5 novembre 2008
3
05
/11
/novembre
/2008
09:16
Parmi les nouveautés d’automne chez 10-18, outre les inédits “Le miroir des ombres” et “La danse des illusions” de Brigitte Aubert (déjà évoqués ici) la
collection Grands Détectives nous propose deux valeurs sûres : l’écossais Alexander McCall Smith et le suédois Åke Edwardson. On retrouve avec plaisir la suite des aventures de leurs héros
respectifs.
Alexander McCall Smith s’est fait connaître grâce au personnage de la plantureuse Mma Precious Ramotswe.
Première femme détective privée du Botswana, honnête et généreuse, cette héroïne est
extrêmement attachante. Depuis quelques années, il a créé un nouveau personnage, l’américano-écossaise Isabel Dalhousie. Vivant à Édimbourg, elle est rédactrice en chef d’une revue d’éthique
appliquée. Dans “Une question d’attitude”, Isabel rencontre Tom Bruce, homme d’affaire texan en visite à Édimbourg. S’ensuit une série de quiproquos. La fiancée de Tom Bruce s’intéresse
beaucoup à la gent masculine. Le comportement de Tom à l’égard d’Isabel n’apparaît pas très clair. Comment réagir quand on devine mal les intentions d’un homme ? Beaucoup d’humour et de finesse,
caractéristiques de cet excellent romancier...
Approchant la quarantaine d’années, célibataire et élégant, Erik Winter est commissaire de police à Göteborg, deuxième ville de Suède. C’est le héros des romans de Åke Edwardson, depuis
“Danse avec l’ange” (2002). Dans “Chambre numéro 10”, Erik Winter enquête sur la mort d’une femme, retrouvée dans une chambre d’hôtel à Göteborg. Il s’aperçoit qu’il est déjà venu là,
dix-huit ans plus tôt, lors de la disparition d’une autre jeune femme. Erik Winter reste persuadé d’être passé à côté de quelque chose. Quel peut donc être le point commun entre ces deux femmes
?
Publié par Claude LE NOCHER
-
dans
Boulevard du Polar
4 novembre 2008
2
04
/11
/novembre
/2008
10:30


Le trente-deuxième volume des enquêtes de Mary Lester, “Sans verser de larmes”, vient de paraître aux Éditions du Palémon ( www.palemon.fr ). On ne présente plus cette jeune policière, dont les aventures connaissent un réel succès auprès du grand public. Cette fois, Mary Lester s’intéresse à
une étrange affaire criminelle. La gendarmerie locale a arrêté sur les lieux, presque en flagrant délit, le coupable idéal. Peu convaincu, le maire de la commune sollicite Mary. Pisciculteur en
faillite, Martin est-il vraiment l’assassin de Raoul Florent, qu’il rend responsable de sa ruine ? Martin la brute supprimant Florent l’innocente victime, scénario trop simple. Et quel est le
rôle de ce hobereau, nommé Le Berre ? Sans doute Mary devra-t-elle encore faire appel à son collègue et ami Fortin, pour l’épauler dans cette énigme
compliquée…
À l’occasion de la sortie de “Sans verser de larmes”, le romancier Jean Failler
va à la rencontre de ses lectrices et lecteurs. Il dédicace ses romans dans plusieurs librairies et points de vente en Bretagne. Lundi 3 novembre, il était de passage à Auray (Morbihan), chez
“Breizh ma Bro”. Une belle manière d’échanger avec celles et ceux qui suivent les enquêtes de Mary Lester, ou d’autres qui découvrent cette héroïne.
Jean Failler n’est pas seulement l’heureux créateur de Mary Lester. Il en profite pour
présenter aussi ses deux recueils de nouvelles, “Le gros lot” et “L’homme que je n’ai pas tué”. Une facette différente de son talent, grâce à des textes courts tout aussi
passionnants. Les romans destinés aux plus jeunes constituent un autre aspect de cet auteur productif. Les cinq aventures de “Filosec et Biscoto” sont toujours appréciées des enfants. On
le voit, Jean Failler s’adresse au plus large public. C’est avec sympathie et simplicité qu’il rencontre ses amis lecteurs.
Publié par Claude LE NOCHER
-
dans
Infos et évènements
4 novembre 2008
2
04
/11
/novembre
/2008
10:24
Aix-en-Provence, les 7 et 8 novembre 2008 JAZZ et POLAR
Centre Social et Culturel Les Amandiers, allée
des Amandiers, Jas de Bouffan, Aix en Provence
FILMS – EXPOSITIONS - CONCERT JAZZ - RENCONTRE
AVEC DES AUTEURS
Animations gratuites. En coopération avec les librairies le Blason, l’Ecailler
et Oh les Papilles. (Rens.) 04 42 20 83 20 / 06 03 29 58 28
Vendredi 7 novembre
20h Cinéma autour du polar
« Le grand sommeil » – « Le faucon maltais »
Samedi 8 novembre
15h ouverture
15h30 Hommage à Jean-Patrick
Manchette
16h30 Présentation des auteurs
Serge Yves Ruquet ; René Frégni ; Sébastien Rutès; Jean Contrucci.
17h30 Denis Daklmasso présente son travail
photographique sur le Jazz
18h30 Apéro/Buffet concert - avec la Lyre
Aixoise
20h Concert Jazz - Florence Tu Hong et ses compères
Publié par Claude LE NOCHER
-
dans
Infos et évènements
3 novembre 2008
1
03
/11
/novembre
/2008
08:43
Douzième édition du festival Noir sur la Ville
( http://fureurdunoir.free.fr )
Une quarantaine d'auteurs et de spécialistes du roman noir vous attendent les 14, 15 et 16 novembre
2008, salle municipale de Lamballe (près de la gare - signatures samedi et dimanche après-midi à partir de 14 H)
Les
auteurs annoncés :
Gérard Alle, Patrick Bard, Abdel Hafed Benotman,
Maité Bernard, José-Louis Bocquet, Hervé Boivin, Catel, Hervé Claude, Jean-François Coatmeur, Thierry Crifo, Stéphane Daniel, Philippe Deblaise, Denis Flageul, Claire Gratias, Philippe Huet,
Hector Hugo, Jean-Paul Jody, Perinne Le Querrec, Claude Mesplède, Pascal Millet, Francis Mizio, Béatrice Nicodème, Jean-Paul Nozière, Max Obione, Jean-Hugues Oppel, José Ovéjéro, Patrick
Pécherot, Joé G.Pinelli, Jean-Bernard Pouy , Kim Rouch, Sylvie Rouch, Romain Slocombe, Dominique Sylvain, Arni Thorarinsson, Thanh Van Tran Nhut , Marc Villard, Alain Vince, Alain Wagneur, Lalie
Walker.
Le cinéma (vendredi soir 20h30 au cinéma Le Penthièvre -
entrée 5 €) Carte blanche à Claude Mesplède ! Soirée hommage à Jean-Claude IZZO, film « Total Khéops » en présence du réalisateur Alain Bévérini.
Des expositions et des conférences débats.
Samedi 15 h : « Le polar au féminin » rencontre avec Maité Bernard, Dominique Sylvain et Lalie Walker.
Samedi 16 h 30 : Rencontre avec Arni Thorarinssoné et José Ovéjéro, animée par Michèle Witta (BiLiPo)
Dimanche 14 h 30 : « Train et polar » Rencontre avec Jean-Bernard Pouy, Philippe Deblaise et Thierry Crifo. Dimanche 16 h : « Les aventures de Léo Tanguy» Rencontre avec Gérard Alle, Denis
Flageul et Sylvie Rouch
Publié par Claude LE NOCHER
-
dans
Infos et évènements
2 novembre 2008
7
02
/11
/novembre
/2008
08:51
Marseillais de naissance, Jean-Max Tixier est un auteur confirmé, vivant aujourd’hui à Hyères. En 1994, il a reçu le Grand Prix
Littéraire de Provence, pour l’ensemble de son œuvre (plus de cinquante ouvrages). Dans “Le juge de paix”, son dernier roman en date, il restitue la grande époque du banditisme marseillais, période aussi forte que pittoresque.
Dominique Fratelli est un petit truand corse des années 1930, prêt à tout pour accéder au milieu
de la pègre. Fratelli sait qu’il s’engage dans un monde sans pitié, où l’ambition peut s’avérer dangereuse, où l’on risque sa vie. Il fait ses débuts vers 1935 avec son cousin, vieux bandit
d’honneur dans le maquis. Puis il arrive à Marseille, parmi les prostituées et les souteneurs. Fratelli apprend les codes, fait ses classes, et ne tarde pas à se tailler une réputation de jeune
dur. Son ascension commence. Il approche les grands caïds de l’époque, des hommes puissants aux fortes personnalités. Ainsi, l’Arménien René Markonian règne sur les quartiers nord de Marseille,
et leur vivier inépuisable de mauvais garçons. Un autre caïd, Ange Bernardi, prend Fratelli sous son aile. Au fil des années, de nouveaux gangs apparaissent. Ces truands-là sont encore plus
cupides et cruels que la génération précédente. “Le juge de paix” de Jean-Max Tixier est publié aux Presses de la Cité, Polars de France.
Publié par Claude LE NOCHER
-
dans
Livres et auteurs
31 octobre 2008
5
31
/10
/octobre
/2008
09:16
A partir du samedi 1er novembre 2008, France 3 diffuse une nouvelle série à suspense, en douze épisodes,
“Disparitions – Retour aux sources”. Jérôme Bertin, Agathe de la Boulaye, Georges Corraface, Samira Lachhab et Virginie Desarnauts figurent parmi les principaux interprètes de cet
inédit. “Une série ambitieuse dont l'histoire flirte volontiers avec l'ésotérisme (...) il est difficile de résister à l'intrigue hautement addictive” commente Télé-Star.
Publié aux éditions Fayard, le roman adapté de cette série est signé par Didier Convard et Jacques Mazeau. Rappelons que Didier Convard est romancier (“Le triangle secret”) et
scénariste de BD (“Sherlock, 1-Révélation”). Quant à Jacques Mazeau (“La ferme de l'enfer”), il est l'auteur d'une vingtaine de romans depuis 1985, dont plusieurs sont devenus des téléfilms.
D'ailleurs, ce roman-série s'inspire librement d'un de ses précédents titres, “L'or des Maures”. Courte présentation de l'intrigue. Retrouvée morte dans une grotte des Pyrénnées, la fille du
professeur Sormand semble avoir été victime d'un rituel macabre. Le policier Antoine Deslambres, enquêteur spécialisé dans la lutte contre les sectes, est dépêché sur la scène du crime. Il y
retrouve son ancien mentor, Raphaël Sormand. Antoine le tient pour responsable du drame qui l'a séparé de Claire, son amour de jeunesse. Or la jeune femme est également de retour à Toulouse. Tous
trois vont-ils revivre des évènements aussi tragiques que ceux qui les ont déchirés quinze ans auparavant ? Voilà qui nous promet un scénario riche en mystère et en sombres secrets, où règne une
tension dense. À découvrir dans ce “Disparitions” de Didier Convard et Jacques Mazeau, chez Fayard.
Publié par Claude LE NOCHER
-
dans
Livres et auteurs
30 octobre 2008
4
30
/10
/octobre
/2008
10:07
Native de Cannes, Brigitte Aubert est depuis plusieurs années une romancière
française majeure. Le grand public l'a découvert, entre autres, grâce aux sombres mésaventures d'Elise Andrioli dans “La mort des bois” (Seuil, 1996, Grand Prix de Littérature Policière)
et “La mort des neiges” (Seuil, 2000).
Brigitte Aubert cultive les
ambiances ténébreuses et angoissantes.
Aujourd'hui, elle aborde le suspense historique avec une nouvelle série, “Le détective du Cinématographe”. Ces inédits sont publiés chez 10/18. Quelques mots sur les deux premiers titres,
qui viennent de sortir.
“Le miroir des ombres” : En 1891, Louis Denfert, jeune et impétueux reporter au Petit Eclaireur, ronge son frein entre chroniques sportives et articles mineurs. On l'envoie
en reportage à Dijon, sur une affaire qui apparaît bien mystérieuse. Dans le train de nuit Paris-Marseille, une honorable gouvernante anglaise a été retrouvée sauvagement égorgée et démembrée. Ce
meurtre rappelle la disparition, dans le même train un an plus tôt, de Louis Aimé Augustin Leprince. Cet inventeur franco-anglais venait de mettre au point un révolutionnaire appareil de
projection d'images. Louis Denfert s'engage dans une enquête riche en péripéties et en dangers multiples...
“La danse des illusions” : Lors de l'extraordinaire vague de froid qui s'abat sur Paris pendant l'hiver 1895, Louis Denfert découvre le corps sans vie d'un petit ramoneur au bord de la
Seine. L'enfant n'a pas succombé à une mort naturelle. Une rumeur enfle dans les bas-fonds de la capitale, parvenant aux oreilles de Louis Denfert. Un homme en frac et haut-de-forme, surnommé Le
Vicomte, rôderait dans Paris. Il attirerait les enfants des rues à bord de son fiacre, sous prétexte de leur montrer un fabuleux objet optique. Tandis que tant d'inventeurs se livrent une
bataille acharnée pour mettre au point le cinématographe, le reporter se lance dans une traque sans merci. Du Moulin Rouge au Carnaval de Venise, il recherche une mystérieuse caméra et
un pervers assoiffé de sang. Mais le démon reste insaisissable... Avec ces deux premiers romans, “Le détective du Cinématographe” s'annonce comme une série particulièrement palpitante et
réussie.
Publié par Claude LE NOCHER
-
dans
Livres et auteurs
28 octobre 2008
2
28
/10
/octobre
/2008
09:01
Joe Leaphorn et Jim Chee ont l'immense tristesse de vous annoncer le décès de leur créateur, Tony Hillerman, à l'âge de 83 ans. Le peuple Navajo, ami de ce
grand romancier humaniste, père du polar ethnologique américain, s'associe à ce deuil. Outre ses romans, c'est sans doute l'occasion de lire ou de relire “Rares furent les déceptions”, où
Tony Hillerman fait le bilan de sa vie.
Publié par Claude LE NOCHER
-
dans
Infos et évènements