31 août 2008
7
31
/08
/août
/2008
07:54
Publié par Claude LE NOCHER
-
dans
Infos et évènements
29 août 2008
5
29
/08
/août
/2008
08:08
Les journaux d'écrivains constituent une belle tradition littéraire. C'est ainsi que, depuis 1977, Hervé Jaouen nous raconte sa passion
pour l'Irlande à travers plusieurs livres : « Journal d'Irlande » (de 1977 à 1989), « Chroniques irlandaises » (de 1990 à 1995), ou «La cocaïne des tourbières»(2002). S'il est
un brillant romancier, Hervé Jaouen sait aussi nous faire partager ce qu'il vit (avec son épouse) lors de ses voyages dans ce pays. Début octobre, les Presses de la Cité nous proposeront une
nouvelle époque du journal d'Hervé Jaouen : « Suite irlandaise ». Il y décrit l'évolution de l'Irlande, mais aussi sa découverte d'autres personnes et de nouveaux lieux
tout aussi insolites ou attachants. On aime sa tonalité amusée, lucide ou tendre. « Suite irlandaise », bientôt disponible.
Mi-mai, fut évoqué ici même
l'illustrateur et éditeur Marc Lizano (sous le titre « une initiative intéressante »). On peut visiter son blog http://lizano.canalblog.com/ ou retrouver ses illustrations sur www.mangeurdecases.fr/ S'il
n'appartient pas exactement au monde du suspense, Marc Lizano est un créateur à suivre.
Publié par Claude LE NOCHER
-
dans
Infos et évènements
25 août 2008
1
25
/08
/août
/2008
15:01
Les admirateurs du héros créé par Ian Fleming (qui aurait eu cent ans le 28 mai) vont être gâtés cet
automne. “Quantum of Solace”, le nouveau James Bond, sort au cinéma vers la Toussaint. Dès septembre-octobre, on annonce deux livres (assez
différents) consacrés à ce personnage et à son auteur.
“James Bond : l'Encyclopédie” de John Cork & Collin Stutz (Ed.Gründ) est centré sur le héros et sur ses interprètes à l'écran. “On ne lit que deux fois” de Jacques Layani (Ed.L'Archipel) s'intéresse autant à l'auteur qu'à son oeuvre, ainsi qu'au mythique James Bond, bien sûr. Deux
approches complémentaires, l'une illustrée, l'autre détaillée, permettant de comprendre la fascination exercée par ce héros. Ces deux livres seront bientôt
disponibles.
Publié par Claude LE NOCHER
-
dans
Infos et évènements
22 août 2008
5
22
/08
/août
/2008
08:03
Publié par Claude LE NOCHER
-
dans
Infos et évènements
22 août 2008
5
22
/08
/août
/2008
07:59
Wilkie Collins (1824-1889) figure parmi les grands romanciers populaires du 19e siècle, “précurseur du roman policier” selon l’expert Marc Madouraud. Écrit en 1878,
rarement réédité en France depuis sa sortie, « L’hôtel hanté » fut publié en 1999, aux éditions Terre de Brume. La version actuelle, dans la collection “La crème du crime”, est
l’occasion de redécouvrir un roman original. Voici ce qu’en disaient Laurent Greusard et Jean-Claude Alizet dans “L’Année de la Fiction” n°11 (Éd. Encrage, 2003) : « … L’hôtel
hanté est le seul roman proprement fantastique de Wilkie Collins. Ce “mystère de la Venise moderne” – tel est le sous-titre du livre – raconte le destin d’un étonnant mariage
contre nature, avec fantôme, enquête policière, héroïne ténébreuse, et l’on retrouve dans la narration le goût de l’auteur pour l’insolite et les atmosphères inquiétantes… » Empruntons leur
encore quelques mots du résumé : « Un lord anglais casse ses promesses de mariage avec la jeune Agnès pour épouser à la belle comtesse Narona. Ils partent à Venise. Là, un domestique
disparaît. Et bientôt le lord meurt, laissant sa fortune à sa femme. Les mois passent. La famille du lord anglais a racheté la maison où il est mort, et la transforme en hôtel. Mais celui-ci est
hanté par le fantôme du défunt. La comtesse elle-même, venue y finir ses jours, croit voir flotter la tête du lord… ». Voilà un roman diablement intriguant !
Publié par Claude LE NOCHER
-
dans
Livres et auteurs
20 août 2008
3
20
/08
/août
/2008
08:21
« Rouge-gorge » de Jo Nesbo
L'auteur de
« Rouge-gorge » est norvégien, et ce titre, le troisième que je lis de lui (après « Les Cafards » qui se passait en Thaïlande, et « L'homme chauve-souris » qui se
déroulait en Australie), met en scène une intrigue située pour une fois en Norvège. Harry Hole, l'inspecteur de police, héros récurrent des romans de Nesbo, est affecté (suite à une bavure) dans
une section parallèle qui mène des enquêtes sur le milieu néo-nazi. Toute une première partie du roman nous permet de remonter le cours de temps, plus exactement en 1942, à la bataille de
Stalingrad jusqu'en 1944. Six jeunes Norvégiens se sont engagés dans la Waffen SS. Quelques-uns sont tués mais au moins deux reviennent blessés mais vivants. L'un des deux prend l'identité d'un
mort pour éviter d'être pris comme déserteur. En 2000, lors de la fête nationale norvégienne qui est le 19 mai, un attentat contre le roi de Norvège se prépare. Un vieil homme (sur le point de
mourir de maladie) est le tueur. Tout le roman nous fait comprendre le rapport qu'il y a entre ce qui s'est passé pendant la seconde guerre mondiale et les motivations du tueur. Jo Nesbo nous
montre que les milieux néo-nazis se sont infiltrés jusque dans la police. Roman qui tient en haleine (mais avec une intrigue un peu compliquée du fait de la subtilisation
d'identité).
« Le sixième crime » de Sébastien Fritsch
Jérôme Balbanic, inspecteur à la police judiciaire de Lyon, vient
enquêter à Pensegarde, petit hameau dans la Drôme, sur une série de cinq meurtres. Il raconte à son unique habitant qu'après beaucoup de recherches, de recoupements et autres, lui et
son équipe se sont rendus compte que le meurtrier s'était inspiré des cinq livres écrits par un certain Jacob Lieberman, entre 1956 et 1960. Cet auteur a disparu sans laisser de traces. L'unique
habitant de Pensegarde est un écrivain coupé du mondé appelé Lex (tout court) et l'inspecteur pense que ce Lex, grand prosateur de talent, peut l'aider à trouver le meurtrier et surtout à
empêcher un sixième crime. On peut deviner rapidement que Lex et Jacob sont une seule et même personne. Toute l'énigme policière tourne autour de nombres et de lettres. L'inspecteur est un
personnage essentiel de l'histoire. Je n'en dirai pas plus sur l'intrigue si ce n'est que le sixième crime n'est pas un crime de sang, et après tout, les cinq autres le sont-ils?
« Le sixième crime » aux éditions Pierregord(http://www.editionspierregord.com/) se lit vite et avec plaisir (il fait 125 pages).
Sébastien Fritsch semble un auteur prometteur à suivre
http://sebastienfritsch.canalblog.com/
« Gomorra, dans l'Empire de la Camorra » de Roberto Saviano
Un roman très dense
et étoffé. L'auteur nous plonge tout de suite dans le vif du sujet en commençant par nous parler du port de Naples devenu la plaque tournante de tous les trafics du monde entier. La Camorra (la
mafia napolitaine) a la mainmise sur la drogue venant d'Amérique du Sud et sur sa transformation finale (dans des labos), les travailleurs clandestins, la contrefaçon (vêtements et accessoires),
etc. L'enquête se finit par une description, qui fait froid dans le dos, du devenir des déchets toxiques d'une partie de l'Europe qui finissent dans les sous-sols de la magnifique province de
Campanie (au mépris de toutes les lois en vigueur); et en attendant de trouver d'autres endroits, cela s'étend comme la gangrène, contaminant les terres (où poussent les arbres fruitiers et
autres cultures) et faisant augmenter le taux de cancers chez les habitants. Je rappelle que la Campanie comprend Naples et sa région. Roberto Saviano ne révèle pas comment il peut donner autant
de données précises sur ce qu'il raconte. Il nous croque la Camorra en panoramique en s'attachant à quelques "rouages" humains de cette machine inhumaine. J'ai eu l'impression qu'il se trouvait
toujours sur le terrain au bon moment pour décrire les méthodes cyniques des trafiquants qui testent la drogue sur des héroïnomanes pour trouver les dosages optimums. Les Camorristes ont aussi
des manières musclées voire sanglantes pour se faire attribuer des marchés publics immobiliers. Ils sont responsables du bétonnage de la région napolitaine et d'ailleurs. Les chiffres communiqués
sont édifiants. Je comprends que Roberto Saviano ait désormais une garde rapprochée pour le protéger car il donne des indications vraiment précises et nominatives. Et quand on referme le livre,
on ne regarde plus la mozzarella de la même façon puisque l'élevage des bufflones est aussi un des revenus conséquents de la Camorra.
© http://dasola.canalblog.com/
Publié par Claude LE NOCHER
-
dans
Livres et auteurs
18 août 2008
1
18
/08
/août
/2008
15:08
Pour cette rentrée 2008, les éditions Le Cherche Midi nous présentent deux nouveautés pleines de tension et de suspense, de vrais thrillers palpitants. Fin août,
“Funérailles” de Richard Montanari, troisième enquête du flic chevronné Kevin Byrne et de sa jeune coéquipière Jessica Balzano, policiers à Philadelphie. En ce mois de décembre, on
découvre sur la rive de la Schuylkill le cadavre d'une jeune femme aux pieds coupés. Assistés de l'inspecteur amish Josh Bontrager, le duo traque le cinglé qui a commis ce crime atroce. C'est un
admirateur de la lune, et des contes traditionnels qui l'évoquent. Le policier Brigham est assassiné le soir même où il vient de prendre sa retraite. Durant sa carrière, un cas n'a pas été
résolu, la disparition de deux gamines à Fairmount Park en 1995. Une affaire sans lien apparent avec celle d'aujourd'hui. Pendant ce temps, le pasteur Roland venge les victimes de criminels
encore en liberté. Prêtre orthodoxe, le père Greg pourra-t-il orienter l'enquête de Jessica et Byrne dans la bonne voie ?... Début octobre, sort “La prière des défunts” de James Grippando.
Fils de l'ancien gouverneur de Floride, l'avocat Jack Swyteck s'occupe parfois bénévolement de cas sociaux. Il s'intéresse à Falcon, un SDF qui vient de faire parler de lui en menaçant de sauter
du haut d'un pont si on ne lui accordait pas une audience avec la fille du maire. Falcon affirme qu'il peut payer sa lourde caution. Etonnant, pourtant il possède bien un coffre aux Bahamas,
renfermant 200 000 $ en espèce. Alors, pourquoi vit-il dans un tel dénuement ? Peu après que Falcon soit sorti de prison, on découvre le cadavre d'une femme dans la carcasse de voiture où il vit.
Jack Swyteck doit retrouver son client pour percer les secrets de Falcon.
(visitez le site de l'éditeur
: www.cherche-midi.com)
Publié par Claude LE NOCHER
-
dans
Livres et auteurs
15 août 2008
5
15
/08
/août
/2008
07:49
Francis Lacassin
Un des grands vulgarisateurs de la Littérature populaire est
décédé en cette mi-août 2008. Né le 18 novembre 1933 à Alès (Gard), Francis Lacassin contribua dès le début des années 1960 à la valorisation de la bande-desssinée, du cinéma et de la télévision,
et bien sûr du roman. Il fut scénariste et dialoguiste du film de Georges Franju “Judex” (1963) et d'épisodes de séries télé (“Maigret”, “Arsène Lupin”...) Il débuta dans l'édition en 1964 (chez J.J.Pauvert,
puis pour divers éditeurs). Auteur de nombreuses études sur le cinéma et les mythologies modernes, il s'imposa comme un des spécialistes incontestés de la Littérature populaire. Conseiller
littéraire chez “10-18” de 1971 à 1991, il préfaça 265 volumes, des plus grands écrivains (de Léo Malet à Simenon, de Chandler à William Irish...). Dans la collection “Bouquins” chez Robert
Laffont, il présenta les oeuvres de Maurice Leblanc, Paul Féval, Ruth Rendell, Conan Doyle, et bien d'autres grands noms [En octobre 2008, sort dans la collection Omnibus “Romans mystérieux” de
Gaston Leroux, présenté par Francis Lacassin]. Depuis plusieurs décennies, il participa à toutes les initiatives montrant la vitalité de l'édition populaire. Il fut chargé de cours à La Sorbonne
(de 1971 à 1984) ; dirigea Le Cercle du Bibliophile (1970-75) qui réédita quantité de chefs d'oeuvres du roman policier et d'espionnage, ainsi que les Arsène Lupin ; présida l'association “Les
amis de Pierre Mac Orlan”... Francis Lacassin était non seulement un grand érudit, mais un véritable avocat de la culture et du roman. Merci, M.Lacassin...
Publié par Claude LE NOCHER
-
dans
Infos et évènements