Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
9 juin 2015 2 09 /06 /juin /2015 09:30
Festival international du roman à Frontignan les 26, 27, 28 juin

La 18e édition du Festival international du roman noir (FIRN) vous donne rendez-vous à Frontignan. Tous les auteurs invités seront présents les 26, 27, 28 juin. Avec Fred Vargas, marraine du festival. Le FIRN invite les "étranges étrangers" à la grande table du roman noir. Qu'ils se meuvent dans la nuit ou dans la ville, qu'ils voguent sur des radeaux d'exils ou sur des rives de solitudes, qu'ils se choisissent de nouvelles identités ou frappent la décence de la normalité, les étrangers forment l'humaine humanité... Migrations, dissidences, exclusion sociale, différence et questions de genre,  folie, solitude et héros en quête d’étrange... les auteurs invités exploreront le thème sous toutes ces déclinaisons lors des tables rondes.

Sont annoncés plus de 60 invités internationaux :

Dr Alderete - Nine Antico - Patrick Bard - Lilian Bathelot - Cesare Battisti - Catherine Bessonart - Laurence Biberfeld - Marc Boulet - Fabrice Bourland - Anne Bourrel - Franck Bouysse - John Burnside - Alper Canigüz - Chloé Cruchaudet - Réda Dalil - Victor Del Arbol - Adrien Demont - Boris Dokmak - Serguei Dounovetz - El Don Guillermo – Fabrice Erre – Fabcaro - Jérôme Fansten - Anne-Charlotte Gauthier - Sébastien Gendron - Guillaume Guerse - Sophie Hénaff - Joko - Sylvain Kermici - Hicham Larsi - Oriane Lassus - Marin Ledun - Matthias Lehmann - Sophie Loubière - Claude Lucas - Armèle Malavallon - Marcus Malte - Ian Manook - Olivier Martinelli - Thomas Mathieu - William McIlvanney - Michel Moatti - Patrick Mosconi - Naïri Nahapetian - Marie Neuser - Martine Nougué - Jean-Paul Nozière - SJ Parris - Nicolas Pinet - Gianni Pirozzi - Emilie Plateau – Jean-Bernard Pouy - Michel Quint - Anne Simon - Olivier Thiébaut - Olivier Truc - Alessio Viola - Inger Wolf - Francis Zamponi - Fred Vargas.

Partager cet article
Repost0
9 juin 2015 2 09 /06 /juin /2015 04:30
Le Havre : Festival Polar à la plage du 10 au 14 juin 2015

Le Havre : 13e Festival du Polar à la plage, du 10 au 14 juin 2015

Le festival du « Polar à la Plage » organisé par Les Ancres Noires  montera ses chapiteaux à deux pas de la mer pour accueillir des auteurs, des dessinateurs, des musiciens, des lectures, des débats, du théâtre, du cinéma, des courts-métrages et des conteurs…

Le président d’honneur de cette édition est Philippe Huet .

Cette année, en plus des auteurs français, Les Ancres Noires accueilleront des romanciers internationaux : Karen Maitland (Grande Bretagne), Rafael Reig et Christina Fallaràs (Espagne), Naïri Nahapétian (Iran), Kishwar Desai (Inde), Gianni Biondillo (Italie), David Coulon, Sandrine Colette, Dominique Chappey, Dominique DelahayeThierry Marignac, Dominique Manotti, Eric Maravélias, Jean-Paul Halnaut, Jérôme Leroy, Maurice Gouiran, Emmanuel Grand, Marcus Malte, Laurence BiberfeldHervé Commère, Dominique Sylvain, Ian Manook.

Partager cet article
Repost0
5 juin 2015 5 05 /06 /juin /2015 05:30
Collection Territori – nouvelle formule dès maintenant

La collection Territori, née au mois de juin 2014 aux éditions Ecorce, inaugurée avec les romans “Clouer l'Ouest” de Séverine Chevalier et “Pur Sang” de Franck Bouysse, s'associe désormais à l'éditeur La Manufacture de Livres. Ces deux structures ont l'ambition commune de développer une collection réunissant des auteurs français contemporains et des romans dont les intrigues se situent dans des espaces naturels. Territori s'inscrit dans une époque, à l'heure de la surexploitation des ressources naturelles, des inégalités croissantes dans la répartition des richesses, d'initiatives alternatives qui visent à s'éloigner des métropoles aseptisées pour se rapprocher de la nature et renouer avec elle – renouer avec soi-même à l'heure où l'individualisme prôné à outrance mène à une perte de repères et d'identité.

Extrait d'un entretien pour le Populaire du Centre – La Montagne, mai 2015 :

« Se référer au Nature Writing ne consiste pas à prétendre que la France possède son Montana ou son Michigan, ni surtout à comparer la griffe d’auteurs américains tels que Jim Harrison ou Ron Rash, David Vann ou Cormac McCarthy, pour ne citer qu’eux, à celle des auteurs français que la collection envisage de publier. Nous n’avons ni le même rapport à l’espace, aux distances, ni surtout la même histoire, mais il aurait été prétentieux d’inventer un nouveau terme et absurde de prétendre inaugurer un nouveau genre, d’autant que la littérature en France est loin d’être vierge en matière d’écriture de la nature. Il ne s’agit donc pas de se mesurer à, ou de faire comme, mais d’investir un territoire existant et de le questionner ici et maintenant par le biais de romans et d'écritures qui témoignent d'une époque.»

Ce "transfert" occasionne un nouveau format et une ligne graphique modifiée. Les ouvrages seront présents sur le catalogue de la Manufacture de Livres et diffusés nationalement. Les deux premiers romans programmés pour ce 5 juin 2015 sont : “Crocs” de Patrick K. Dewdney (en coédition Ecorce / La Manufacture de Livres – collection Territori) et “Clouer l'Ouest” de Séverine Chevalier (réédité à La Manufacture de Livres – collection Territori). La première édition du roman de S.Chevalier n'est plus disponible.

Le sixième roman d'Antonin Varenne, intitulé “Battues”, sort aux éditions Ecorce, dans la collection Territori ce même jour.

Partager cet article
Repost0
5 juin 2015 5 05 /06 /juin /2015 04:30

La Librairie du Québec, 30 rue Gay-Lussac (Paris 5e), et les éditions Sarbacane vous donnent rendez-vous samedi 6 juin 2015 de 15h à 17h

avec Aude Massot, Pauline Bardin et Edouard Bourré-Guilbert,

auteurs de la bédé humoristique “Québec Land”.

Rendez-vous dédicaces à la Librairie du Québec (à Paris)
Partager cet article
Repost0
4 juin 2015 4 04 /06 /juin /2015 04:55

Chez Omnibus, paraît un double roman signé San-Antonio : “Y a-t-il un Français dans la boîte à gants”. Il ne s'agit pas d'une aventure du célèbre commissaire, mais de romans complémentaires : “Y a-t-il un Français dans la salle ?” (publié en 1979) et “Les clés du pouvoir sont dans la boîte à gants” (paru en 1981). L'histoire débute ainsi : ancien ministre et chef d'un puissant parti, le RAS, Horace Tumelat est un homme politique sans scrupules, macho, manipulateur, sournois, impitoyable, plutôt vulgaire en privé – qui reste malgré tout attachant. Il fricote volontiers avec sa secrétaire Ginette Alcazar, sous l'œil de son majordome Juan-Carlos.

Ses aspirations élyséennes vont se trouver brusquement compromises : d'abord, il hérite d'un encombrant secret après le suicide de son oncle, le vieil Eusèbe qui s'est pendu. Héritier de sa maison, il s'y rend et croise Paul Pauley le flic qui le surveille de près, ainsi que Georgette Réglisson, la femme de ménage. Celle-ci a une très jolie fille : Noëlle, blonde, dix-sept ans, elle joue de la flûte et plaît beaucoup au Président. Tomber amoureux de la juvénile Noëlle, ça ne peut que compliquer sa vie et ses ambitions. Horace Tumelat a d'autres soucis : dans le mur de la salle de bain de son oncle, il cache depuis plus de vingt ans le secret qui a poussé le vieil Eusèbe au suicide.

Dans “Les clés du pouvoir sont dans la boîte à gants”, suite directe du premier roman, Horace Tumelat va chercher à se venger d'une journaliste en mettant sur pied une machination diabolique. Autour de lui, gravite une galerie de personnages sulfureux et détestables : une épouse délaissée et frigide, une secrétaire amoureuse et jalouse, un photographe de presse à scandale et maître chanteur, un flic zélé et cinglé... Frédéric Dard avait voulu signer ces deux livres de son pseudo, San-Antonio, même si le commissaire n'y figure pas. Car il utilise dans ce diptyque toute l'invention langagière, et la frénésie des situations abracadabrantes, qui offrent à ses lecteurs un infini plaisir. 878 pages de Frédéric Dard à ce rythme, ça ne se refuse pas.

San-Antonio : Y a-t-il un Français dans la boîte à gants (Omnibus) - ou San-A en grands caractères ?

Si l'on nous cite les titres suivants : “À prendre ou à lécher”, “Ça ne s'invente pas”, “Concerto pour porte-jarretelles”, “N'en jetez plus”, “Si ma tante en avait”, il y a de fortes chances que l'on pense immédiatement à des romans de San-Antonio. Entouré du gras et tonitruant inspecteur Bérurier, du vieux et fidèle policier Pinaud, de sa brave femme de mère Félicie, le commissaire chéri de ces dames est au cœur d'enquêtes bondissantes et de péripéties explosives. Pas la peine d'en dire plus, si ce n'est que le langage est aussi (ou d'abord) ce qui excite les lecteurs de San-Antonio. Pour celles et ceux qui voudraient lire ou relire ces aventures, ayant un problème de vue ou cherchant un confort de lecture, la librairie Ilivri présente les cinq titres cités ici en grands caractères. On peut se renseigner sur leur site (cliquez ci-dessous)...

Partager cet article
Repost0
2 juin 2015 2 02 /06 /juin /2015 04:30
Règlement de comptes à Polar City

Je ne parle que très rarement de « la vie du site » chez Action-Suspense. Me gargariser de succès, ça n'est pas ce qui intéresse les visiteurs. Vous aimez les chroniques, les suggestions de lectures, vous satisfaire est mon objectif. Sans prétendre faire l'unanimité, sûrement, chacun ayant le droit d'apprécier ou pas ce que je propose. Du moins, j'essaie de rester positif.

Un certain anonymat d'Internet permet à des gugusses de se défouler, de prendre pour cibles ceux qu'ils n'aiment pas. C'est mon cas avec un nommé Christian G. Il y a quelques années, un éditeur ami m'alerta en rigolant et en ajoutant que je méritais une médaille : sur un forum, ce Christian G.me traitait de « gros con, double con ». Que me vaut tant de haine de la part de cet auteur nantais (deux ou trois titres auto-édités, peu vendus) ? Je l'ignore. Je ne le connais pas, il ne m'intéresse pas. Je sais juste que cet olibrius se prend pour un rebelle, un anti-système, un anarchiste publiant « underground », vendant « sous le manteau » (ce sont ses formules, assez datées).

Il me semble que c'est plutôt un « nanar » qu'un « anar ».

Voilà que ce trublion minable récidive. Il n'a pas aimé que, dans un commentaire chez mes camarades du site Unwalkers, j'évoque mes bonnes relations avec Thierry Marignac. Vengeur, rageur, dépité, notre Christian G. squatte la page Facebook d'un autre blogueur pour vomir : « J'aime bien Le Nocher qui est passé tailler sa petite pipe, lui qui correspond à la virgule de connerie crasse près à ce que dénonce Marignac. » Quelle classe, non ? Cette réaction a été enlevée par l'ami blogueur.

Hélas, certains sont dépourvus du moindre talent. Alors ils agressent, ils insultent, ils ironisent, s'affichant marginaux. L'indépendance d'esprit, ça commence par le respect des autres. La médiocrité d'un Christian G. serait pitoyable s'il ne passait son temps sur Internet à cracher sur les lecteurs de polars, sur le monde de l'édition, auquel « il se refuse d'appartenir », ben voyons. Rien de grave, sans doute. Mais la bêtise crasse est perturbante.

Tournons la page.

Partager cet article
Repost0
29 mai 2015 5 29 /05 /mai /2015 04:55

À chaque numéro, la revue trimestrielle “Quinzinzinzili” rend hommage à l'universitaire Régis Messac, auteur de la thèse “Le «detective Novel» et l'influence de la pensée scientifique” (publiée en 1929 et rééditée par Les Belles Lettres, récompensée en 2012 par le Prix Maurice Renault de l’association 813) et au monde intellectuel de son époque. Écrivain éclectique de la décennie 1930 ("Valcrétin", "Quinzinzinzili", "Le miroir flexible", "La cité des asphyxiés", "A bas le latin !"), Régis Messac fut un des principaux contributeurs de la revue "Les Primaires". La revue “Quinzinzinzili” vient de sortir sa 28e livraison. Chaque numéro coûte 7€. On peut s'y abonner (pour 24€ par an/32€ pour l'étranger) en s'adressant à la Société des Amis de Régis Messac (71 rue de Tolbiac, Paris 13e). À Paris, cette revue est disponible chez plusieurs libraires. Les romans et autres écrits de Régis Messac sont réédités aux éditions ExNihilo, 42bis rue Poliveau, Paris 5e.

Dans ce numéro, l'éditorial et une page spéciale sont dédiés aux victimes de Charlie Hebdo, en particulier Wolinski et Cabu, sans oublier le sociologue Bernard Maris. La liberté d'expression ne s'use que si l'on s'en sert, il faut effectivement continuer à la défendre. Même si, en son temps, Régis Messac n'était pas optimiste sur la question. Michel Jeury, écrivain de science-fiction autant que du terroir, fut un proche des Amis de Régis Messac. Un bel hommage lui est rendu après son récent décès, par Natacha Vas-Deyres. Le principal dossier de ce numéro explore les échanges épistolaires entre André J.Roche et Régis Messac. Ayant été tous deux enseignants à l'Université McGill, à Montréal, les deux hommes avaient vivement sympathisé. Messac rentra bientôt en France, tandis que son ami continua sa carrière pendant quelques années au Canada. Claude Roche, le fils d'André J.Roche, a retrouvé les courriers échangés par son père et Régis Messac. Ils sont reproduits dans ce n°28, témoignage sur leur temps et leurs préoccupations. Signalons que de nombreuses notules de bas-de-page permettent de situer aisément les propos des deux amis.

Le n°28 de la revue “Quinzinzinzili” est disponible

Guibert Lejeune revient sur la genèse du roman “Quinzinzinzili” de Régis Messac, qui n'est pas sans lien avec “Childrens of the morning” de W.L.George. Un autre article, de J.G.Lanuque, s'intéresse à l'œuvre de J.H.Rosny aîné. Publié en 1927 dans Le Progrès Civique, un texte de Régis Messac met à l'honneur Herman Melville, en particulier pour son roman “The confidence-man”. Mots croisés, réactions des lecteurs, et errata (bonnet d'âne) sont encore au sommaire de ce numéro de la revue “Quinzinzinzili”. Comme toujours, c'est l'occasion de redécouvrir tout un contexte de cet entre-deux-guerres semblant lointain, pourtant si riche en vie culturelle.

Partager cet article
Repost0
23 mai 2015 6 23 /05 /mai /2015 10:00
Philippe Breton : Une brève Histoire de la Violence (J.C.Béhar Éd.)

Dans la collection “Une brève Histoire” chez J.C.Béhar, une étude qui paraît fort intéressante sur un fait de société éternel, la violence. Un livre de Philippe Breton, professeur des universités, en poste au Centre universitaire d’enseignement du journalisme à l’université de Strasbourg. Il est directeur adjoint du laboratoire CNRS "Cultures et sociétés en Europe". Un ouvrage qui s'adresse aux amateurs de sociologie autant, sans doute, qu'aux lecteurs de polars.

Voici la présentation de “Une brève Histoire de la Violence” : « La violence, sous toutes ses formes, a toujours existé. Qu’il s’agisse de l’anthropophagie, de l’esclavage, de la guerre, de la mise à sac et du pillage, de la brutalité des mœurs jusqu’à l’homicide, des violences sexuelles, du génocide, du crime en série ou du terrorisme, tous ces comportements accompagnent l’histoire de l’Homme depuis l’origine. Mais cette violence n’est jamais, sauf dans le cas de dérèglements extrêmes, l’expression d’une "pulsion sauvage". Elle est toujours guidée et encadrée par des normes, qui disent, dans une société donnée, à un moment de son histoire, ce qu’il est légitime de faire, et ce qui ne l’est pas. Comme nous le verrons à chaque chapitre de cette histoire tragique, la lente prise de conscience des souffrances et des traumatismes qu’elle engendre, le refus de la vengeance, le goût pour le bonheur individuel et le développement économique, un désir croissant de civilité, expliquent que de nombreuses sociétés se donnent les moyens de faire reculer, le plus possible, la violence dont l’Homme est capable.»

Sommaire : 1. L’anthropophagie, de la norme à l’interdit - 2. L’esclavage - 3. La mise à sac - 4. La vengeance aux mille visages - 5. Tu ne tueras point - 6. Sexe et violence - 7. La guerre, toujours - 8. Génocide - 9. Tueurs en série, criminels de masse.

Partager cet article
Repost0

Action-Suspense Contact

  • : Le blog de Claude LE NOCHER
  • : Chaque jour des infos sur la Littérature Policière dans toute sa diversité : polar, suspense, thriller, romans noirs et d'enquête, auteurs français et étrangers. Abonnez-vous, c'est gratuit !
  • Contact

Toutes mes chroniques

Plusieurs centaines de mes chroniques sur le polar sont chez ABC Polar (mon blog annexe) http://abcpolar.over-blog.com/

Mes chroniques polars sont toujours chez Rayon Polar http://www.rayonpolar.com/

Action-Suspense Ce Sont Des Centaines De Chroniques. Cherchez Ici Par Nom D'auteur Ou Par Titre.

Action-Suspense via Twitter

Pour suivre l'actualité d'Action-Suspense via Twitter. Il suffit de s'abonner ici

http://twitter.com/ClaudeLeNocher  Twitter-Logo 

ACTION-SUSPENSE EXISTE DEPUIS 2008

Toutes mes chroniques, résumés et commentaires, sont des créations issues de lectures intégrales des romans analysés ici, choisis librement, sans influence des éditeurs. Le seul but est de partager nos plaisirs entre lecteurs.

Spécial Roland Sadaune

Roland Sadaune est romancier, peintre de talent, et un ami fidèle.

http://www.polaroland-sadaune.com/

ClaudeBySadauneClaude Le Nocher, by R.Sadaune

 http://www.polaroland-sadaune.com/