivain criminologue, de venir mener une enquête discrète. Dans le train, Thomas rencontre Ali, orphelin Noir âgé de dix ans. Rebaptisé Alain à sa demande, l’enfant l’accompagne à Camaret. Si on le trouve plutôt attachant, le gamin commet bon nombre de bêtises.

Parmi les récents décès sur la commune, Thomas envisage un point commun pour cinq d’entre eux. Ceux-ci semblaient de près ou de loin concernés par le discutable terrain de golf local. Peu à peu, la série criminelle se confirme. Thomas note le cycle lunaire de ces morts, présageant un prochain meurtre. Avec le curé, Thomas tente de décrypter le message en latin. La phrase étant incomplète, sa symbolique reste obscure. Un ami moine évoque une possible formule d’alchimie. Un retraité érudit saurait les aider, mais le curé s’en méfie. Un nouvel accident douteux se produit. La sixième victime est un ex-pompier devenu ivrogne. Thomas lit la même phrase latine sur la tombe d’une femme. Parmi les habitants installés ici depuis quelques années, on peut en suspecter plusieurs d’être l’ex-compagnon de la défunte. Le petit Alain aura son rôle à jouer pour contrer sa vengeance…

Hommage à Jean-Pierre Bathany, qui avait 70 ans

La veuve noire de Pornic (Éd.Alain Bargain, 2008)

À Nantes, Laurent Choiseul et Rose Delaunay sont étudiants et amis. Outre leur discipline scientifique, ils ont un triste point commun. Orphelin de père et de mère, Laurent a été élevé par sa tante Diane. Le père de Rose est mort voilà longtemps dans un accident de voiture. Alice, sa mère, habite maintenant Pornic, avec le paisible Philippe. D’un caractère affirmé, Rose s’entend mal avec Alice. La jeune fille pense garder un contact mental avec son défunt père. Quant à Diane, elle s’est toujours montrée imprécise sur le décès des parents de Laurent. L’ambiance est tendue lors du séjour de Rose dans la villa d’Alice et Philippe à Pornic. L’étudiante supporte aussi très mal Lucien Fouchet et sa femme, voisins d’Alice. Rose s’oppose aux opinions politiques de Fouchet. Invité par son amie, Laurent évite de prendre parti. Tout comme Philippe, qui s’exprime généralement peu. Celui-ci est retrouvé mort peu après, victime d’une chute dans les environs.

L’enquête des gendarmes doit déterminer les faits avec plus de précision. Daniel Chaussoy se présente comme un ami de Philippe, dont il vient d’apprendre le décès. Son comportement reste douteux ; il pose des questions, se dérobant sur sa relation avec le défunt. Malgré tout, Alice l’invite chez elle. Rose pense que c’est lui qui tente de fouiller la villa durant la nuit suivante. L’étudiante se demande aussi pourquoi sa mère n’a pas parlé aux gendarmes de la lettre inquiétante reçue par Philippe. Beaucoup d’interrogations sans réponses trottent dans la tête de Rose, qui rentre à Nantes. Alice reste seule à la villa, dans une angoissante solitude. Quant on la retrouve morte, les gendarmes pensent à un suicide par abus de somnifères. C’est une mise en scène, car elle a été agressée. Rose, qui ne croit pas au suicide, s’installe à Pornic. Par une nuit venteuse, des ombres s’introduisent dans la maison…

L’homme sous la pluie (Éd.Sixto, coll. Le Cercle, 2016)

Portant éternellement une parka de cuir et un bonnet de laine, mal rasé, Tom Harouys n’a pas l’allure de sa fonction. Il est commandant de police dans l’agglomération nantaise. S’il a une amie, Harouys préfère cohabiter avec son chat, aussi exigeant et ingérable soit-il. En mauvaise santé, il néglige ses douleurs. Depuis une récente affaire, qui l’a opposé à un médiocre dealer prénommé Freddy, il pense que sa hiérarchie veut l’écarter au profit d’un collègue plus servile. Harouys est assisté par son jeune collègue Delorme, nettement moins chevronné que lui. Un crime sanglant a été commis dans une ferme rénovée des environs. La victime, un homme âgé, habitait seul dans cette maison isolée. Selon le voisin qui a alerté la police, il était peu liant, pas causant.

C’est le juge Beauger, peu sympathique avec ses idéaux passéistes, qui traite le dossier. Harouys n’échangera qu’un minimum d’informations avec lui. Le policier retourne sur les lieux du meurtre, cherchant aux alentours d’éventuelles traces de l’assassin. Il en a laissé alors qu’il surveillait la maison louée depuis deux ans par sa cible. La victime poignardée se nomme Bernard Fresnel. Du moins est-ce le nom sur sa carte d’identité, en version cartonnée ancienne, plutôt facile à falsifier. En parallèle, Harouys continue à faire pression sur le dealer Freddy, hospitalisé. Ce minable est mêlé à une embrouille, dont il n’est certainement pas l’instigateur. Le policier n’éprouve aucun scrupule à le secouer, afin qu’il avoue ce qu’il sait. Tant pis si Freddy est ainsi en danger.

Vérification faite, la victime disposait en effet de faux papiers. Reste à savoir qui était le vrai Fresnel, dont il a usurpé l’identité. Faut-il imaginer qu’il a éliminé celui dont il a pris le nom ? Voilà quelques temps, le soi-disant Fresnel fut l’objet d’une plainte, suite à une altercation lors d’un accrochage en voiture. Le juge en charge de l’affaire ne voit là qu’un litige de base, dû à une incivilité courante. Harouys explore la maison du prétendu Fresnel. En fouinant, le policier découvre une vieille photographie et, surtout, des documents bien cachés. Ils concernent un épisode de notre Histoire remontant au tout début des années 1960. Le faux Fresnel et ses deux amis, sur la fameuse photo, avaient un passé douteux, peut-être criminel…

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11 avril 2017 2 11 /04 /avril /2017 04:55

Dans l’agglomération nantaise, à Mauves-sur-Loire, le festival Mauves en Noir attire chaque printemps les lecteurs de polars et de romans noirs, à la rencontre des auteurs. Une belle brochette d’invités, ce dimanche 9 avril 2017.

Todd Robinson ("Une affaire d’hommes", Éd.Gallmeister).

Todd Robinson ("Une affaire d’hommes", Éd.Gallmeister).

Cloé Mehdi ("Rien ne se perd", Éd.Jigal) Prix Mystère de la critique

Cloé Mehdi ("Rien ne se perd", Éd.Jigal) Prix Mystère de la critique

Anne Bourrel ("Gran Madam's", "L'invention de la neige", Éd.La Manufacture de Livres)

Anne Bourrel ("Gran Madam's", "L'invention de la neige", Éd.La Manufacture de Livres)

Max Obione, Sébastien Gendron ("Révolution", Albin Michel) et Pascal Dessaint.

Max Obione, Sébastien Gendron ("Révolution", Albin Michel) et Pascal Dessaint.

Dominique Sylvain ("Kabukicho", Éd.Viviane Hamy)

Dominique Sylvain ("Kabukicho", Éd.Viviane Hamy)

Elena Piacentini, Marc Villard, Jean-Bernard Pouy, Marin Ledun

Elena Piacentini, Marc Villard, Jean-Bernard Pouy, Marin Ledun

Jeanne Guyon, des Éditions Rivages/noir (et le Boss du site Unwalkers).

Jeanne Guyon, des Éditions Rivages/noir (et le Boss du site Unwalkers).

[photos © Claude Le Nocher]

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5 avril 2017 3 05 /04 /avril /2017 04:55
Bientôt sur France 3 “Tensions au Cap Corse” (le samedi 8 avril)

Un rendez-vous télé à noter dès maintenant : la romancière Elena Piacentini et Catherine Touzet sont les auteures du scénario d’un téléfilm policier de Stéphanie Murat “Tensions au Cap Corse”. Avec : Amira Casar, Richard Bohringer, Philippe Corti, Jean-Emmanuel Pagni, Florence Thomassin, Alain Fromager, Alysson Paradis, Véronique Volta. Cette fiction-télé sera diffusée sur France 3 le samedi 8 avril 2017.

Quelques mots sur l’intrigue : “Un homme d'affaires à la réputation sulfureuse a été retrouvé assassiné sur la jetée du port de Toga, à Bastia. Détail énigmatique et frappant : ses oreilles ont été tranchées. Pour le commandant Gabrielle Monti, dont c'est la première affaire depuis son retour au pays, c'est le début d'une enquête sur la corde raide.”

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