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15 novembre 2008 6 15 /11 /novembre /2008 08:33

 
Ce week-end des samedi 15 et dimanche 16 novembre, deux Festivals majeurs sont proposés aux amateurs de Littérature policière : “Noir sur la ville” à Lamballe (Côtes d'Armor) et “Sang d'Encre” à Vienne (Isère). Renseignements :
http://fureurdunoir.free.fr
www.sangdencre.org

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14 novembre 2008 5 14 /11 /novembre /2008 08:41

 Bonne nouvelle : “Terminus Elicius”, le premier roman Karine Giebel vient d’être réédité chez Pocket. Depuis, elle a confirmé son talent avec “Les morsures de l’ombre” ou “Chiens de sang”. Mais ce suspense, qui obtint le Prix Marseillais du Polar, mérite d’être lu par le plus grand nombre.
C’est l’histoire de Jeanne, employée administrative dans un commissariat. Discrète, elle mène une vie réglée avec précision. Deux fois par jour, elle prend le train entre Istres et Marseille, de la maison où elle habite avec sa mère à son bureau, et retour. Le soir, elle s’assoit toujours à la même place. C’est ainsi qu’elle trouve un jour une lettre d’un inconnu, lui étant destinée. D’autres courriers suivent, mystérieusement signés Elicius. Pendant ce temps, au commissariat, le capitaine Esposito et son équipe traquent un tueur en série qui sévit dans la région marseillaise. Jeanne n’est pas insensible au charme du policier, mais se pense trop neutre pour qu’il la remarque. Bientôt, le correspondant de Jeanne s’introduit chez elle pour y déposer une lettre. Il y annonce un prochain meurtre. Esposito commence à s’interroger sur la jeune femme. Jeanne s’engage dans un jeu qui peut s’avérer extrêmement dangereux…
Chroniqueur expert, Paul Maugendre ne s’était pas trompé sur les qualités de ce roman, le comparant aux suspenses de Boileau-Narcejac adaptés par Hitchcock. “… Ainsi l’identité de ce Michel qui sera dévoilée au tout dernier moment, ou encore le mobile de ce meurtrier en série qui sait si bien se fondre dans la nature. L’angoisse est diffuse, et la double personnalité de Jeanne entretient le suspense sans créer de temps mort. Une réussite pour un premier roman, avec un mobile peu usité dans la Littérature policière…” (l’Année de la Fiction, volume 13). À découvrir dès aujourd’hui chez Pocket.

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13 novembre 2008 4 13 /11 /novembre /2008 08:24

 Au nom des Editions du Polar, Humberto Barcena a accepté de répondre à une courte interview présentant ce nouvel éditeur ( www.editions-du-polar.com )

Humberto Barcena, vous animez un collectif d'auteurs, les Editions du Polar. Comment et quand est née cette initiative ?
H.B. - Les Editions du Polar sont une émanation de l’association de conseil et de défense des auteurs en devenir Ecrivain Avenir. Ce sont les plaintes, nombreuses, d’auteurs concernant les «faiseurs de livres» qui nous ont décidé de nous lancer. Il y en a évidemment une foule de sociétés à se donner le titre «d’éditeur» et qui ne sont autre que des faiseurs de livres à compte d’auteur. Des centaines de tapuscrits, parfois bons, sombrent dans l’oubli, remplissant les poches de ces prédateurs qui à la longue, déconsidèrent les petits éditeurs. Parmi ces tapuscrits, bon nombre de polars. Nous avions quelques sous et j’ai convaincu mes amis de se lancer dans l’édition à compte d’éditeur de romans policiers dont nous sommes tous des passionnés. Les premiers romans sont parus en septembre 2007. Nous en sommes à 33 titres. 80% de nos ventes se font en librairie, le reste sur notre site. Nous sommes également présents à la FNAC depuis la fin octobre.
Noirs thrillers, suspenses policiers, romans historiques ou africains, le choix des styles est varié, avec des intrigues dans l'esprit polar ?
H.B. - On l’a voulu ainsi. Nous souhaitions que tous les styles puissent être représentés. La trame est toujours policière. Simplement policière. Il est vrai que le polar sert aussi à donner une image de notre société. Et nous voudrions nos textes plus en phase avec elle, sans pour autant trop les politiser, tomber dans le social bobo. C’est une mode qui m’horripile. Mon rêve serait qu’Edgard Morin nous fasse un polar social dans la veine d’un David Goodis. Mais ce n’est pas un espoir ; c’est de la béatitude…
Ce collectif présente régulièrement de nouveaux titres. Dites nous un mot des derniers en date ?
H.B. - Ceux qui nous ont le plus fait plaisir sont “L’ange du mal” et “Réminiscence”, paru en septembre 2008, les deux de Gilles Caillot. Un an les sépare. Les progrès de Gilles sont étonnants. Nous avons conscience d’avoir découvert un futur auteur dont on parlera. Rien que pour cela, je ne regrette pas la création d’EDP. Mon roman “Les anges” est un apport à la réalité de l’enquête criminelle du tueur en série. Un ouvrage cruel, précis, que j’ai écrit avec l’aide documentaire et les conseils de Michèle Agrapart Delmas, une psycho-criminologue très réputée, une experte agrée par la Cour de Cassation. “Les anges” rétablissent la vérité sur le réel travail du criminologue, que les feuilletons américains appellent le «profiler». La preuve qu’il faut distinguer les vessies des lanternes. “La nuiteuse”, un polar pur Breizh, de Jacques Caouder. Il a été selectionné pour le Prix Littéraire de la gendarmerie nationale 2009… Oui, ça existe ! Enfin, il y a “Peau de balle”, de Janis Otsièmi, un romancier gabonais. Je tente de sensibiliser les auteurs Africains sur le pur polar de brousse. Estampillé ethnique. Pas des copies de polars occidentaux. Ca a du mal à démarrer, mais je ne perds pas espoir. Pour les titres à venir, paraît en novembre “Lettres de l’au-delà”, de Pascal Demeure. Nous tentons là un polar ludique, un jeu qui se situerait dans les lieux où se développe l’intrigue. Il n’y a tout de même pas que ce machin du «Da Vinci code» que les gens puissent transposer, non ?

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11 novembre 2008 2 11 /11 /novembre /2008 09:22

 Coup de cœur pour un remarquable thriller psychologique, publié en cette mi-novembre aux éditions l’Archipel. “Thérapie”, premier roman de l’Allemand Sebastian Fitzek, cultive un énigmatique suspense, dans un chassé-croisé de scènes qui composent ce récit riche en faux-semblants. L’auteur renouvelle astucieusement le thème classique de la disparition d’enfants. C’est absolument captivant. À lire de toute urgence ! Voici quelques détails sur “Thérapie”.
Âgé d’une quarantaine d’années, Viktor Larenz était un des plus éminents psys de Berlin. Sa fille Joséphine (12 ans) fut atteinte d’une maladie qu’aucun médecin ne sut diagnostiquer. Quatre ans plus tôt, elle disparut mystérieusement lors d’une visite chez un allergologue. Ni l’enquête de police, ni celle du détective Kai (devenu un ami pour Viktor), n’ont permis de retrouver la trace de Josy. Ces derniers temps, Viktor s’est réfugié dans sa vieille maison familiale de l’île Parkum. Un jour, une inconnue se présente chez lui, demandant à devenir sa patiente, alors qu’il n’exerce plus. Auteur de romans pour enfants, Anna Spiegel dit souffrir d’une forme particulière de schizophrénie. Elle a des hallucinations, croyant voir réellement les personnages de ses livres. Si elle a cessé d’écrire, avant une longue cure en clinique psychiatrique, c’est à cause de sa dernière héroïne, la petite Charlotte. Elle n’a que neuf ans, mais son histoire est similaire à celle de la fille de Viktor. Comme Josy, elle souffre d’un mal indéterminé, et fréquente les mêmes décors que sa fille. Le maire de l’île Parkum et, par téléphone, le détective Kai, conseillent à Viktor de se méfier de cette jeune Anna. Malgré son état de santé incertain, le psy sent confusément qu’ils ont raison. Mais comment résister à l’envie d’écouter Anna, ce qui peut lui procurer des éléments sur la disparition de Joséphine ?

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10 novembre 2008 1 10 /11 /novembre /2008 08:30

 Née en 1953 à San Diego (Californie), Tess Gerritsen a obtenu en 1979 son diplôme de docteur en médecine. Quelques années plus tard, elle commence à écrire des suspenses romantiques. Avec son dixième titre, “Donneur sain” (1996), elle se lance dans le thriller médical. Les héroïnes de ses romans sont des femmes médecins, confrontées à des situations criminelles complexes. En 2001, Tess Gerritsen crée le personnage de Jane Rizzoli, policière que l’on retrouve dans quatre romans, à ce jour (“Le Chirurgien”, “L’Apprenti”, “La Reine des morts”, “Lien fatal”). En ce mois de novembre, sortent simultanément deux titres de Tess Gerritsen, “Mauvais Sang” chez Pocket, et “Lien Fatal” chez Sang d’Encre (Presses de la cité). Quelques mots sur chacun de ces captivants romans.
Mauvais Sang” : En s’installant avec son fils au bord du lac de Tranquility, paisible bourgade du Maine, le docteur Claire Elliot pensait prendre un nouveau départ. Mais, à l’approche de l’hiver, des évènements alarmants viennent troubler la quiétude de la petite ville. Des ossements humains sont découverts, tandis qu’une épidémie de violence se propage parmi les jeunes. En proie à une crise de folie furieuse, un des patients de Claire commet l’irréparable. Ce qui incite la jeune femme à s’interroger. Aidée par le chef de la police locale, elle cherche à comprendre ce qui transforme ces adolescents sans histoire en bêtes sanguinaires. Tandis que la pression monte, elle doit trouver le terrifiant secret qui hante les eaux du lac voisin…
Lien Fatal” : Considérée comme le meilleur médecin légiste de Boston, Maura Isles côtoie la mort au quotidien. Les cadavres l‘impressionnent peu. Mais, cette fois, c’est le corps sans vie de son parfait sosie auquel elle est confrontée. Étonnante coïncidence, la victime a été assassinée devant la maison de Maura. Épaulée par sa complice habituelle, l’inspecteur Jane Rizzoli, enceinte de huit mois, Maura veut en savoir plus sur ce mystérieux double. Son enquête l’entraîne dans un village côtier du Maine, où elle fait de surprenantes découvertes. Certaines sont directement liées à son propre passé. Maternité, secrets de famille et meurtres en série sont les ingrédients de ce suspense troublant.

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7 novembre 2008 5 07 /11 /novembre /2008 08:47

En ce mois de novembre, la collection Archipoche [ www.archipoche.com ] présente deux nouveaux titres particulièrement intéressants.
Peter Blauner (auquel fut décerné le Prix Edgar Allan Poe pour son premier roman, “L’irréductible”) est l’auteur d’un suspense sombre et dense, “Vers l’abîme”. Accusé d’avoir assassiné une jeune femme à coups de marteau, Julian Vega, d’origine portoricaine, a passé vingt ans en prison. Libéré pour vice de procédure à 37 ans, il tient désormais à prouver son innocence. Mais New York n’est pas une ville où il serait facile d’obtenir une seconde chance. D’autant que le policier qui lui extorqua ses aveux le harcèle. À peine Julian est-il sorti de prison qu’il lui colle un autre meurtre sur le dos. Un flic sur le déclin, nageant en plein brouillard. Un homme en quête de rédemption, mal adapté dans la société. L’un plonge vers l’abîme, l’autre essaie de sortir du gouffre. Des personnages forts, dans des situations dures, voire violentes. Un roman intense, palpitant.
John Berendt est connu du public grâce à son roman “Minuit dans le jardin du bien et du mal”, adapté au cinéma par Clint Eastwood. Savannah, petite ville de Géorgie, y apparaissait comme le "personnage principal" de l’histoire. Dans “La cité des anges déchus”, ce rôle est tenu par la cité de Venise. Lorsque John Berendt y arrive le 1er février 1996, flotte dans l’air une forte odeur de bois calciné. Trois jours plus tôt, la Fenice, le célèbre opéra de la Cité des Doges, a été ravagé par un incendie. Doit-on envisager un acte criminel ? Qui pouvait souhaiter détruire ce joyau de l’art vénitien ? L’auteur entreprend une enquête, qui l’amène à rencontrer quelques habitants de Venise : la fille d’Ezra Pound, un marchand de légumes, le directeur du musée Guggenheim, un maître verrier de Murano, et bien d’autres personnes. Ville inclassable, labyrinthe de canaux, la Sérénissime, aujourd’hui en déclin, possède une longue histoire. Et sans doute beaucoup de secrets…

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6 novembre 2008 4 06 /11 /novembre /2008 15:30

 Jacques Bullot présente ainsi son nouveau roman, “Amour, Raspail, Vavin”, publié aux Editions du Bout de la Rue… « Passé le portillon du métro, Maxime Darien sait qu’il est interdit de fumer, de vendre des cacahuètes ou des journaux. Gratter un accord pour le plaisir est passible d’une forte amende. Les musiciens de rame sont pourchassés. Ecrire sur les murs qu’on a marre de la pub omniprésente, stupide et agressive peut vous conduire devant un tribunal. Sur les quais, les bancs ont été remplacés par des sièges anti-sdf, anti-vieux, souvent ridicules, toujours inconfortables et glacés. Les caméras surveillent les déviants en puissance que sont les usagers.
Ce jour-là, quand Darien prend le métro, il n’a qu’une idée en tête : filer le petit mec crasseux qui va le mener jusqu’à la planque de l’homme qu’il veut tuer. Pour assouvir sa vengeance, il est prêt à aller au bout du monde.
Il y a peu, Darien était un homme tranquille. Il allait chaque jour au boulot ; prenait le métro à Denfert et, jusqu’à Concorde, restait le nez plongé dans son bouquin. Jusque là, la passion de la lecture l’avait sauvé. Elle allait le perdre. Un matin, emporté par l’intrigue il oublie tout, la foule, la cohue, le bruit… Il rate Concorde et se retrouve en bout de ligne. Retourner, la queue basse, au bureau et affronter la tronche sinistre de son chef ? Non ! Il s’accorde une journée de vacances, prend la ligne douze dans l’autre sens, fait plusieurs allers et retours et termine la lecture de son roman.
C’est alors qu’il croise le destin sous les traits d’une séduisante pickpocket qui, non seulement le détrousse mais l’envoûte. Il n’a de cesse de la retrouver. Ce faisant, il découvre la vie secrète du métro : la tire, le racket, les grillons, les bandes qui s’affrontent, les musiciens de rame et ceux qui jouent dans les couloirs, les groupes anti-pub, les tagueurs à l’arrache et les mecs qui graffent dans le raccord de Duro. Rien ne pourra arrêter la descente aux enfers, pas même l’amitié de Raymond, l’accordéoniste qui plaque des accords musette sur son piano à bretelles, là-bas, au bout du trottoir roulant de Montparnasse. »
Edition du bout de la rue, 1 rue Marcellin Berthelot, 92170 Vanves -[ 01 46 44 79 18
// 06 18 84 01 14 ] 
www.editionduboutdelarue.fr



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6 novembre 2008 4 06 /11 /novembre /2008 15:14

Signalons la parution du 3e numéro de la revue semestrielle "Cheval Chevaux" dirigée par Jean-Louis Gouraud (aux Editions du Rocher). Cette fois, puisque ça change à chaque numéro, le rédacteur en chef est l'écrivain Christophe Donner. Cette belle revue s'adressant aux admirateurs du cheval propose des chroniques avisées, des textes rares et des nouvelles de très bons auteurs autour du domaine du cheval.
Quel rapport avec notre thème ? Pascal Polisset, vrai passionné de Littérature policière et grand lecteur, y signe un article intitulé "Le polar : drames sur les hippodromes". Il s'agit, bien sûr, d'une étude fort bien documentée sur les romans à suspense. A ne pas manquer, car Pascal Polisset connaît parfaitement son sujet.

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