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19 mars 2009 4 19 /03 /mars /2009 07:20
 

Après “Le linceul du vieux monde” (L'atinoir), le nouveau roman de Sébastien Rutès vient de paraître chez le même éditeur. Sans nul doute, un livre à inscrire dans nos prochaines lectures. Car on connaît le talent de cet auteur. Belle originalité qui semble se confirmer, si on lit la présentation de “La loi de l'ouest” : « Lorsqu'un acteur médiocre se voit confier le rôle de ses rêves dans un western français, sa vie bascule. Rejeté par ses proches, il connaît la solitude, la rue, la prison. Paris se transforme en un hostile territoire comanche où règne l'impitoyable loi de l'Ouest. Mais William Larue sait qu'il peut compter sur ses idoles pour se tirer de ce mauvais pas : qu'auraient fait Steve McQueen, Gary Cooper ou Burt Lancaster à sa place ? Et dès lors que se mêlent réalité et fiction, il entre enfin dans la peau de son personnage. Le règlement de compte à O.K. Corral peut commencer. Il y avait Billy the Kid, Jesse James et Doc Holliday: il y aura Arizona Bill ! Sébastien Rutés signe un roman grinçant où l'hommage au western, à ses acteurs et à son imaginaire est le prétexte à une réflexion douce-amère sur une société qui n'en finit pas de jouer aux cow-boys et aux Indiens. »

http://www.latinoir.com

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17 mars 2009 2 17 /03 /mars /2009 07:19
 

Journaliste de formation, Gilles Bornais commence à écrire des romans noirs avec “Franconville, Bâtiment B (Série Noire,2001) et “Le serin de M. Crapelet” (Atout Éditions, 2002). Il confirme son talent d’auteur avec “Ali casse les prix (Grasset, 2004). Puis Gilles Bornais se dirige vers le polar historique de qualité.
Dans “
Le diable de Glasgow” (10-18), il crée le personnage de Joe Hackney. Natif du quartier populaire de l’East End, cet homme au caractère affirmé adore son métier, détective à Scotland Yard. Il est très protecteur envers sa Millie et sa mère alcoolique. En 1887, il est envoyé (à contrecœur) à Glasgow pour enquêter sur un cambriolage. Il se rend bien compte que l’affaire concerne une série de meurtre commis depuis plusieurs décennies. Ses investigations l’entraînent à travers les magnifiques paysages écossais, sur les traces d’un monstre qui peut n’être qu’une légende. “Le bûcher de Saint-Énoch (10-18) est le deuxième épisode de cette série. Joe Hackney est maintenant pressé de rentrer à Londres, d’y reprendre son poste à Scotland Yard. Ce ne sera pas pour tout de suite. Dans la région de Glasgow, on a besoin de ses services pour une nouvelle affaire criminelle énigmatique. Le corps d’une femme assassinée vient d’être retrouvé au sommet d’un terril. Suit un incendie dans une église, causant la mort de cinq victimes, carbonisées. Par ailleurs, l’ascenseur d’une mine lâche à cause d’un sabotage. Sur fonds de grèves minières et d’influences maçonniques, Joe Hackney s’interroge. Doit-il chercher la vérité dans les milieux aisés de Glasgow, ou plutôt dans les quartiers miséreux de la ville ? S’agit-il de l’œuvre d’un tueur en série, d’une machination compliquée ou de sanglants règlements de compte ? On retrouvera Joe Hackney (à Londres) dans sa troisième aventure, “Le mystère Millow” (Grasset).

Restons dans le même contexte, l’Angleterre victorienne, avec “Une femme sans peur” (10-18), le nouveau roman (inédit) de Lee Jackson, cinquième titre de cet auteur publié en France. L’action se déroule à Londres en 1852. Installée depuis quelques mois dans le quartier populaire de Leather Lane, Sarah Tanner est la propriétaire d’une minuscule échoppe qu’elle a transformé en un prospère pub. Sarah apparaît comme une femme sans histoire, discrète et honnête travailleuse. Pourtant, un soir, elle est témoin d’un meurtre. Poursuivi et menacé, un certain George Phelps trouve refuge dans son pub. Ce petit escroc que Sarah connaît bien est bientôt brutalement assassiné par un policier. Décidée à lui rendre justice, la respectable Sarah n’a pas oublié que Georgie fut autrefois son ami. Elle remonte la piste jusqu’à un hôtel de Covent Garden, d’où une jeune femme a disparu. Pour comprendre, elle replonge dans les bas-fonds malfamés de Londres qui lui sont familiers. La pègre y est dirigée par une femme âgée, appelée Sa Majesté. Cette mystérieuse affaire semble concerner une riche héritière orpheline, Elizabeth Fallbrook, dont la fortune attise bien des convoitises. Une jeune femme en danger, que Sarah doit protéger d’impitoyables ennemis.

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14 mars 2009 6 14 /03 /mars /2009 07:25
 

Depuis quelques années, les polars scandinaves ont séduit le public. On lit aujourd’hui des auteurs norvégiens (Jo Nesbo, Gunnar Staalesen, Knut Faldbakken, Anne Holt), islandais (Arnaldur Indridason, Arni Thorarinson), danois (Leif Davidsen, Michael Larsen), et suédois (Henning Mankell, Åke Edwardson, Stieg Larsson). Voici justement un nouvel auteur venu de Suède, Thomas Kanger, publié dans la collection Sang d’Encre. En 2001, ce reporter né en 1951 publie son premier polar. Il crée l'héroïne d'une série qui compte déjà cinq volumes, la commissaire Elina Wiik, de la police de Västerås. Âgée d'une trentaine d'années, elle n’aime que les affaires les plus complexes. Son indépendance la met souvent en conflit avec sa hiérarchie. Solitaire, Elina Wiik est dotée d'une profonde empathie et d'une grande intuition.
Dans cette enquête initiale, “Le temps du loup”, elle s’occupe d’une affaire datant d’un quart de siècle, avant que ne tombe la prescription. C’est son mentor, alité à l’hôpital, qui lui parle avec amertume de ce cas qu'il n'a jamais résolu. Vingt-cinq ans plus tôt, le corps d'Ylva Malmberg, mère d'une petite fille de quelques mois, a été retrouvé dans une forêt de Laponie suédoise. L'enfant, quant à elle, a disparu sans laisser la moindre trace. Dans moins d'un mois le dossier Malmberg sera définitivement clos. Elina explore méthodiquement les quelques pistes s'offrant à elle. Ses recherches l'entraînent au coeur du passé de la très secrète Ylva. De son côté, une jeune femme nommée Kari Solbakken est à la recherche de ses parents biologiques…

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12 mars 2009 4 12 /03 /mars /2009 07:14

 

Le premier roman de Thierry Cohen, "J'aurais préféré vivre", l’étrange histoire de Jérémy qui ne maîtrise pas le temps, entraîné dans un cycle infernal et chaotique, est paru chez Plon en 2007 (Pocket en avril 2008). En mars 2009, Thierry Cohen publie aux Éditions Flammarion son nouveau suspense : "Je le ferai pour toi".

Un père venge son fils, victime d'un attentat. Mais en négligeant les survivants pour s'occuper des morts, ne passe-t-on pas à côté de sa vie ? Une ambiance très curieuse, mais aussi beaucoup de péripéties dans ce roman. Quand Daniel rencontre Betty, il fait partie d'une bande de voyous. Par amour pour elle, il quitte son milieu, reprend ses études et voue toute son énergie à réussir socialement. Plusieurs années plus tard, brillant dirigeant d'une agence de com, il vit une existence heureuse avec sa femme et ses deux garçons, Pierre et Jérôme. Mais quand Jérôme est tué dans un attentat, Daniel perd ses repères et retrouve ses instincts guerriers. Entre les conversations avec Jérôme, lors de brèves apparitions, et les silences qui le séparent de sa femme et de Pierre, il élabore un plan fou pour venger la mort de son fils. Par ailleurs, un groupuscule islamiste kidnappe Jean, un SDF. Ils adressent un message énigmatique à un présentateur de télévision : quelle est la valeur de cet homme ? L'opinion publique se passionne. Pourquoi un SDF et pourquoi cette question ?

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11 mars 2009 3 11 /03 /mars /2009 07:24
 

Journaliste et scénariste (“Inês de Portugal”) João Aguiar est né à Lisbonne en 1943. Il est aussi l'auteur de plusieurs livres pour la jeunesse. Son nouveau roman, “Les mangeurs de perle”, vient de paraître dans la collection Métailié-Noir.

Ecrivain amateur, le journaliste Adriano découvre que le temps a passé sans qu’il en ait conscience et qu’il n’en ait rien fait. Un suicide manqué lui fait prendre la fuite pour Macao. Là, il découvre un passé inconnu et l’angoisse souriante de la prochaine réintégration dans la Chine communiste. Mais la ville mythique du jeu, et de la rivière des perles, lui réserve une surprise de taille. Sur la toile de fond de l’effondrement du dernier empire colonial, il se trouve brutalement plongé dans une affaire de meurtre. Il oublie ses réflexions pessimistes sur la vie et le monde pour céder à l’instinct primitif qui le fera lutter pour sa propre survie.

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10 mars 2009 2 10 /03 /mars /2009 07:16

 

Ce sont deux valeurs sûres de la littérature policière américaine que nous présentent les Éditions du Seuil en mars 2009. En effet, Joseph Wambaugh et Lee Child sont des romanciers confirmés.

Né en 1937, Joseph Wambaugh s’est beaucoup servi de son expérience dans la police de Los Angeles, de 1960 à 1974, pour alimenter ses romans. Depuis le succès de son premier titre, “Les nouveaux centurions” en 1971, la tonalité de ses intrigues réalistes est plutôt mordante. “Si les policiers de McBain apparaissent généralement comme des personnages équilibrés et raisonnables, ceux de Wambaugh se révèlent souvent vulgaires, grossiers, brutaux, et marqués par les horreurs qu’ils côtoient chaque jour (…) Joseph Wambaugh est pourtant l’un des romanciers les plus novateurs de ces dernières décennies” écrit à son sujet Claude Mesplède, dans son Dictionnaire. Après “Flic à Hollywood”, nous retrouvons les flics du même commissariat dans “Corbeau à Hollywood”. Le policier Nate Weiss a intégré l’équipe du Community Relations Office, ou CRO, soit “Corbeau” en français. Considérés par leurs collègues comme des “flics Nounours”, ils sont censés améliorer les rapports entre la police et les citoyens de ce quartier en s’occupant de leurs problèmes de qualité de la vie. Les principaux protagonistes sont Ali Aziz, propriétaire de bar topless, animé d’un désir de vengeance, prêt à tout pour obtenir la garde de son fils Nicky âgé de cinq ans… et sa future ex-femme Margot, une danseuse âpre au gain, dont les projets sont particulièrement sanguinaires. Cette manipulatrice n’hésite pas à séduire un “Corbeau”, Bix Rumstead. Il va assister en qualité de témoin involontaire au meurtre de légitime défense, qu’avec la complicité d’une stripteaseuse plus que perfide, elle a projeté de perpétrer contre le père de son fils.

Héros d’une dizaine de romans depuis 1997, Jack Reacher est un personnage qui vagabonde à travers l’Amérique. À chaque étape, cet ancien flic de la police militaire est confronté à des affaires criminelles riches en péripéties. Il revient dans le nouveau suspense de Lee Child : “Sans douceur excessive”. Assis à la terrasse d’un café de New York, Jack Reacher regarde un type traverser la rue, monter dans une Mercedes et disparaître. Une scène qui serait ordinaire, sauf que le coffre de la voiture contient un million de dollars de rançon. Edward Lane, l’homme qui l’a versée, est prêt à payer la même somme à celui qui l’aidera à retrouver sa femme et sa fille kidnappées. Son ultime recours, c’est Jack Reacher. Sa réputation l’a précédé : il n’y a pas meilleur que lui dans ce genre de mission. Toutefois, l’affaire n’est pas simple. Quand il se renseigne sur ce qui a amené ce kidnapping, Reacher comprend peu à peu que les apparences sont trompeuses. Lane dirige une milice privée engagée dans des coups tordus. Plus grave, il lui cache certaines choses inavouables qui risquent de faire capoter sa mission. Reacher a donné sa parole et va aller jusqu’au bout, au risque de sa vie. Ce qui a commencé à New York se conclut de façon apocalyptique dans une campagne anglaise endormie. Jack Reacher sera-t-il encore une fois à la hauteur ? Action et humour noir, un solide suspense.

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2 mars 2009 1 02 /03 /mars /2009 07:21

 
Né à Minneapolis en 1969, ancien d’Harvard, Arthur Phillips est aujourd’hui new-yorkais. Aux éditions Le Cherche-Midi, il a déjà publié en 2007 “L’Égyptologue”, qui obtint un beau succès. Avec ce nouveau suspense, “Angelica”, il plonge ses lecteurs dans l’atmosphère victorienne. Il s’agit d’un puzzle à plusieurs voix, un suspense labyrinthique d’une belle intensité, aussi psychologique que troublant. À chacun d’essayer de percevoir la vérité avant le coup de théâtre final, tous les indices disséminés dans le livre apparaissant alors en pleine lumière. Quelques mots sur “Angelica” :

Londres, 1880. La maison Barton est au bord de la crise. Le père, Joseph, obscur biologiste, a décidé que sa fille de 4 ans, Angelica, devait désormais quitter la chambre de ses parents pour aller dormir seule dans la sienne. Depuis, de mystérieux événements se produisent. Constance, la mère d'Angelica, qu'un retour à l'intimité conjugale ne réjouit guère, sent une menace planer sur sa fille. Au grand dam de Joseph, qui ne veut rien entendre. Constance fait appel à Anne Montague, une ancienne actrice reconvertie dans le spiritisme, pour veiller sur Angelica. Dès lors, le quatuor est en place pour un drame dont il serait criminel de dévoiler l'argument. Les quatre protagonistes relatent chacun leur tour les événements qui suivent. Quatre versions qui parfois s'accordent, parfois se contredisent. Chacune offre une lumière nouvelle, mais aussi une part d'ombre, sur les personnages, leurs peurs, leurs désirs et leurs secrets.

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28 février 2009 6 28 /02 /février /2009 09:19

Un nouveau roman noir de Joseph Bialot est toujours un évènement. Né le 10 août 1923 à Varsovie, installé en France avec sa famille dans les années 1930, il fut déporté à Auschwitz, puis il se consacra à sa carrière professionnelle avant de devenir écrivain. C’est en 1978 qu’il publia dans la Série Noire “Le salon du prêt-à-saigner”, lauréat du Grand prix de Littérature policière 1979. Depuis, chacun de ses romans a connu un beau succès public. Quand on a eu la chance de converser avec Joseph Bialot lors d’un Salon du livre, on peut confirmer la simplicité, l’humour et la franche gentillesse de ce grand auteur. Saluons la sortie en mars aux Éditions Métailié de son dernier roman en date : “186 marches vers les nuages”. Berlin à la fin de la Seconde Guerre mondiale. Bert Waldeck, 40 ans, a passé onze années dans des camps nazis au titre de schutzhäftling, détenu de sécurité enfermé sans jugement. Après avoir survécu au naufrage des bateaux-cages, bourrés de déportés, navires coulés par les Anglais, il retrouve sa ville natale, début mai 1945. Un officier américain le récupère pour l’aider à retrouver un certain Hans Steiner, recherché comme criminel de guerre. Au cours de cette recherche, Bert va se rendre compte qu’il n’est qu’un instrument manipulé entre les mains des GI’s. Le but de son travail n’a rien à voir avec le châtiment des SS. Il se révolte. L’histoire met en parallèle la vie et le destin du rescapé des camps et d’un capitaine SS qui fut son ami d’enfance. Le récit avance, jumelé, et permet d’imaginer ce que fut la vie en Allemagne de 1918 à 1945. Les bombes, les horreurs de toutes sortes, l’obscur héroïsme de certains, sans oublier une petite lueur d’espoir : l’amour. Un roman à découvrir absolument.

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