27 octobre 2008
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Publié par Claude LE NOCHER
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Infos et évènements
26 octobre 2008
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Infos et évènements
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Festival
Sang d’Encre, les samedi 15 et dimanche 16 novembre, Salle des fêtes de Vienne, en Isère
Quelques uns
des quarante auteurs annoncés :
Michel Bussi, Hervé Prudhon, Jake
Lamar (USA), Brigitte Aubert, Eric Yung, Nina Santoro, Hugo Boris, Philippe Bouin, François Boulay, Jacques Bruyas, Gilles Caillot, Antoine Chainas, Alix Clémence, Michel de Roy, Pascal Dessaint,
Catherine Diran, Michel Disérens (Suisse), Michel Embarek, Caryl Férey, Bernard Foray-Roux, Catherine Fradier, Pascal Garnier, Arnaud Gobin, Sylvie Granotier, Pierre Hanot, Nicolas Jaillet,
François Joly (...) Tous les détails sur le site www.sangdencre.org
Publié par Claude LE NOCHER
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Infos et évènements
24 octobre 2008
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Les Editions Jigal sortent en cette fin octobre deux titres qui méritent l'attention.
Maurice Gouiran est un romancier chevronné et soucieux des réalités sociales. Il nous présente son quatorzième roman “Les vrais durs meurent aussi”. Qu'un légionnaire assassiné nous
entraîne dans les méandres de la guerre d'Algérie, soit ! Mais quand deux, trois, puis quatre de ces mercenaires à la retraite sont retrouvés égorgés, il faut sans doute remonter à des conflits
plus anciens, l'Indochine ou la Seconde Guerre mondiale. Des faubourgs d'Alger au trésor des nazis, du delta du Mékong aux lacs autrichiens, de New York au camp des oubliés, Clovis Narigou va
parcourir le monde. Cet humaniste pour qui seule compte la vérité va explorer l'Histoire, afin de démêler un sac de noeuds aux racines obscures. Mais Biscottin et autres habitués du Beau Bar
marseillais ne sont pas si éloignés de cette affaire...
Les enthousiasmants romans de Zolma ont déjà été évoqués sur ce blog. Les enquêtes de Lily Verdine expriment
une tonalité grinçante, douce-amère. Usant d’autodérision, Lily est une héroïne très attachante, vivant des aventures mouvementées. Rappelons l'inrigue de “Croisière Jaune” : Détective à
Paris, Lily Verdine manque de clients, donc d'argent. La bourgeoise Mme Pradelles soupçonne son mari de la tromper lors de ses déplacements professionnels à Montauban. Lily accepte la mission.
Elle précède Emile Pradelles dans le Tarn-et-Garonne. Elle fouine, surveille. L'homme se consacre uniquement à son métier. A son hôtel, Lily rencontre un commercial désabusé, Marc. Peu après, il
lui demande son aide en pleine nuit. Il vient de tuer son humiliant patron, Castaing. Lily et Marc imaginent faire illusion en simulant un accident de voiture. Pourtant, la police arrive dès le
lendemain. Le commissaire Lafourche pense que son ami Castaing a été assassiné. La réaction persifleuse de la frondeuse Lily lui vaut d'être suspectée, tout comme Marc. Lily prend en filature
Emile et son ami Bob, ce qui l'amène jusqu'à Port-Vendres. Le duo y réceptionne quinze asiatiques, ayant voyagé en container. Ces clandestins alimenteront une main-d'œuvre peu coûteuse. Bientôt,
Lily est repérée par les trafiquants...
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Livres et auteurs
22 octobre 2008
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Un nouveau titre des Éditions Encrage “Alfu présente Ponson du Terrail - Dictionnaire des
oeuvres”. Voici quelques mots sur cet ouvrage. 
« L’œuvre de Ponson du Terrail est à la fois trop considérable et trop peu littéraire pour supporter l’analyse », pouvait-on lire dès 1874. Il semble pourtant que cette assertion, inlassablement
reprise depuis plus d’un siècle, prend sa source dans une méconnaissance profonde de l’œuvre de Ponson du Terrail, presque uniquement abordée par le biais de Rocambole. Ainsi, si le
“rocambolesque” s'affiche quotidiennement, non sans être dénaturé, on oublie son auteur ainsi que la plus grande partie de sa production.
Dès lors, il importait de proposer une
véritable cartographie de ce territoire resté trop longtemps dans une ombre qu’on voulait paradoxalement rassurante. Car, au lieu d’en montrer les richesses insoupçonnées, on s’en écartait en
raison du danger qu’il représente pour les critiques avides de classer définitivement dans les limbes ce phénomène mouvant et complexe qu’est l’autre-littérature, dont Ponson du Terrail reste
l’un des pères fondateurs.
Ancien élève des écoles communales de la Ville de Paris, diplômé de la Sorbonne, Alfu (Alain Fuzellier), créateur de la revue Encrage,
chercheur affilié au CRAL, est, à l’heure actuelle, directeur d’Encrage Edition et responsable du Centre Rocambole (Centre de Ressources international du Roman
populaire).
Consultez le site www.encrage.fr
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Suspense Story
21 octobre 2008
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A l'occasion de la sortie du film “Mesrine – L'instinct de mort” (avec Vincent Cassel dans le rôle du truand), interview de Bruno Mesrine sur son père, pour Télé Star
(20/10/2008) : “... Au quotidien, il avait un côté très sympa, rigolard, tendre. Il avait une aura impressionnante (...) J'ai vécu avec mon père de ma naissance à l'âge de trois ans.
Puis mes grands-parents, qui m'ont élevé, m'ont fait croire que j'étais orphelin. A huit
ans, j'ai découvert qu'il était en vie. J'ai appris à le connaître a parloir. Quand il était en cavale, la police n'était jamais loin de la maison...” Personnage complexe, Jacques Mesrine ne fut
probablement pas l'homme angélique vu par son fils. Beaucoup de témoignages ont circulé sur Mesrine. On retient surtout la version grand banditisme, “ennemi public n°1”. Les médias de l'époque y
ont contribué, dressant un portrait basé sur les vérités policières. Ainsi, on a effrayé la population, et glorifié ceux qui l'ont abattu en novembre 1979. On a également fait de Mesrine un héros
pour toute une génération de petits délinquants. En avril 1976, Martine Malinbaum est désignée pour devenir l'avocate de Mesrine. Débutante, cette jeune femme de 26 ans souhaite garder ses
distances avec son client, dont la réputation n'est plus à faire. Alors Mesrine lui écrit une trentaine de lettres, où il se raconte. Elles montrent un aspect différent de ce truand. Sans doute
veut-il émouvoir son avocate, jouer de sa trouble séduction. L'important est qu'il livre ses pensées, parfois naïvement, avec une certaine sincérité. Ce témoignage-là, c'est celui de l'homme
Mesrine. Une autre facette, pour un vrai document. “Mesrine intime”, aux Editions du Rocher.
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Boulevard du Polar
20 octobre 2008
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Dans le cadre du Salon du Livre du Mans, La 25e Heure, le prix Michel Lebrun a été décerné à “Mort sur la route” de David Le Breton
(Ed.Métailié). Dans un article de Josiane Guéguen, cet universitaire qui enseigne la sociologie à Strasbourg déclare : «Pour moi la littérature policière est essentielle pour comprendre le monde
et le mettre en perspective. [sur son intrigue:] Tout y est plausible, y compris l'idée que les enquêtes de police s'arrêtent net quand un de ces jeunes zonards qui vivent dans les interstices de
la société, qui ne comptent pour personne, disparaît. On les imagine simplement partis ailleurs.» (Dimanche Ouest-France, 19/10/2008).
Voici la présentation de “Mort sur la route” : Il est difficile de se construire à seize ans, on en meurt parfois. Laure et
Olivier sont partis sur la route, en stop, pour échapper à la violence de leur vie familiale, ils ont fui l'enfer.
Max les a suivis mais lui, ses parents l'aiment, ce sont juste des parents ordinaires, une vie ordinaire. Jetés dans un monde ennemi, ils connaissent la misère
des squats, la saleté, la promiscuité, et parfois ils rencontrent l'horreur, l'indicible. Anna, elle, a fui la misère des Balkans. Thomas est un peu cassé par ses missions sur les théâtres de
guerre, le hasard va le projeter violemment dans cet univers adolescent où la douleur permet de fuir la souffrance. Il découvre que des jeunes disparaissent, que des prédateurs sont à l'affût, et
mène en solitaire une enquête dangereuse, dans cette ville de Strasbourg si belle et si cruelle. David Le Breton écrit ici un roman noir passionnant et très documenté sur la douleur de grandir
dans un monde hostile.
Consultons l’opinion formulée sur son blog par Eireann Yvon, concernant ce roman «Ici, nous sommes loin de de l'univers de Kerouac, la route est jonchée de viols, de violences, de drogues et de
cadavres […] Ce roman est très bien écrit et l'histoire est bien menée. Certaines scènes sont très dures et l'ambiance du livre est sordide et glauque. Âmes sensibles s'abstenir. Pour mon goût ce
livre est une découverte, l'intrigue me semble originale et je ne boude pas mon plaisir de lecteur, de profiter de ce changement d'horizons en découvrant la ville de Strasbourg, qui j'en suis sûr
n'est pas, celle décrite dans ce roman policier très noir.» (Lire son résumé complet sur Littérature d’Irlande de Bretagne et
d’ailleurs)
Publié par Claude LE NOCHER
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Boulevard du Polar
19 octobre 2008
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Le roman de Jean-François Coatmeur “La fille de Baal” est désormais disponible chez Le Livre de Poche.
Ce fut un des succès 2005 de
l'excellente collection Spécial Suspense, d'Albin Michel. Rappelons-en le scénario : Delphine est professeur de littérature médiévale à la fac Ségalen, à Brest. Chercheur au CHU, son mari
Dominique enseigne à l’école de médecine. Ayant perdu leur petite Cécilia douze ans plus tôt, ils ont un fils de onze ans, Morgan. Delphine a un amant étudiant, Reynaldo. Une nuit, ce dernier est
mortellement agressé par deux hommes masqués, sous les yeux de Delphine qui se fait violer. Par la suite, elle cache son intense tristesse, autant à son mari qu’au policier qui l’interroge.
Toutefois, elle se confie à Manon, sa meilleure amie. L’ex-amoureux de Delphine, Jérémy, est de retour dans la région. Il la contacte, sans trop insister. Peu après, Delphine reçoit des courriels
signés Ariel. Ces messages deviennent obscènes, visant aussi Dominique. Des billets insultants suivent. La mort d’un SDF a sûrement un lien avec l’affaire. On fait chanter Delphine, elle paie.
Quand la menace se renouvelle, Delphine doit-elle soupçonner Manon, ou ce prof facho retrouvé assassiné ? Les messages d’Ariel semblent avoir cessé. Provisoirement, car Delphine est toujours en
danger... Coatmeur reste un perfectionniste du suspense, un orfèvre des ambiances sous tension. Les angoissantes péripéties traversées par Delphine sont absolument captivantes. Sans oublier la
finesse d'écriture de ce grand romancier.
Publié par Claude LE NOCHER
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Livres et auteurs