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7 mars 2009 6 07 /03 /mars /2009 09:25
 

Le Festival International du Film Policier de Liège (du 15 au 19 avril 2009) décernera un Prix du roman policier, "La plume de cristal". Voici la liste des dix derniers romans, pour la sélection finale :

Patrick Bauwen : Monster - Jérôme Bucy : La chambre d’ambre - Paul Colize : La troisième vague - Michel Dréan : La lune dans le kenavo - Bernard Dufourg : Pirates - Jean-Christophe Grangé : Miserere - Alexis Lecaye : Dame de carreau - Patricia Parry : Cinq leçons sur le crime et l’hystérie - Hervé Picart : Le dé d’Atanas - Franck Thilliez : L’anneau de Moebius.

Tous ces suspenses semblent de très bon niveau, en effet. On pourrait suggérer au Jury de se concentrer sur quatre auteurs. Jérôme Bucy, publié chez Belfond, dont le roman est plein de mystères et de faux-semblants. Paul Colize, publié chez Krakoen, qui s’inspire de l’affaire des Tueurs du Brabant. Michel Dréan, publié aux Éditions du Barbu, troisième enquête plutôt noire du détective Vincent Terrach. Patricia Parry, publiée au Seuil, dont le héros Antoine Le Tellier enquête de nos jours sur une affaire qui prend sa source au temps de Freud. Il va sans dire que les six autres auteurs ne manquent pas de qualité non plus.

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5 mars 2009 4 05 /03 /mars /2009 07:32

Publié aux éditions Les Nouveaux Auteurs en mars 2009, signalons un roman de 600 pages qui devrait connaître un certain succès. Ce polar semble allier une belle écriture et une bonne part d’humour. Il s’agit du livre d’un ch’ti, enseignant de 39 ans, lui-même passionné de lecture, Stéphane Lefebvre : “Opale”. Il est fort possible (et même certain) qu’en ce début mars, il obtienne un prix attribué par des vrais lecteurs. Ceux-ci étant des privilégiés qui ont eu la plaisir de lire ce suspense, contentons-nous de l’alléchante présentation du livre.

La 4e de couverture nous dit : “Robin Mésange travaille dans un petit journal de la Côte d’Opale. Il y écrit des articles de proximité sans grand intérêt, mais qui suffisent à financer sa passion pour la photographie et sa propension à la flemmardise. Tout bascule, littéralement, lorsqu’il saisit la chute d’un désespéré du haut du Cap Blanc-Nez. Les images à sensation se transforment en véritable scoop. Faux suicide ? Vrai meurtre ? Le rêveur professionnel qui est se mue malgré lui en enquêteur. Il ne sait pas encore qu’il va devenir tour à tour témoin, suspect, complice… au péril de sa vie ; et se trouver mêlé à une affaire bien plus sordide que les spectacles de bienfaisance et concours canins auxquels il était jusqu’à là habitué.”

Disponible dès le 12 mars. www.lesnouveauxauteurs.com

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4 mars 2009 3 04 /03 /mars /2009 07:30
 

Auteur de nombreux livres, dont beaucoup de jeux de rôles pour enfants et ados (Éditions Gründ), Jean-Luc Bizien s‘adresse aussi aux lecteurs adultes. Souvenons-nous qu’en 2002, son roman “La mort en prime time” (Le Masque) a obtenu le Prix du Roman d’aventure. Il publie aujourd’hui chez 10-18 un inédit, premier titre d’une série, “La chambre mortuaire”. Époque fascinante que cette fin du 19e siècle qui, dans la meilleure tradition du roman populaire, évoque autant le mystère, parfois monstrueux, que les progrès scientifiques. Si l’intrigue est énigmatique à souhait, la narration s’inspire de la tonalité des grands écrivains qui furent à l’origine de ce genre littéraire.
C’est à travers l’expérience d’une jeune Anglaise, Sarah, que nous découvrons ici un personnage à la fois attirant et inquiétant, diablement insolite. Quadragénaire au regard intense, le docteur Simon Bloomberg est un aliéniste anticonformiste. En ce temps-là, grâce au Professeur Charcot, la psychologie avance sur des voies inexplorées. Bloomberg expérimente lui aussi des principes novateurs. Selon lui, le suivi médicamenteux et la liberté du malade conduisent à sa guérison. Des traitements avant-gardistes qui irritent la médecine institutionnelle. Dans son étrange hôtel particulier de la rue Mazarine, le cabinet de cet aliéniste hors norme ne désemplit pas. Un succès qui entraîne nombre de rumeurs, alimentées par le voisinage de Bloomberg. Quelques confrères soupçonneux laissent entendre que la disparition inexpliquée de l’épouse de Simon Bloomberg serait suspecte. Quand Sarah Englewood entre à son service, elle est vite fascinée par le mystère qui entoure ce scientifique si particulier. Elle s’interroge sur l’absence de sa femme, une archéologue de renom. Pourquoi ne peut-on pas accéder partout dans cette maison ? Une série de meurtres agite la vie parisienne, crimes inexpliqués. De son côté, Sarah espère percer les secrets du psychiatre...


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3 mars 2009 2 03 /03 /mars /2009 08:43
 

Après “Croisière jaune”, les Éditions Jigal rééditent aujourd’hui “Mistral cinglant”, l’un des romans de Zolma. Il s’agit d’une enquête de Lily Verdine, une détective privée usant d’autodérision, proche de l’esprit de Nestor Burna. Ses aventures tortueuses expriment une tonalité douce-amère. Suspects ou non, les personnages y sont nuancés, possédant tous une facette sombre, masquant secrets ou drames. Cette complexité du caractère humain les rend totalement crédibles, même s’ils n’inspirent pas toujours la sympathie.
Quelques mots sur l’intrigue de “Mistral cinglant” : La détective Lily Verdine se sent dépressive en ce mois de décembre gris parisien. Son médecin et ami Victor préconise un changement de décor, en un lieu où elle a vécu de bon moments. Direction le village provençal de son adolescence. Le vieux Simon, son père de substitution, est un ancien paysan reconverti dans les chambres d’hôtes. Il est heureux de l’accueillir. Un incendie vient de ravager l’usine de Tonini, fabricant de cagettes. Lounès, le gardien kabyle des locaux, est mort dans cet accident. Ce sinistre est quand même suspect : il s’agit de la troisième usine incendiée dans la région. Lily Verdine connaît bien Tonini. Sachant que la rentabilité était en baisse, elle n’exclut pas qu’il ait lui-même mis le feu afin de toucher l’assurance. Ou alors, ce séducteur de Tonini a pu être victime d’une vengeance. Dans ce cas, les clientes anglaises de Simon doivent être soupçonnées. L’autre client, technicien en électricité, Lily le pense aussi concerné, sans savoir comment. Patrick fut un copain de Lily. Cet anar vindicatif pense que son épouse s’est laissée séduire par Tonini. Pour les gendarmes, le jaloux Patrick fait un coupable idéal. Malgré son comportement provocateur, Lily s’arrange pour qu’il soit remis en liberté. Quand elle accuse Tonini, il apparaît sincère dans ses dénégations. Lily change de piste, s’intéressant au technicien en électricité. Elle se rend clandestinement chez lui, près de Béziers… où elle découvre son cadavre. Dans le coffre-fort de la victime, il y a beaucoup d’argent, et un manuscrit en langue arabe. A Marseille, Lily rencontre un flic savoyard et un employé du journal La Provence, qui vont l’aider à progresser dans son enquête.

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2 mars 2009 1 02 /03 /mars /2009 07:21

 
Né à Minneapolis en 1969, ancien d’Harvard, Arthur Phillips est aujourd’hui new-yorkais. Aux éditions Le Cherche-Midi, il a déjà publié en 2007 “L’Égyptologue”, qui obtint un beau succès. Avec ce nouveau suspense, “Angelica”, il plonge ses lecteurs dans l’atmosphère victorienne. Il s’agit d’un puzzle à plusieurs voix, un suspense labyrinthique d’une belle intensité, aussi psychologique que troublant. À chacun d’essayer de percevoir la vérité avant le coup de théâtre final, tous les indices disséminés dans le livre apparaissant alors en pleine lumière. Quelques mots sur “Angelica” :

Londres, 1880. La maison Barton est au bord de la crise. Le père, Joseph, obscur biologiste, a décidé que sa fille de 4 ans, Angelica, devait désormais quitter la chambre de ses parents pour aller dormir seule dans la sienne. Depuis, de mystérieux événements se produisent. Constance, la mère d'Angelica, qu'un retour à l'intimité conjugale ne réjouit guère, sent une menace planer sur sa fille. Au grand dam de Joseph, qui ne veut rien entendre. Constance fait appel à Anne Montague, une ancienne actrice reconvertie dans le spiritisme, pour veiller sur Angelica. Dès lors, le quatuor est en place pour un drame dont il serait criminel de dévoiler l'argument. Les quatre protagonistes relatent chacun leur tour les événements qui suivent. Quatre versions qui parfois s'accordent, parfois se contredisent. Chacune offre une lumière nouvelle, mais aussi une part d'ombre, sur les personnages, leurs peurs, leurs désirs et leurs secrets.

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28 février 2009 6 28 /02 /février /2009 09:19

Un nouveau roman noir de Joseph Bialot est toujours un évènement. Né le 10 août 1923 à Varsovie, installé en France avec sa famille dans les années 1930, il fut déporté à Auschwitz, puis il se consacra à sa carrière professionnelle avant de devenir écrivain. C’est en 1978 qu’il publia dans la Série Noire “Le salon du prêt-à-saigner”, lauréat du Grand prix de Littérature policière 1979. Depuis, chacun de ses romans a connu un beau succès public. Quand on a eu la chance de converser avec Joseph Bialot lors d’un Salon du livre, on peut confirmer la simplicité, l’humour et la franche gentillesse de ce grand auteur. Saluons la sortie en mars aux Éditions Métailié de son dernier roman en date : “186 marches vers les nuages”. Berlin à la fin de la Seconde Guerre mondiale. Bert Waldeck, 40 ans, a passé onze années dans des camps nazis au titre de schutzhäftling, détenu de sécurité enfermé sans jugement. Après avoir survécu au naufrage des bateaux-cages, bourrés de déportés, navires coulés par les Anglais, il retrouve sa ville natale, début mai 1945. Un officier américain le récupère pour l’aider à retrouver un certain Hans Steiner, recherché comme criminel de guerre. Au cours de cette recherche, Bert va se rendre compte qu’il n’est qu’un instrument manipulé entre les mains des GI’s. Le but de son travail n’a rien à voir avec le châtiment des SS. Il se révolte. L’histoire met en parallèle la vie et le destin du rescapé des camps et d’un capitaine SS qui fut son ami d’enfance. Le récit avance, jumelé, et permet d’imaginer ce que fut la vie en Allemagne de 1918 à 1945. Les bombes, les horreurs de toutes sortes, l’obscur héroïsme de certains, sans oublier une petite lueur d’espoir : l’amour. Un roman à découvrir absolument.

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27 février 2009 5 27 /02 /février /2009 07:22

 

Deux romans très différents à découvrir dès aujourd’hui chez Pocket.
Le premier, d’Hervé Jaouen, n’entre pas dans la catégorie Polar. Il est inutile de rappeler les qualités de ce grand écrivain. Dans “Le testament des McGovern”, il nous présente une histoire particulièrement passionnante. D'autant qu'elle a pour décor la contrée qu'il chérit, l'Irlande, avec ses magnifiques paysages et ses habitants sympathiques. Mais dans ce pays en mutation, certains aspects sont moins enchanteurs. Voici un survol de l'intrigue :
Gwendal Maguern, la trentaine, estime que sa vie de représentant en vins est peu excitante. Il est marié depuis un an à la fragile Anjela, qui n'est pas si heureuse qu'il le voudrait. Gwendal hérite d'un domaine en Irlande, terre natale de ses lointains ancêtres McGovern. Lors d'un premier voyage, il tombe sous le charme de ce pays où bien accueilli, il sera facile de s'intégrer. Le manoir de Ballynakill et la Blackross river lui appartiennent. Sa voisine française Magali, l'agréable village de Keelkyle, tout l'invite à s'installer en ces lieux. Gwendal kidnappe Anjela, heureuse d'échapper à l'influence de ses parents. Elle adhère au projet de Gwendal : transformer le manoir en hébergement de luxe, avec parcours de pêche au saumon sauvage. Malgré ses problèmes, Magali va les y aider. Elle le trouve une parfaite employée, Sally. Ancien juge, Edmond Conroy est aussi un ami efficace. Tandis que Dickie nettoie le parc, on s'organise pour une ouverture au printemps suivant. La vieille Mme O'Flaherty, propriétaire du pub, et la plupart de la population, ont déjà adopté Gwendal et Anjela tels de vrais Irlandais. Pourtant des complications vont surgir.

Après l’énorme succès de “Cours ma jolie”, voici le niveau thriller de Lisa Unger: “Sans Issue”. Quelques mots de présentation suffisent à établir le climat tendu de ce suspense : Imaginez que vos parents ne soient pas ceux que vous croyiez, et votre oncle se révèle être votre père biologique. Bien entendu vous apprenez cela après le tragique accident qui lui a coûté la vie. Sous vos yeux. Alors que vous essayez de reprendre une vie normale, le FBI vous annonce que, finalement, cet homme est vivant – et activement recherché par leurs services – et qu'il vous suit comme votre ombre. Que faire dans ce cas-là ? Ridley Jones, elle, a choisi : sans identité, ne sachant plus sur qui compter, elle va tout faire pour retrouver cet inconnu qu'elle croyait connaître.

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26 février 2009 4 26 /02 /février /2009 13:00
 

Le deuxième roman la collection Afrique, aux Éditions du Polar, vient de paraître: “Accointance de chacals”. Un casse de magasin dans une banlieue algéroise. Des coupables idéaux. Une enquête brutale et expéditive. Un consensus contre la vérité. L’enquêteur Djamel Zemouri décide d’aller jusqu’au bout de ses convictions. Il dérange les réseaux locaux, faits de passe-droits et népotisme. L’histoire d’un jeune flic constamment ballotté entre son envie d’idéal et ses concessions désabusées.

Ici, Kamal Oumalek nous parle d’Alger la blanche, mais aussi d’Alger la noire, avec ses magouilles, arrangements, entourloupes. De ceux qui ne tuent pas seulement le temps en broyant du noir, en l’attente de matins qui déchantent. Du quartier de Bab Ezzouar, entre éternelle pauvreté et évidence du racket, des combines. “Accointance de chacals”, une histoire de rapaces sans la moindre illusion sur ce qu’est la vie, aussi bien des ripoux que des braves gens. Avec pour contexte une ville où l’espoir n’est guère qu’une illusion.

L’auteur répond sur la création de ce roman : “…J’ai toujours beaucoup lu, mais je n’ai jamais vraiment pensé à me mettre à écrire sérieusement. Avec ce roman, il s’est passé quelque chose, je sentais que je tenais le bon bout. C’est à la fois un enchaînement d’idées cohérentes qui me venaient et une certaine envie de parler d’autre chose à propos de mon pays, de raconter une histoire qui soit prenante, divertissante même, et en même temps qui ne s’éloigne pas trop d’une réalité sociale difficile..” Un témoignage ? “Je voulais d’abord faire un bon livre, un bon roman noir. Je n’ai jamais accordé une très grande importance au contenu idéologique d’un roman, pourvu qu’il me plaise, qu’il me capte, qu’il me transmette quelque chose. Après, oui, si l’œuvre de fiction incite à une réflexion plus profonde qui déborde de son cadre, ce serait magnifique (…) J’ai essayé de respecter les codes du genre noir ou polar avec des méchantsbien méchants et clairement identifiés comme tels, des personnes plus sensibles à l’idée de droit, de morale, de justice, mais aussi des personnages plus fluctuants, nuancés, qui hésitent… Des gens en apparence bien comme il faut mais qui portent en eux un côté obscur (…) Certaines choses que je décris dans le roman sont facilement observables sur le terrain.”

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