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17 octobre 2008 5 17 /10 /octobre /2008 14:52

 La Bilipo, ou Bibliothèque des Littératures Policières, située 48-50, rue du Cardinal-Lemoine 75005 Paris, est l'unique établissement français consacré à la conservation et à la promotion des littératures policières. Ses collections permettent de consulter la quasi totalité de l'édition française dans ces domaines ainsi que de très nombreux documents relatifs tant à ces genres littéraires qu'aux principaux aspects de la criminalité. Avec des milliers d’ouvrages de référence français et étrangers sur la littérature policière et les domaines annexes en accès libres, et plus de 55000 ouvrages de fiction, la Bilipo est un véritable centre de recherche où se trouvent réunis tous les moyens indispensables à l'identification et à l'obtention de documents. Elle centralise et redistribue les informations jusque-là dispersées sur le genre policier, sur toutes les manifestations et la vie associative qui témoignent de sa vitalité. Elle s'attache enfin à promouvoir le genre par des publications, des conférences, des colloques, des actions de formation, des expositions.
En ce moment, une expo intitulée « Quatre illustrateurs pour un roman noir » permet de découvrir des œuvres de Jean-Claude Claeys, Miles Hyman, Loustal, et Nicollet.
(Voir la présentation complète de la Bilipo sur Wikipédia, dont sont extraits des éléments de ce texte).

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16 octobre 2008 4 16 /10 /octobre /2008 09:11

 Jean-Pierre Lavoignat et Christophe d’Yvoire : “Mesrine, trente ans de cavale au cinéma” vient de sortir chez Sonatine Éditions. Le 2 novembre 1979, Jacques Mesrine est abattu par la police : dix-neuf balles dans le corps tirées à bout portant. Une légende est née dont le cinéma, de Jean-Paul Belmondo à Michel Audiard en passant par Jean-Luc Godard, a voulu aussitôt s’emparer et qui pourtant n’a cessé de lui échapper. Trois décennies d’effervescence qui aboutissent enfin aujourd’hui à un film fleuve que réalise Jean-François Richet, avec Vincent Cassel dans le rôle de l’ex-ennemi public numéro 1. Les auteurs ont mené l’enquête sur ce chapitre méconnu de l’histoire du cinéma. À partir de centaines d’heures d’entretiens avec les principaux protagonistes du monde du spectacle mais aussi avec les anciens compagnons du truand, ils nous invitent à une véritable épopée. Un livre emblématique qui met à jour les ego, les enjeux et les passions d’une profession qui promet de faire rêver.

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15 octobre 2008 3 15 /10 /octobre /2008 09:02

 Nouveau, aux éditions First : “Le labyrinthe de la Rose”, de Titania Hardie. Considéré comme un des plus brillants esprits de son temps, John Dee fut l’astrologue, l’espion et le mathématicien de la reine Elisabeth 1ère. Son influence et ses écrits n’étaient pas du goût de tous. Avant de mourir, il cacha ses carnets, et transmit son savoir à sa fille Katherine. Ses secrets franchirent les générations de femmes, jusqu’à Diana Stafford. Elle, qui n’a eu que des garçons, est frappée par un cancer. Elle laisse des indices à destination de Will, son cadet. Une petite clé en argent et un morceau de parchemin. Transmettre les secrets de John Dee à un homme porte malheur. Will se tue en moto. Pendant ce temps, Alex Stafford – frère aîné de Will – doit opérer Lucy King. Elle souffre d’une malformation, et doit subir une greffe du cœur. Mue par son instinct, Lucy part à la recherche des indices disséminés par Diana. Une quête qui la conduit jusqu’à la cathédrale de Chartres. Là, le Labyrinthe des Roses semble être la clé du mystère. Elle est alors enlevée, contre les carnets de John Dee. Quatre siècle après sa mort, ses secrets risquent de disparaître ou d’être mis en de mauvaises mains… Entre thriller historique et chasse au trésor, il s’agit d’un livre-jeu en coffret, où les lecteurs sont invités à résoudre les énigmes en même temps que les héros.
Sur http://culture-confiture-mazel.blogspot.com découvrez l'article très complet que Mazel consacre à John Dee
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14 octobre 2008 2 14 /10 /octobre /2008 07:22

 Pour mieux cerner Franck Thilliez, voici un extrait de l’article d’Hervé Chambonnière Les secrets des maîtres du polar, publié dans Le Télégramme, le 26 août 2008. « Ses intrigues, Franck Thilliez les nourrit aussi de l’imaginaire né des films d’horreur et des thrillers de son adolescence. “J’en ai regardé des dizaines. J’en suis imprégné. Tout cela a mûri et rejaillit aujourd’hui. Quand je voyais un bon film, je me disais, tiens, c’est vraiment super cette manière de faire peur…” Il a vibré sur Seven, L’Exorciste, Massacre à la tronçonneuse, Le silence des agneaux. Franck s’appuie aussi sur une solide formation scientifique – il est ingénieur – pour bâtir ses histoires. “J’explique. Je fais beaucoup de recherche” assure-t-il. Revues spécialisées, Internet. Pour réaliser son premier polar, il a ingurgité des dizaines de livres : techniques de la cryptographie, l’Inquisition, les trains miniatures, les milieux sado-maso, les sociétés secrètes. Médecins légistes, psys, policiers : Franck n’hésite plus à faire appel à des spécialistes. Pour son dernier thriller, pour éclairer ses dernières questions sur le cerveau et la mémoire, il est allé consulter un neurologue… »
Son roman “La mémoire fantôme” vient de sortir chez Pocket. Quelques mots sur cette intrigue. Fraîchement promue lieutenant à la brigade criminelle de Lille, Lucie Henebelle enquête sur l’agression d’une jeune femme, Manon. Difficile d’obtenir un témoignage de la victime, car la mémoire de celle-ci ne retient les faits que durant quatre minutes. Ensuite, tout disparaît de son esprit. Lucie n’a pour indice qu’une sorte de message « Pr de retour ». Peut-être s’agit-il du tueur en série appelé Le Professeur. Il a sévi quelques années plus tôt dans la France entière, obéissant à une sordide logique mathématique. L’affaire ne fut jamais vraiment résolue. Lucie doit trouver les clés de la mémoire de Manon pour espérer glaner des renseignements utiles. Autant dire que c’est impossible…
En grand format, le nouveau titre de Franck Thilliez, “L’anneau de Moebius”, vient de sortir aux éditions Le Passage.
On peut aussi consulter son site www.auteursdunord.com



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13 octobre 2008 1 13 /10 /octobre /2008 07:48

 Laurent Lèguevaque est né à Toulouse en 1956. Entré dans la magistrature en 1989, il la quitte en 2005. Depuis, il a écrit sur le sujet “Un juge s’en va” (L’Archipel, 2005) et “Plaidoyer pour le mensonge” (Denoël, 2006). Il est aussi l’auteur d’une Série Noire, “Accusé, couchez-vous” (Gallimard, 2001). Laurent Lèguevaque publié cet été un nouveau roman chez L’Archipel, “Justice à tous les étages”. Soulignons que le narrateur de cette histoire, c’est le vieux Palais de Justice où exerce le héros, le juge Patrick Mansart. Ce bâtiment central de la petite ville de Benipurain a été témoin de l’activité judiciaire au fil des siècles. Il reste attentif aux faits se déroulant en ses murs, comme aux évènements se produisant en ville. Une mort suspecte est annoncée. Auteur-compositeur de chansons à succès, Antoine Langman est une gloire locale de Bénipurain, où il possède tout un immeuble. Cette nuit-là, il vient de faire une chute accidentelle mortelle depuis le dernier étage de sa maison. Le juge Mansart est chargé de l’affaire. À 35 ans, le brillant étudiant que fut Mansart s’ennuie gravement ici. Alors qu’un sous-fifre malveillant du Ministère vient de décider une sévère inspection le concernant, Mansart s’investit dans cette enquête. On peut penser qu’il s’agit d’un suicide. À moins que Langman soit tombé, grisé par le joint qu’il fumait. Qu’annoncer à ses braves parents ? Il vivait avec sa fiancée Cathy, son secrétaire Karl, et leur collaborateur Rémi. Tous justifient leurs alibis. Mansart utilise volontiers les reconstitutions pour mieux cerner la vérité… Si l’intrigue criminelle est souriante et très réussie, Laurent Lèguevaque ironise surtout sur le quotidien de la Justice, dans une tonalité mordante. “Justice à tous les étages” est un roman à découvrir absolument.

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10 octobre 2008 5 10 /10 /octobre /2008 08:40

103, rue Royale - Dans les archives de la P.J. Lilloise (Editions Ravet-Anceau) Policier retraité, Gérard Justin a fait le début de sa carrière dans le Nord – Pas-de-Calais de 1969 à 1981. De son affectation à la P.J. lilloise, située à l’époque au n°103 de la rue Royale dans le Vieux-Lille, il a conservé des souvenirs d’affaires sordides (les meurtres jamais résolus de Cauchy à la Tour et de Bruay-en-Artois, le cadavre d’un petit garçon que son père promenait dans une valise), d’histoires rocambolesques (le violeur à la Volkswagen rouge, le rapt de la petite Sophie Duguet), voire de faits divers insolites et saugrenus. Comme l’arrestation d’un braqueur qui attendait le tramway après avoir commis un hold-up, le survol de la région en avion à la recherche d’hypothétiques champs de cannabis ou le procès d’un rebouteux qui profita d’une audience au tribunal pour remettre en place les vertèbres de la greffière… Dans 103, rue Royale Gérard Justin raconte ses souvenirs d’officier de police adjoint. Toutes ces histoires, il les a extraites des archives de la police judiciaire lilloise pour les retracer avec humour. Avec le temps, certaines affaires ont pris un caractère anecdotique ou ont sombré aux oubliettes. Après Mai 68, l’une des missions de la police concernait la chasse aux gauchistes. C’est ainsi que Gérard Justin a pu suivre les pérégrinations de la Gauche prolétarienne dans le nord de la France, les attentats contre les Chantiers navals de Dunkerque et les Houillères, ainsi que les débuts de Serge July dans le journalisme en 1974 au moment de la tempête médiatique de Bruay-en-Artois. Simple enquêteur au moment des faits, Gérard Justin a poursuivi sa carrière à Paris, à Marseille, au Niger et au Gabon. Commissaire divisionnaire, spécialiste du maintien de l’ordre, il est aujourd’hui âgé de 65 ans et profite de sa retraite dans le sud de la France. 103, rue Royale est son troisième livre de souvenirs.

 

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10 octobre 2008 5 10 /10 /octobre /2008 08:36

 Nouveau, aux éditions Le Cherche Midi. Un roman de Marc Sinclair, mêlant Histoire, ésotérisme et crimes, “La Sainte Lance”. Seth Thévenot est un jeune étudiant franco-américain en Histoire de l‘Art, qui termine sa thèse à Harvard. Il reçoit un message d’un vieil ami, conseiller particulier du pape. Le cardinal di San Giovanni lui demande de se rendre au Vatican le plus tôt possible. Mais lorsque Seth arrive à Rome, le cardinal vient d’être assassiné. Seth mène son enquête. Un lien semble exister entre le meurtre du cardinal et celui d’un politicien autrichien charismatique. Dans les deux cas, l’affaire s’explique mal. Seth poursuit des investigations au château de Habsbourg, à Vienne. Ce palais abrite le trésor du Saint Empire romain germanique, dont la Sainte Lance – qui possède une riche histoire. Seth remonte le cours du temps, jusqu’à la Seconde Guerre mondiale. Il découvre les goûts ésotériques de l’entourage d’Adolf Hitler. Faut-il attribuer à la Sainte Lance quelque pouvoir magique ?

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9 octobre 2008 4 09 /10 /octobre /2008 08:52


Né en 1964, Barry Eisler a créé en 2002 le personnage de John Rain (dans “La chute de John R.”) Il s’agit d’un tueur à gages solitaire, dont les méthodes et le code de l’honneur sont très personnels. Très demandé, il n’accepte que les missions respectant ses propres critères. Il donne à ses crimes l’apparence de morts naturelles. Toujours disponible, chez Pocket : “Tokyo Blues”. John Rain traque au Japon un meurtrier sanguinaire. Sa mission va mettre au jour les liens unissant la CIA et les gangs japonais. Ceux-ci sont à ses trousses, tandis que la pianiste de jazz qu’il a aimé est aussi à sa recherche. John Rain se protège dans la foule des ruelles et dans les bars à hôtesses de Tokyo, ville envoûtante… Nouveau, chez Pocket : “Une traque impitoyable”. John Rain a été engagé par le Mossad pour éliminer un chimiste israélien complice de terroristes islamistes. Mais il découvre que sa cible a un jeune fils, ce qui le perturbe. John Rain laisse filer sa proie, sans se douter des conséquences de cette hésitation. Car les services secrets risquent de se retourner contre lui. On sait que le Mossad dispose d’armes redoutablement efficaces. Parmi lesquelles, une espionne avec laquelle John Rain fit autrefois équipe. S’il se laisse séduire, il est trop expérimenté pour être dupe. Cette fois, il est visé par le contrat… Des aventures mouvementées, on le constate. Comme le confirme l’opinion de Claude Mesplède sur les romans de Barry Eisler : “Au rythme soutenu, ces excellents récits d’action et de suspense plongent le lecteur au sein d’une société japonaise contemporaine inattendue.” (Dictionnaire des Littératures Policières, Éd. Joseph K)

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