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20 mai 2009 3 20 /05 /mai /2009 06:23
 

À Besançon, le samedi 30 mai 2009, 12ème Festival Littératures Policières Noires et Sociales (Kursaal Besançon). 14h : Ouverture du salon - 14 h 30 à 17h : Café Polar - 16 h : “Afrique et roman noir”, débat avec les auteurs Pierre Cherruau, Patrick Bard, Jean-Paul Jody. - 19h: Apéro musical.

Le dimanche 31 mai, à 15 h : Table ronde avec Gilda Piersanti à propos de sa série : “Les saisons meurtrières” - 17 h : clôture

Les auteurs annoncés : Pascal DESSAINT, Patrick BARD, Abdel-Hafed BENOTMAN, Stéphanie BENSON, Maïté BERNARD, Frédéric BERTIN-DENIS, Jean-Charles CHAPUZET, Pierre CHERRUAU, Alexandre DUMAL, Véronique FAIVRE, Jean-Paul JODY, Michel MAISONNEUVE, Jean-Hugues OPPEL, Gilda PIERSANTI, Florian ROCHAT, Christian ROUX, Jacky SCHWARTZMANN, Marie VINDY, ZOLMA.

Des expositions: “Polar en LP et Lycées” - Exposition Boris Vian - “Trouille” de Pinelli-Oppel-Behm. Des rencontres avec les associations : Croqu’livre (Besançon) - Analphabètes (Besançon) - La Noiraude (Nice) - Au Bord du Noir (Grenoble) - Les Travailleurs du Noir (Valence).

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19 mai 2009 2 19 /05 /mai /2009 06:17
 

Pour écrire "Tri Yann Tro Breizh" (Éd. Alain Bargain, 2009), qui donne l’occasion de mieux connaître l’univers des Tri Yann, Stéphane Jaffrézic s’est documenté auprès de ce groupe musical à la longévité remarquable. L’auteur se renouvelle d’une belle manière. Très inspiré, il a apporté le plus grand soin à la construction du récit, équilibrée et vivante. Nous retrouverons le héros habituel de l’auteur, Maxime Moreau, quand le danger se fera de plus en plus tangible. C’est davantage un roman à suspense, où plane l’ombre du coupable, qu'une stricte enquête policière.

Connaissant de longue date un beau succès dans l’Ouest et à travers la France, les Tri Yann présentent un spectacle sous chapiteau, pour un Tro Breizh (Tour de Bretagne) en cinq dates. Entre ambiance festive et stress, ils débutent leur tournée à Nantes, leur ville d’origine, devant trois mille personnes. Dès le début de leur prestation, une panne technique se produit. Un compresseur a été saboté. Malgré l’adversité, le spectacle se passe très bien. Quatre jours plus tard, c’est à Rennes qu’ils donnent leur deuxième représentation. En début de soirée, les caissiers sont victimes d’un braquage qui apparaît improvisé. Bien qu’on leur ait volé la recette, ils donnent le meilleur d’eux-mêmes. Aucun incident ne vient perturber la soirée de Saint-Brieuc.

La quatrième étape de leur Tro Breizh a lieu à Brest. Cette fois, c’est le régisseur Ludovic qui est malade à cause d’une bouteille d’eau contenant de la digitaline. À chaque incident, le responsable des méfaits à signé d’une lettre : F, puis R, puis E, et enfin D. Il est donc possible que Fred ou Freddy, deux membres de l’équipe des Tri Yann, soient visés. Chargé de l’affaire, le policier Perrin surveille Serge Morchain, un journaliste effectuant un reportage sur les Tri Yann. Le cinquième spectacle est prévu à Vannes. À Concarneau, le policier Maxime Moreau résout (avec ses méthodes assez expéditives) une série de vols perpétrés dans la région. Le cas étant réglé, Maxime Moreau accepte l’invitation de son ami Serge Morchain, d’assister au spectacle des Tri Yann à Vannes. Le journaliste l’informe des précédents incidents qui ont entaché la tournée du groupe. D’autres problèmes restent à craindre, hélas !

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16 mai 2009 6 16 /05 /mai /2009 19:00
 

Petit reportage-photo sur un des évènements du week-end. Samedi 16 et dimanche 17 mai, au 1er Festival de cinéma de Moëlan-sur-Mer, on a pu croiser au centre culturel L'Ellipse... un grand cinéaste : Yves Boisset ; un journaliste-romancier : Hervé Claude ; l'auteur des enquêtes de Mary Lester : Jean Failler ; l'un des pères des aventures de Léo Tanguy : Gérard Alle ; sans oublier Jean-Bernard Pouy, venu présenter la série Suite Noire, qui sera diffusée cet été sur France 2 le dimanche soir. Pendant ce temps, diffusion de nombreux films au cinéma associatif Le Kerfany. Un premier rendez-vous très réussi à Moëlan-sur-Mer (Finistère sud).

Reportage-photo réalisé le samedi 26 mai 2009

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15 mai 2009 5 15 /05 /mai /2009 07:14
 

10-18 nous proposera prochainement le troisième épisode des aventures du journaliste Louis Denfert, le détective du cinématographe. Ce nouvel inédit de Brigitte Aubert aura pour titre "Projections macabres". L’affaire prendra son origine dans le dramatique incendie qui ravagea le Bazar de la Charité en 1897. Mais, avant ce livre dont on reparlera, voici deux suspenses historiques ayant pour décor des époques forts différentes.

Laetitia Bourgeois : "Les deniers du Gévaudan". Octobre 1363, dans le village cévenol de Marcouls-en-Margeride, noyé de brouillard et de givre. Ici, les paysans luttent quotidiennement pour leur survie. Ils subissent les épidémies de peste, la guerre, les pillages, et les rigueurs de l’hiver. Surtout, ils sont soumis à de lourds tributs seigneuriaux. Lorsque le collecteur d’impôts Guy d’Aspremont est porté disparu, toute le village est immédiatement soupçonné. À commencer par le leveur de taille, Jehan Abauzit, qui était chargé de remettre le produit de la collecte à cet homme qu’il ne connaissait pas encore. Guy d’Aspremont se serait présenté à la tombée de la nuit, ne pénétrant guère dans Marcouls. Les gens d’armes du seigneur doutent du témoignage de Jehan. Mais intervient un jeune habitant du village, Barthélemy, sergent de justice. Après tout, hors du village, rôdent brigands et malandrins, bien mieux armés que des paysans pour agresser un chevalier. Disposant d’une semaine de délai, l’obstiné Barthélemy prend l’affaire en main. Il aura besoin de l’aide de son amie, une guérisseuse aussi rebelle que talentueuse, la belle Ysabellis. Celle-ci est d’abord sceptique sur leurs chances de découvrir la vérité. Barthélemy se veut convaincant : “Je peux quand même essayer. Et puis, tu ne vais quand même pas me dire toi aussi que c’est la fatalité et qu’on n’y peut rien. Ce n’est pas la peste cette fois, Ysabellis, c’est une affaire humaine.” Le couple se doit d’agir au plus vite, sinon les habitants de la vallée seront passés à la terrible question, dans les geôles du château seigneurial. C’est une aventure extrêmement mouvementée qui attend Barthélemy et ses amis…

La série d’Anne Perry ayant pour héros William Monk en est aujourd’hui à son seizième titre (inédit), "Mémoire Coupable". Bien que ses enquêtes se déroulent aussi au 19e siècle à Londres, les aventures du vaniteux William Monk sont d’un esprit assez différent de celles des célèbres Charlotte et Thomas Pitt, du même auteur. Ce portrait établi par Sylvie Kha (de la BiLiPo) nous éclaire sur le personnage : “Toutefois, il est d’une grande originalité. Souffrant d’amnésie, à la suite d’un grave accident, il se rend coupable d’actions dont il ne se souvient pas; c’est le ressort principal des romans où il apparaît. L’ironie et la profonde conscience de l’injustice sociale sont ses qualités majeures.” (Dictionnaire des Littératures Policières). Le voici donc de retour dans "Mémoire coupable". Après une course-poursuite, William Monk, inspecteur de la police fluviale londonienne, réussit enfin à mettre la main sur Jericho Phillips. Accusé du meurtre d’un garçon de treize ans et soupçonné de prostituer de jeunes mineurs sur son bateau, Phillips ressort pourtant libre du tribunal. Il le doit à la stratégie de défense employée par le célèbre avocat Sir Oliver Rathborne, ami de William Monk. L’affaire jette le discrédit sur les forces de police, mais Monk persévère dans son enquête, aidé par sa femme Hester. Il pousse ses investigations dans les plus glauques bas-fonds de Londres. Bientôt, Monk découvre que certains gentlemen de la bonne société londonienne n’étaient pas si étrangers à l’odieux commerce de Phillips.

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14 mai 2009 4 14 /05 /mai /2009 12:04
 

Coup de cœur pour le suspense de Nicci French "Charlie n’est pas rentrée", aujourd’hui disponible chez Pocket. Chacun sait que c’est dans les premières heures suivant un enlèvement que l’on peut espérer sauver la victime. Selon ce principe, une jeune mère de famille se débrouille seule pour collecter des indices (vrais ou faux), questionner les témoins, suivre des pistes. Autant de palpitants rebondissements, dans un climat oppressant sans être pesant. L’ambiance insulaire de cette histoire est aussi un bel atout, on s’en doute. Un récit rythmé qui ne tombe jamais dans le pathos - Nina et sa fille ayant un caractère volontaire. Narration par l’héroïne, unité de temps (moins d’une journée) et de lieu (une île), suspects esquissés, intrigue maîtrisée : ce suspense s’avère absolument passionnant.

Sandling Island est une île proche des côtes, à une centaine de kilomètres de Londres. Nina Landry y habite avec sa fille Charlotte (dite Charlie) et son fils Jackson. En ce samedi 18 décembre, Nina a tout juste quarante ans. Dans quelques heures, elle part pour des vacances en Floride avec ses enfants et son nouvel ami. Mais Charlie, qui a passé la nuit chez des copines, ne donne pas signe de vie. Pourtant, elle avait organisé l’anniversaire de sa mère, invitant voisins et amis. Inquiète, Nina n’apprécie guère cette invasion chez elle de tout le voisinage. Ivre, son amie Karen fait une chute dans l‘escalier, obligeant son mari Rick à l’hospitaliser. C’est l’occasion de chasser les importuns, et de contacter immédiatement la police.

L’agent Mahoney applique la procédure, sans précipitation : une ado de quinze ans (presque seize) qui disparaît, c’est sûrement une fugue. Bien que quelques objets personnels de Charlie aient disparu de sa chambre, Nina n’y croit pas. Dans les cahiers de sa fille, elle trouve le nom d’un certain Jay. Peut-être son actuel petit-ami. Elle interroge les copines de Charlie. Celles-ci ont fait boire de la vodka à la jeune fille, qui a été malade toute la nuit. Néanmoins, elle a assuré sa tournée de distribution des journaux, le matin. Nina suit le trajet qu’a fait Charlie, et trouve son vélo abandonné. Le couple d’inspecteurs chargé d’élucider la disparition est aussi lent à réagir que l’agent Mahoney.

Nina continue à chercher, dans les mails et l’agenda de sa fille. L’arrivée de son ex-mari, Rory, ne l’aide pas vraiment. Peut-être Charlie a-t-elle pensé être enceinte après une brève aventure sexuelle avec le jeune Jay. Tous deux se retrouvaient au « village flottant », où Nina se fait conduire par Jay. Elle y trouve un corps, le cadavre d’une ado. Ce n’est pas Charlie. Alertés, les policiers la traitent en suspecte, ce qui irrite Nina. Elle découvre l’écharpe et le sac de sa fille dans le coffre de la voiture de Rory, qui admet l’avoir vue en début de matinée. Nina trouve bientôt le nom de l’ado assassinée : Liv et Charlie étaient copines depuis un stage de planche à voile, l’été précédent. Après avoir fracturé des cabines de plage où Charlie aurait pu être séquestrée, Nina sent qu’elle approche de la vérité.

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14 mai 2009 4 14 /05 /mai /2009 06:12
 

Le suspense de Sophie Loubière est totalement actuel. À l’opposé, celui de William Dietrich explore l’Histoire. Ces deux romans aux univers très différents nous sont aujourd’hui proposés par les éditions Le Cherche Midi.

Sophie Loubière nous présente donc un roman ancré dans notre époque immédiate. En effet, l'action se situe essentiellement aux États-Unis en décembre 2008, en pleine récession mondiale, un mois après l'élection de Barack Obama. C’est un roman policier psychologique (où l’on notera les savoureux hommages à Alfred Hitchcock) où les secrets intimes enfouis dans le passé se mêlent aux appétits les plus crus. Quelques mots sur "Dans l’œil noir du corbeau". L’histoire débute à Paris. Pour fêter ses 40 ans, Anne Darney s'apprête à prendre l'avion à la recherche de son amour de jeunesse, Daniel Harlig. Elle souhaite s'affranchir d'un souvenir qui l'obsède et aura contribué à l'échec de toutes ses relations amoureuses. Plus de vingt ans après, elle va essayer de retrouver ce garçon américain qui lui avait fait la promesse, un jour, de venir la chercher. Mais ce que Anne trouve à San Francisco ne ressemble en rien à une bluette. Pour connaître toute la vérité sur ce qui lui apparaît vite comme “l'affaire Daniel Harlig””, elle contacte un inspecteur de police fraîchement retraité, Bill Rainbow. Grand amateur de gastronomie, sa corpulence n'est pas sans évoquer celle d'Orson Welles. Elle doit le convaincre de reprendre du service. En échange de la confection par Anne, cuisinière émérite, d'un repas de Noël digne du Festin de Babette, Bill accepte de revisiter cette enquête. (Soulignons les fiches cuisine à la fin du roman, reprenant les plats qui composent le festin élaboré par les deux protagonistes du livre )

Prix Pulitzer, William Dietrich nous invite à résoudre un puzzle historique dans "Les pyramides de Napoléon". 1798, Paris. Ancien assistant de Benjamin Franklin, Ethan Gadge gagne au jeu un mystérieux talisman, couvert de symboles obscurs. Il réalise rapidement que celui-ci, lié à un secret maçonnique bien gardé, est en rapport avec les pyramides égyptiennes. Ethan Gadge est engagé dans l'expédition napoléonienne en Égypte, auprès des 167 hommes de science. Réunis pour ce projet, archéologues, ingénieurs et artistes sont chargés d'étudier la civilisation et les vestiges du pays. Ethan va devoir résoudre bon nombre d'énigmes historiques, ésotériques et scientifiques afin d'élucider les mystères qui entourent les pyramides de Gizeh. Sutout, il sera confronté à de redoutables dangers… De la naissance de l'égyptologie aux secrets des pharaons, en passant par les campagnes militaires de Napoléon, William Dietrich nous offre un thriller palpitant, d'une belle précision historique. Bonaparte n’est pas le seul personnage historique de premier plan que l’on croise dans cette aventure. Figurent aussi au générique Dumas père, Monge, Berthollet ou encore l'amiral Nelson, lors de la légendaire bataille du Nil.

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13 mai 2009 3 13 /05 /mai /2009 06:59
 

Jusqu’au 17 mai, Moëlan-sur-Mer (29, Finistère) propose son premier Festival de cinéma Les passeurs de lumière sur le thème du polar. Une initiative du cinéma associatif Le Kerfany (dont les bénévoles sont très actifs) et de la municipalité de Moëlan-sur-Mer, avec la collaboration du cinéma La Bobine, à Quimperlé.

L’essentiel des animations commence le vendredi 15, et le public est attendu nombreux les samedi 16 mai et dimanche 17 mai. L’invité d’honneur de cet évènement n’est autre que le cinéaste Yves Boisset. Plusieurs de ses films seront diffusés au cinéma Le Kerfany de Moëlan : Bleu comme l’enfer, Folle à tuer… Le parrain de ce premier Festival est le comédien Robin Renucci. Parmi les nombreux films diffusés en cette occasion, un hommage est rendu à Fred Kassak (dont les romans On n’enterre pas le dimanche, Carambolages, ou L’assassin connaît la musique ont été adaptés au cinéma). Seront aussi présentés des films célèbres comme Le mystère de la chambre jaune, Le Poulpe et Zabriskie Point (de M.Antonioni).

En parallèle, au Centre culturel l’Ellipse, de Moëlan-sur-Mer, des animations seront proposées autour d’auteurs de polars. Seront présents Hervé Claude, Ricardo Monserrat et Gérard Alle, pour des débats sur le polar. Jean-Bernard Pouy est aussi annoncé pour d’autres débats concernant le cinéma. À l’Ellipse, on trouvera un véritable plateau de tournage de film polar, dirigé par des professionnels qui inviteront le public à participer. À signaler, jusqu’au 1er juin, 29 illustrations de Jean-Claude Claeys (dont les couvertures de la collection NéO restent célèbres) font l’objet d’une très belle exposition à la Maison des Archers, à Quimperlé. On le constate, c’est un vrai feu d’artifice d’animations qui sont présentées dans le cadre de ce festival Les passeurs de lumière. Une fête du cinéma et du polar, à ne pas manquer ! Pour tous les détails sur la diffusion des films et les divers sites, renseignements : www.lelabelimage.fr

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12 mai 2009 2 12 /05 /mai /2009 08:59

Deux romancières récompensées par le Prix SNCF du polar sont actuellement à l’affiche chez Pocket. Des enquêtes palpitantes d’une belle noirceur.
Après "
La colère des enfants déchus", couronné par le Grand prix de littérature policière et le prix Sang d'Encre 2006, Catherine Fradier a obtenu le prix SNCF du polar français pour "Camino 999". Carla Montalban, chef de groupe de la Brigade criminelle de Lyon, enquête sur des meurtres qui semblent impliquer sa famille, liée à l'Opus Dei. En choisissant d’entrer dans la police, d’être confrontée aux réalités de terrain, elle tournait pourtant le dos aux siens, et à leurs amis affairistes. Ses investigations vont la conduire au coeur de l'affaire Matesa, le scandale politico-financier espagnol qui éclaboussa les Giscard d'Estaing dans les années 70, au temps des Républicains Indépendants et de l'assassinat du député Jean de Broglie. En effet, deux meurtres vient troubler la quiétude de la bonne société lyonnaise. Espionnage industriel, détournements de fonds, plusieurs pistes sont plausibles. Mais l’enquête de Carla cerne bientôt sa propre famille. Il ne fait bientôt plus aucun doute que la véritable identité de sa mère disparue et le secret de la fortune des Montalban sont au cœur de ce dossier. De Lyon à l'Irlande en passant par l'Argentine, "Camino 999" décrypte les relations troubles entre le pouvoir et l'argent au sein de la Santa Mafia, bras armé du Vatican… Il faut rappeler que ce roman fut l’objet d’un procès entre l’Opus Dei et l’éditeur de Catherine Fradier, le tenace Jean-Jacques Reboux. La longue procédure donnait raison à celui-ci et à l’auteur, contre l’Opus Dei. Cette organisation a, néanmoins, exigé qu’un avertissement aux lecteurs figure dans cette édition.

L’Italienne Gilda Piersanti (qui vit à Paris depuis longtemps) a cumulé le Prix SNCF du polar européen et le prix du Polar méditerranéen pour son roman "Bleu Catacombes". Il s’agit d’une nouvelle enquête de sa tétralogie ayant pour héroïne la policière Mariella de Luca. Août 2003. En pleine canicule, les Romains se pressent dans les catacombes de la Ville éternelle, en quête d’un peu de fraîcheur. Et leur découverte a en effet de quoi glacer les sangs : plusieurs têtes coupées, notamment celle d’un cinéaste de renom. Alors que les décapitations se succèdent et que son idylle avec Paolo, jeune archéologue, s’épanouit, l’inspecteur principal Mariella De Luca essaie de garder la tête froide. L’affaire prenant, de jour en jour, les allures d’une gigantesque tragédie antique, elle va tenter de trouver le lien entre les victimes et le célèbre mythe de Judith, héroïne de la Bible qui a décapité son ennemi… Soulignons aussi la sortie, aux éditions Le Passage, du nouveau roman de Gilda Piersanti : "Vengeances romaines".

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