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2 avril 2009 4 02 /04 /avril /2009 06:14

 

Yann Venner vient de publier aux éditions Le Cormoran (distribué par Coop-Breizh) “Lumière pour les oubliés”. L’histoire se passe au printemps 2006. Nous y retrouvons les héros des trois précédents romans de Yann Venner. Cette fois, l’affaire est encore plus grave. Il s’agit du sort des sans-papiers, qu’ils survivent à Trélouzic, Lannion ou ailleurs. Fanch Bugalez et sa compagne Gwendoline, avec leur vieil ami Eugène Cabioch, sont témoins d’un drame qui empoisonne toute la région. Un écrivain haïtien et une directrice d’école ont été assassinés, et la situation semble vouloir dégénérer encore davantage. En Bretagne où des êtres humains de diverses origines sont venus se réfugier, l’affaire fait grand bruit. Dans une Europe devenue forteresse, oubliant toute idée humaniste, partisans et opposants de la politique d’immigration font entendre leur voix. Faire la lumière dans cette affaire ne sera pas simple pour le commissaire Cesare Le Tellier.

Dans la postface, Yann Venner explique sa démarche concernant ce nouveau roman : “La liberté de circulation n'est pas encore reconnue comme un droit universel pour les personnes qui quittent leur pays pour des raisons économiques, politiques, climatiques ou tout simplement pour tenter leur chance ailleurs. Sur tous les continents, on observe ce phénomène de rejet, de racisme ou de violences qui prennent pour cible ceux qui semblent tirer parti des ouvertures internationales qu'offre la mondialisation. Les arguments sécuritaires, la transformation en bouc émissaire de ceux que l'on nomme abusivement clandestins, les inquiétudes en matière de préservation des acquis sociaux, les enjeux identitaires, sont tous des thèmes qui alimentent les discours politiques et les imaginaires sociaux quand on aborde la question des migrations. Ce roman ne tente pas de poser ces questions et d'y répondre. Il est une tentative d'écriture de l'histoire du temps présent, écriture ayant pour trame une narration fictive et pour fil rouge le dialogue interculturel. Loin des artifices de la littérature engagée, loin d'un choc des cultures – expression imbécile assénée à tort et à travers – l'auteur souhaite que le principal héros de ce livre soit le langage, rien que le langage – la langue propre d' un écrivain.” 
Un précédent article en cliquant ici Trois livres de Yann Venner


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1 avril 2009 3 01 /04 /avril /2009 06:49
 

Sur la côte vendéenne, Tébrignoles-sur-Mer est une charmante station balnéaire. “Le Cercle des potes disparus” y réunit des retraités qui estiment ne pas être encore totalement dépassés. Louis, Tiroir-Caisse, Émilie, Francine, Pierrot, et leurs amis sont des bons vivants, qui aiment faire la fête ensemble. C’est la chronique des mésaventures de ces seniors que nous raconte Christian Denis dans le premier volume (“Le Cercle des potes disparus”), paru en 2003, toujours disponible. Des péripéties plus comiques que tragiques, il faut l’avouer. Car ils sont volontiers farceurs, ces aimables anciens. Ils jouent à modifier les affichages, afin d’obtenir un effet souriant (on annonce une conférence sur l’athéisme ou sur l’athlétisme ? Le maire pense aux élection ou aux érections ?). Mais ils ne se laissent pas marcher sur les pieds, Louis et ses amis. Qu’une bande de vils loubards à motos les provoquent, et ils ne tardent pas à réagir. C’est que Tiroir-Caisse est un ancien pharmacien, qui connaît les vertus de la digitaline et de quelques médicaments bien dosés. Ses amis ayant péri de noyade ou d’accident, le chef de la bande motorisée s’attaque à Pierrot, qui ne s’en remettra pas. La vengeance s’impose… Un an plus tard, alors que Marthe (dite La Pythie) a rejoint le Cercle, un nouveau problème se présente. Alors que le groupe visite un monastère, assistant à “l’extase d’un oblat”, Louis reconnaît ce vrai-faux religieux, qui fit partie de la Gestapo française, rue Lauriston… Dans la région de Tébrignoles, les deux frères Récolet sont des ivrognes connus de la Justice, qui s’amusent à tirer sur les chats. Celui d’Émilie est victime de leurs plaisirs malsains. Les amis du Cercle décident de réagir…

Aujourd’hui, Christian Denis nous propose une nouvelle série d’aventures, avec les mêmes retraités, plus quelques membres supplémentaires (“Le Cercle des potes disparus - 2”). Le jeune abbé Biroteau déprime, car il n’a guère de paroissiens à la messe. Grâce à un érudit, Sylvère, qui connaît l’importance du surnaturel dans toutes les religions, le Cercle va trouver une solution spectaculaire. L’ancien pharmacien Tiroir-Caisse n’ignore pas les effets des alcaloïdes de l’amanite tue-mouche. Et puis les miracles hallucinatoires, c’est bon pour le commerce local, n’en déplaise au diacre qui dénonce l’affaire au maire... Par ailleurs, Marika (jeune protégée hongroise du Cercle, qui vit à Nantes) a des problèmes de salubrité dans le vieil immeuble où elle est locataire. La propriétaire est une riche dame célibataire de 65 ans, d'un déplorable esprit petit-bourgeois. Elle est réticente à engager des travaux. Louis et Tiroir-Caisse se doivent d'intervenir... La mairie de Tébrignoles offre aux membres du Cercle des vacances dans une belle villa, à La Tranche-sur-Mer. Une manière de les éloigner un peu de la vie locale. Leur voisin est un riche homme d'affaire retraité, qu'ils baptisent bientôt “Stock-option”. Par l'intermédiaire de son chauffeur black, le sympahique Bonaventure, il affirme être gêné par leurs petites fêtes autour du barbecue. Pour l'amadouer, le Cercle lui envoie la jeune Marika. Dont “Stock-option” tombe vite amoureux. Mais, dans certains cas, les “parachutes dorés” sont moins utiles que les vrais... De retour à Tébrignoles, le Cercle organise une nouvelle fête. A la suite de laquelle, l'abbé Biroteau va être traumatisé par une scène érotique fort troubante...
On l'a compris, chaque “épisode” ne manque ni d’humour, ni d’agitation. De savoureux polars humoristiques. Ces deux livres sont publiés aux éditions ECD : contacter Christian Denis : 06.79.45.04.43. Un précédent article sur ses autres romans, cliquer ici Un auteur : Christian Denis

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31 mars 2009 2 31 /03 /mars /2009 06:22

Aux Éditions Métailié, sort le 9 avril 2009 un roman noir de Mario Sabino : “Le jour où j’ai tué mon père”. Si l’on en juge par la présentation de ce livre, voilà une intrigue qui apparaît pleine de noirceur et de subtilité.
"Tout le monde doit tuer le père pour pouvoir vivre, lui l’a fait simplement d’un coup sur la tête et par derrière. Ensuite, il a appelé la police et maintenant il raconte son histoire à une psychiatre. Il mène une enquête sur lui-même, il suit les détails de sa vie, montre sa médiocrité en face de ce "gagnant" qu’était son père, séducteur, brillant, riche, sûr de lui, jusqu’à séduire sa belle-fille. Il essaie tous les instruments intellectuels pour analyser son acte, la philosophie, la religion, la psychologie, le comportementalisme : tout se révèle incapable d’expliquer son acte. Par ailleurs il nous fait lire son roman inachevé, comme le psychiatre nous y cherchons une interprétation symbolique, une explication, mais la littérature ne révèle rien, elle cache, dissimule. Né à São Paulo en 1962, Mario Sabino est actuellement le rédacteur en chef de la revue brésilienne Veja. Dans ce premier roman, il nous perd avec malice, avec humour, avec une habileté diabolique pour troubler notre sens de l’ordre et de la réalité. Il est facile de tuer, ce qui est difficile, c’est de savoir pourquoi on tue."

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30 mars 2009 1 30 /03 /mars /2009 15:44
 

Auteur de la série policière mettant en scène l’enquêtrice Tess Monaghan, Laura Lippman a reçu nombreux Prix du roman policier. Elle nous présente aujourd’hui un nouveau suspense qui, lui aussi, a été plusieurs fois récompensé : "Ce que savent les morts".
Un jour, la vie des Bethany vole en éclats. Leurs deux filles, âgées de onze et quinze ans, disparaissent dans un centre commercial de Baltimore. Les corps ne sont jamais retrouvés. Ceux qui s’impliquent dans l’enquête n’arrivent pas à comprendre conditions de l’enlèvement des deux sœurs. Y a-t-il eu violences ? Dans un lieu aussi fréquenté, il devrait y avoir eu des témoins. Les a-t-on attirées à l’extérieur du centre, mais comment ? L’affaire apparaît insoluble… Trente ans plus tard. Une jeune femme, encore très choquée par l’accident de voiture qu’elle vient de provoquer, déclare être la cadette des sœurs. Perplexes, les enquêteurs voudraient savoir où elle était passée - et pourquoi elle a attendu si longtemps pour se faire connaître. Il s’agit de déterminer si elle dit la vérité. Car, hormis certains détails que seule une personne de la famille Bethany pourrait connaître, rien en effet ne vient étayer les dires de la victime soudain ressuscitée. Ses parents divorcé après le drame, et son père mort depuis. Seule, la mère de la jeune femme pourra dire le vrai dans cette histoire - qui implique peut-être un ancien membre de la police.

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28 mars 2009 6 28 /03 /mars /2009 07:57
 

Né en 1970, Laurent Fétis publia très tôt ses premiers romans, devenant un des plus jeunes auteurs de la Série Noire, dès 1992. Claude Mesplède dit de lui: « Laurent Fétis, jeune auteur dont les productions se font malheureusement trop rares, figure parmi les plus doués de sa génération ». Deux (courts) romans récents de cet auteur méritent l’intérêt.
Un grand bruit blanc” (Éd. Mare Nostrum, 2007, Polar Rock n°2). Bien quayant peu de thunes, la blonde Aurélie (27 ans) et sa brune copine Amandine sont des habituées des soirées parisiennes. Elles sont admises sans problème dans tous les clubs aux ambiances techno électro-rock. Leur ami Phil propose à Aurélie de dealer un produit stupéfiant, le Trèfle Blanc. Une drogue chère, mais puissante. Krim, le fournisseur, a la réputation dêtre un dur. Il cherche des vendeuses ayant de l‘allure, pour une clientèle aisée. Aurélie accepte, constatant immédiatement que ce Trèfle Blanc plait aux acheteurs. Noir à forte stature, Harry est chef de la sécurité du club le Kargo. Ayant éjecté un jeune dealer, il est victime dune expédition punitive. Hospitalisé, le voilà désormais amnésique et borgne. Il ne reconnaît ni sa famille, ni son patron, mais Harry garde le souvenir très précis de ses agresseurs.Grand cyclope éclopé, il retourne vivre avec son épouse et leur fils. Il éprouve un violent besoin de vengeance, séquipe pour rôder autour du Kargo, afin dy repérer ceux qui lont attaqué. Un psy lui conseille de se changer les idées grâce à la lecture. Harry nest pas contre, lui qui aime lire à son fils Le Chevalier féerique. Pour Aurélie, le bizness fonctionne bien, vu quelle a lexclusivité du Trèfle Blanc sur Paris. Sans la désapprouver, Amandine prend un peu ses distances avec son amante. Harry, lui, apprend quil a écrit des romans par le passé… Derrière la futilité des clubs branchés et les glauques trafics de substances chimiques, les portraits de Harry et dAurélie sont dune subtile précision. Le videur est un écrivain qui na pas persévéré. Lareine de la nuitperd plus quelle ne gagne en écoulant son produit. Mais leur sombre destin comporte aussi de souriantes facettes.
Le tacot d’Elsa Lambiek (Éd. La Branche 2008, Suite Noire n°27). Jacques entame sa dernière année de fac de Droit à Rennes. Avec ses meilleurs copains Fred et Miguel, ce sont des habitués des fiestas les plus déjantées. Ils ont lintention de séclater à lextrême durant lultime période qui les réunit. Fred, lintello du trio, est un admirateur des monstrueux serial killers. Bien que fiancé à la ravissante Sarah, Miguel reste un séducteur impénitent. Quant à Jacques, il a besoin d’un cocktail dalcool et de produits stupéfiants pour que la fête soit réussie. Il est attiré par la belle Sophie, qui organise régulièrement des soirées chez elle, mais ne concrétise guère. Une jeune étudiante singulière a rejoint leurs cours. Belge de la région de Namur, elle suit un programme Erasmus. Elle loge dans une chambre minable chez un vieux pervers, car elle dispose de peu de moyens. Jacques tente de cerner la personnalité de cette Elsa Lambiek,une meuf zarbos genre freakde lavis général, pas très jolie, mal habillée, froide et réfractaire à la coquetterie. Malgré tout, Jacques finit par sympathiser avec Elsa. Il lamène même dans une soirée. Le comportement méprisant dun ami de Sophie, Romain, déplait fortement à Elsa. Quelques jours plus tard, elle massacre le cabriolet rutilant du jeune friqué. Gilbert, ami belge dElsa, vient darriver à Rennes. Elle ne tarde pas à sinstaller avec lui. À cause du provocateur Gilbert, Fred et Miguel prennent leurs distances. Peut-être pas encore assez… Dans cettecomédie horrifiquesur fonds de nuits de fête et d’excès, Laurent Fétis nous fait partager (avec une certaine espièglerie) la fascination du héros pour cette jeune femme hors norme. Malgré ce fond de cruauté en elle, Elsa reste attachante par son côté rebelle. Jusquà là, le portrait est nuancé. Avec l’arrivée de Gilbert, amateur de jeux scatologiques, la situation ne peut quempirer. La référence aux films gores, glauques, à prendre au second degré, est explicite. À lire donc comme tel, afin de savourer pleinement.

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27 mars 2009 5 27 /03 /mars /2009 07:20

Avec une héroïne qui n’est pas sans rappeler Hannibal Lecter, Chelsea Cain nous propose deux suspenses solides et convaincants, dans la meilleure tradition du thriller.
L’étrange relation entre la redoutable Gretchen Lowell et le policier Archie Sheridan commence dans
Au cœur du mal” (Fleuve Noir 2008, Pocket 2009) D’une beauté fascinante, Gretchen Lowell est une femme extrêmement dangereuse. L’inspecteur Archie Sheridan, de Portland (Oregon), a traqué pendant dix ans cette tueuse qui a fait plus de 200 victimes. Il connaît bien ses méthodes, gravées en lui pour toujours – sa poitrine porte la cicatrice en forme de cœur que Gretchen a dessinée avant de lui administrer une injection mortelle. Nul ne sait pourquoi elle lui a laissé la vie sauve. Deux ans plus tard, Gretchen est en prison mais Archie reste marqué. Sa vie de famille s’en ressent, et la relation perverse qu’il entretient avec son ancienne tortionnaire le trouble énormément. Il est chargé d’enquêter sur une nouvelle affaire de serial killer. La jeune journaliste Susan Ward s’intéresse de près aux affaires qu’il traite, elle aussi. Dans sa prison, Gretchen n’en reste pas moins une menace…

On retrouve les mêmes personnages principaux dans “L'étreinte du mal (Fleuve Noir, 2009) Archie Sheridan est toujours hypnotisé par Gretchen Lowell. Malgré tout, il tente de revivre avec sa famille. Affaibli, il a repris son poste à la Brigade Spéciale de Portland. Son collègue et ami Henry essaie vainement de l'écarter de Gretchen, qu'Archie a continué à rencontrer au pénitencier. Le cadavre très abîmé d'une femme est découvert à Forest Park. Une enquête qui devrait occuper en priorité Archie. D'autant que, grâce à un curieux témoignage, deux autres corps sont bientôt retrouvés non loin de là. S'agit-il vraiment d'une prostituée et d'un SDF ? Admiratrice d'Archie, la jeune journaliste Susan Ward a écrit un article incriminant le sénateur Castle. Il fut longtemps l'amant d'une mineure, Molly, qui a accepté de tout raconter à Susan. Pour l'instant, le supérieur de Susan bloque cet article. Parker, le mentor de la jeune femme, et Castle trouvent la mort dans un accident de voiture. Le journal préfère glorifier le sénateur que de sortir le dossier scandaleux... En prison, Gretchen est agressée dans des circonstances incertaines. Henry décide d'un transfert. Ce que la démoniaque Gretchen avait prévu. Elle en profite pour s'évader. La police doit intervenir à l'école des enfants d'Archie, craignant que Gretchen s'en prenne à eux. L'enquêteur et sa famille sont en danger. Susan et sa fantasque mère sont aussi menacées...
Des thrillers efficaces, entre tension et mystère !

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26 mars 2009 4 26 /03 /mars /2009 07:14
 

Ce sont trois maîtres du thriller, trois valeurs sûres du suspense intense, que nous propose Pocket en ce mois de mars.
S'il a connu le succès avec “L’analyste” et “Faux coupable”, John Katzenbach fut précédemment l’auteur de “L’affaire du lieutenant Scott”, à redécouvrir aujourd’hui : Personne ne s’évade du Stalag Luft n°13. C’est du moins le message adressé aux prisonniers de l’US Air Force par leurs gardiens nazis. Dans ces conditions, survivre devient l’affaire de chacun – le capitaine Bedford l’a bien compris. Troc, marché noir, combines diverses : cet ancien vendeur de voitures n’a pas peur de ternir sa réputation d’officier. Il ne fait pas mystère, non plus, de ses opinions racistes. Et Lincoln Scott, lieutenant noir récemment fait prisonnier, ne tarde pas à en faire les frais. Aussi, lorsque Bedford est retrouvé assassiné, les soupçons fondent-ils naturellement sur Scott. Seul Tommy Hart, jeune avocat dans le civil, semble croire à son innocence. Dans l’urgence, une cour martiale s’improvise. Hélas, en temps de guerre, loups et agneaux ont tendance à se confondre – et la Justice se tient rarement aux côtés des vaincus…

Le commisaire Roy Grace fut créé par Peter James, pour son premier roman : “Comme une tombe”. Après “La mort leur va si bien”, voici sa troisième enquête : “Mort ou presque”. Un riche entrepreneur. Une femme désirable. Une maison luxueuse. Un meurtre. Pour le commissaire Roy Grace, de la police de Brighton, l’affaire est limpide : Brian Bishop a assassiné son épouse volage, empochant au passage une coquette prime d’assurance-vie. Les tests ADN ne laissent d’ailleurs aucun doute. Mais quelques détails contredisent cette version trop évidente… Le masque à gaz retrouvé sur la victime d’abord, puis l’alibi incontestable de Bishop, et enfin la sincérité de ses dénégations. Et quand survient un meurtre similaire, il n’y a plus qu’une seule certitude : quel que soit le coupable, il est d’une habileté diabolique et extrêmement dangereux…

S’il en est un qu’il est superflu de présenter, c’est bien Harlan Coben. Chez Pocket aujourd’hui, un de ses plus grands succès : “Dans les bois”. Été 1985, New Jersey. Paul Copeland est animateur d’un camp de vacances à la lisière des bois. Une nuit, il abandonne quelques heures son poste. Quatre jeunes en profitent pour s’éclipser, dont sa sœur, Camille. On ne les reverra plus. Seuls deux corps seront retrouvés. On attribuera leur mort à un tueur en série qui sévissait dans la région… Vingt ans plus tard. Paul est devenu procureur. Alors qu’il plaide dans une affaire de viol, il est appelé à identifier un corps. Stupéfait, il reconnaît formellement Gil Perez, un des disparus. Pourquoi les parents de Gil s’obstinent-ils à nier son identité ? Et si Gil a été en vie tout ce temps, se pourrait-il que Camille le soit aujourd’hui ? Bien décidé à faire la lumière sur le drame qui n’a jamais cessé de le ronger, Paul va replonger dans les souvenirs de cette terrible nuit…

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25 mars 2009 3 25 /03 /mars /2009 07:53
 

Janis Otsiemi est né à Franceville dans la province du Haut-Ogooué en 1976 au Gabon. Romancier, poète et essayiste, Janis Otsiémi a publié un roman "Tous les chemins mènent à l'Autre" (Prix du jeune écrivain gabonais) aux Editions Raponda Walker (Libreville 2002) et aux Editions Ndzé (Paris, 2002), Il a été lauréat du Prix du centenaire de la naissance du président Léon Mba pour son recueil de poèmes "Chants d'exil".
Janis Otsiemi a publié son premier roman policier aux Éditions du Polar : "Peau de balle" (2007) : à Libreville, au Gabon, Yan, sa copine Mimi, et son ami Khalif, préparent un kidnapping très rentable. Khalif a trouvé le chauffeur dont ils ont besoin pour lenlèvement. Plus âgé que le trio, Bello a 32 ans, dont plusieurs années passées en prison. Expérimenté, il mesure davantage les risques que ses complices amateurs. Pour Bello, ce rapt sera son dernier coup, aussi exige-t-il den être lorganisateur plutôt que Yan. Ce dernier finit par accepter, après laccord de Khalif et Mimi. Cest Mimi qui eût lidée du kidnapping. Elle fut un temps lemployée de Pascal Simba, un rupin, un ouattara qui a largement les moyens de payer. Bello soccupe de tout, afin dêtre prêt au moment prévu. Cest au cœur dune école pour enfants de nababs que Mimi et Bello vont chercher la petite Jennifer, la fille de Pascal Simba. Le rapt aurait pu se passer en douceur. Deux surveillantes et le vigile sinterposent. Bello doit déquiller le vigile, avant de senfuir avec Mimi et la fillette. Ils arrivent sans encombre dans la planque de Bello. Owoula et Koumba, deux flics de la PJ, sen occupent rapidement. La rumeur évoque un braquage au siège dAir France, avec prise dotage dune gamine. « Sûr que cette version plairait bien aux autorités compétentes du bled pour camoufler laffaire », mais le duo de policiers mène une vraie enquête, se rendant bientôt chez le riche Simba, un homme puissant… Otsiémi noublie pas que le roman noir comporte aussi un témoignage social sur lépoque. Il montre de façon vivante la société gabonaise actuelle, à travers sa population, la corruption ou les magouilles très présentes, la réussite légitime de quelques-uns, la violence des interrogatoires policiers, et le poids du pouvoir à la tête du pays. À découvrir !

Aujourd’hui, Janis Otsiemi publie chez Edilivre un recueil de nouvelles :La faute à l’autre. Pour en savoir plus : http://www.edilivre.com/doc/7427

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