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28 mai 2009 4 28 /05 /mai /2009 06:25
 

Action-Suspense avait présenté en 2008 une aventure hors-collection du Poulpe, écrite par Remi Dedours : "La guerre des truies n'aura pas lieu". Pour mémoire, en voici le thème : Gabriel Lecouvreur part en Bretagne pour venir en aide à l'un de ses amis impliqué dans la lutte contre l'élevage intensif. Ce dernier suspecte que la mort brutale d'un agriculteur reconverti dans le bio pourrait y être liée. Le voyage de Gabriel ne sera pas de tout repos, parachuté en plein coeur d'un conflit entre intérêts économiques, ambitions politiques et activisme terroriste d'une part, engagement écologique et humanisme libertaire d'autre part. Des péripéties et bien des défis en perspective ! Sur fond d’intrigue policière, ce roman d’actualité est l’occasion d’exposer les deux logiques économiques qui s’affrontent concernant la manière dont on envisage une politique agricole dans son ensemble : l’une qui propose de produire plus pour diminuer les coûts afin de survivre face à la concurrence internationale; et l’autre qui défend à l’inverse l’idée du produire moins pour produire mieux.

À l’heure où Gabriel Lecouvreur reprend de la vigueur, grâce à son créateur J.B.Pouy, et des auteurs tels que Laurent Martin, Lalie Walker, Francis Mizio, Caryl Férey, ou Laurence Biberfeld, un nouvel auteur a décidé de publier son propre Poulpe, hors collection. "Chérie je t’aime, chérie je tchador" est signé Jean Ponant. Tout ou partie de l’action se passe dans la région de Lorient. De menaçants mystères sont au programme, semble-t-il. Dans une interview sur France3, l'auteur affirmait qu'il aurait utilisé pour base certains faits véridiques. Pas lu, donc pas de commentaire sur le contenu. On dirait bien qu'il s'agit une fois encore d'un hommage au personnage. Mais le Poulpe, c'est sutout un état d'esprit. Est-ce que Jean Ponant s'inscrit dans ce même idéal ?

Tant que la série était tant soit peu en sommeil, la réaction des propriétaires de l’œuvre était mesurée. Peut-être accepteront-ils avec autant de flegme cette nouvelle version, publiée au frais de son auteur ? On peut en savoir (un peu) plus sur ce livre en consultant le site d’Edlilivre :

http://www.edilivre.com/doc/8184

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27 mai 2009 3 27 /05 /mai /2009 07:16
 

Barbara Abel a publié plusieurs suspenses remarqués aux Éditions Le Masque : L’instinct maternel (Prix Cognac 2002), Un bel âge pour mourir (2003), Duelle (2005), La mort en écho (2006), Illustre inconnu (2007). Elle nous présente aujourd’hui une autre facette de son talent littéraire, avec “Le bonheur sur ordonnance” (Fleuve Noir, 2009). Cette fois, il ne s’agit pas de polar, mais d’une histoire mi-légère, mi-grave, une sorte de conte de fée - mais avec la tonalité particulière que Barbara Abel sait octroyer à ses romans.

Rien n‘est totalement simple dans la vie de Méline : elle explose à la moindre contrariété, tyrannise, inquiète et exaspère son entourage ! Après examen de son curieux cas, son médecin – quelque peu troublé – lui annonce que ses sautes d’humeur virant aux dérapages violents ne sont que les premiers symptômes d’une étrange maladie. Un mal complexe à cerner, une sorte de cancer qui s’attaque au gène H - le gène du bonheur. Faute de traitement adapté, elle en mourra. Or, de traitement, il n’en existe qu’un seul : être heureuse. Désormais, pour Méline, le bonheur n’est rien de plus qu’une question de vie ou de mort. Elle va donc tout tenter : les cours de rigologie intensifs, la thérapie par les couleurs, le shopping, le shoot à l’orgasme et autres psychothérapies. Hélas, le chemin du bonheur est semé d’embûches. Surtout quand on a décidé de cacher la vérité à sa famille. Être mère d’une ado rebelle, et d’un petit garnement, et l’épouse d’un mari légèrement paumé lui-même, ce n’est déjà pas une sinécure. Sans doute la quête du bonheur est-elle pour tous une lutte au quotidien. Pour Méline, c’est un parcours d’obstacle permanent, dont elle n’est pas sûre de triompher...

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26 mai 2009 2 26 /05 /mai /2009 06:27
 

En 2009, Jean-Bernard Pouy a déjà publié deux romans. Le premier, dans la collection Léo Tanguy, a pour titre “Rosbif saignant (Coop Breizh). Rappelons que les aventures de Léo Tanguy se déroulent dans un futur pas trop lointain. Elles constituent une série écrite par divers auteurs, chacun rédigeant sonépisode. Selon un principe analogue à celui de la série Le Poulpe, dont Jean-Bernard Pouy fut le créateur.

Natif du Pays de Galles, Jeff Sullivan est découvert noyé dans un petit étang du Centre Bretagne. Depuis quelques années, il tenait un bistrot convivial dans le bourg de Botmoal, le “Bif&Bif”. Le cyber-journaliste Léo Tanguy et son combi bariolé sont dans le secteur. La mort de Jeff apparaît vite suspecte. Ce qui n’est pas pour déplaire à Armand, le correspondant local d’Ouest-France, un rockeux qui ne détesterait pas sortir de la routine. Léo sympathise immédiatement avec ce précieux allié, qui a ses sources gendarmesques. Le lendemain, le bar de Jeff est détruit par un incendie, qui n’a rien d’accidentel. Dès que les parents du journaliste seront de retour, Léo leur confiera Miro, le perroquet de Jeff. À peine a-t-il le temps de faire un détour par le Pays Bigouden, auprès de la belle surfeuse Nora, que le meurtre est confirmé.

Jeff Sullivan occupa naguère un poste important dans une banque de son pays, dont il démissionna cinq ans avant la grande crise. Il acheta une maison d’écluse à Motreff, avant de la revendre des compatriotes, et d’ouvrir son bar à Botmoal. Pas de chance pour l’acheteur de sa maison, Alvin Brett, décédé peu après dans un accident de voiture. Les incendiaires du bistrot sont vite identifiés par les gendarmes. Il ne faudrait pas que ce soit prétexte pour les enquêteurs de classer l’affaire sur le meurtre. La veuve d’Alvin Brett confirme que Jeff Sullivan et son mari furent collègues dans la même banque, qu’ils démissionnèrent à quelques mois d’intervalle. Par contre, les questions financières ne l’ont jamais intéressée, elle. Une rumeur affirme que Jeff était homo. Léo vérifie qu’il était inconnu de ce milieu dans la région.

Outre le nommé Gordon Plimsoul installé à Concarneau, quelques Anglais installés par ici intéressent Léo : la société Gènes Création (si discrète sur ses activités), l’institut Shelley (mais les admirateurs du grand poète sont absents), la brocante Oldies (dont les patrons étaient ailleurs au moment des faits), le studio Loud Sky Records, ou le journal The Central News. Sans doute la curiosité de Léo a-t-elle été repérée, car il est sévèrement tabassé par deux cogneurs. Il lui faudra bien trois jours de soins chez son amie et informatrice quimpéroise Suzie pour se retaper. Petit détour par Concarneau, mais perte de temps, car Plimsoul n’est pas là. Pendant ce temps, le perroquet Miro s’est très bien adapté chez les parents de Léo. Le bruyant volatile peut offrir à Léo la clé des secrets du défunt Jeff…

Pouy nous a concocté une intrigue solide et pleine de péripéties. Sans oublier, comme il se doit, une belle part d’humour. Ainsi décrit-il les suites d’une soirée de beuverie : “En se réveillant, au petit matin, il a une vraie casquette en peau de locomotive. Armand roupille sur le divan de son salon, aplati sur le ventre, un vrai Airbus après un atterrissage raté. Il le laisse cuver et, en buvant un café à réveiller un mafioso, il tente de se rappeler de tout ce qui s’est dit, en vrac, la veille au soir.” On peut donc confirmer que Léo Tanguy et J.B.Pouy sont tous les deux en pleine forme.

Combien de milliers de fois Jean-Bernard Pouy a-t-il sans doute entendu cette question : “Quand est-ce que vous écrivez un autre Poulpe?” Pouy et Le Poulpe ne sétant jamais vraiment quittés, les voilà donc qui repartent ensemble pour une aventure inédite : “Cinq bières, deux rhums (Éd. Baleine).

Pour Le Poulpe, lapathie est un danger. Le sentant ramolli, son pote bistrotier Gérard envoie Gabriel Lecouvreur en mission. Sinformer sur les bières originales produites entre Belgique et Nord de la France, ça loccupera. Sur place, Gabriel tombe bientôt sous le charme de cette région bordant lEscaut. Il prend plaisir à observer la vie sur le canal, à simmerger dans létat desprit des bateliers, à naviguer en péniche. À tester (sans abuser) quelques bières locales aussi, puisque cest Gérard qui finance la villégiature. Gabriel retrouve sa sérénité.

Lors du déchargement dune péniche remplie dacier, on a découvert un cadavre en piteux état. La police a identifié la victime, Daniel Vanbest, travailleur social à Mortagne-du-Nord. Gabriel suit laffaire par les journaux, estimant un peu théâtral de balancer un corps de cette façon. Nétant pas concerné, il poursuit son trajet en péniche vers Valenciennes, sur La Bounty. À lécluse de Fresnes, un cadavre bloque la manœuvre. Cette fois, cest un jeune ingénieur japonais qui a été assassiné et jeté dans lEscaut. Rien nindique quil existe un lien avec la mort de Vanbest. Néanmoins, “ça y était, Le Poulpe était en chasse. Et content de lêtre. Il retrouvait ses réflexes. Se mettait à échafauder. Sentait enfin le sang cogner dans ses veines. Ses neurones sagiter

Gabriel ruse pour interroger des employés du port où lon stocke lacier destiné à lindustrie automobile. Pour financier ses études, le Japonais faisait linterprète, les documents des usines Toyota étant dans leur langue. Selon le journal, aucun rapport entre Vanbest et cet étudiant nest encore établi, sauf quils habitaient tous deux Mortagne. Le Poulpe découvre cette ville, endormie dans sa pauvreté. Il sympathise avec Éric, le meilleur ami de Vanbest. Si lécharpe de la première victime se trouvait chez le second mort, cest quils se connaissaient. Si tous deux cultivaient des plants darabette, il y avait forcément une bonne raison. Éric montre à Gabriel un champ metallicole, un terrain pourri de zinc et de métaux lourds, où lon fait pousser larabette. Le témoignage du frère de Vanbest et de son ami Le Grec vont permettre à Gabriel de mieux comprendre les dessous de laffaire

Lombre des Habits noirs de Paul Féval accompagne Gabriel, dans ce décor qui rappelle autant le Simenon du nord et des canaux. Mais, plutôt que Baron de lécluse, Gabriel fait figure de Chevalier des coups tordus. Inutile de sétendre sur la qualité de lintrigue : cest du Poulpe pur jus, comme il se doit. Avec une petite dose de bière, pour mieux savourer.

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25 mai 2009 1 25 /05 /mai /2009 06:26
 

Dans Le Magazine Littéraire, l’excellent critique Alexandre Lous a écrit à propos d’Ann Cleeves : “La révélation d’une romancière qui, entre Patricia Highsmith et Elizabeth George, sonde fort bien, et le plus souvent à demi-mot, les méandres de l’âme.” On ne saurait mieux dire, être plus clairvoyant que cet expert.
Voici donc quelques mots sur “Des vérités cachées” d’Ann Cleeves, disponible chez Pocket. Célibataire, grande gueule, plus portée sur la Guinness et le single malt que sur le Earl Grey, l’inspectrice Vera Stanhope veille à la tranquillité de sa petite ville sans histoire du Northumberland. Jusqu’à cette nuit où, après une soirée arrosée, Julie Armstrong découvre son fils, Luke, mort dans la baignoire, le corps recouvert de pétales. Lorsqu’un deuxième cadavre, celui de l’institutrice Lily Marsh, est retrouvé au pied de la falaise, également en présence de fleurs sauvages, l’affaire se corse. Pour Vera, il s’agit désormais de trouver un lien entre les deux victimes et de faire parler des familles qui semblent dissimuler bien des secrets. Un entourage de plus en plus impénétrable au fur et à mesure que la liste des suspects s’allonge…

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23 mai 2009 6 23 /05 /mai /2009 16:26
 

Auteur de “Lumière pour les oubliés (Éditions Le Cormoran), Yann Venner a présenté son nouveau roman sur la radio “Variation”, de Lannion (22). Il répond aux questions d’Olivier Caillebaud. Dans cet extrait, il revient sur le sort des migrants en situation irrégulière, un des principaux sujets abordés dans cette histoire. Une interview très intéressante…


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23 mai 2009 6 23 /05 /mai /2009 06:53
 

Dans tous ses romans, Pascal Martin maîtrise à merveille sa tonalité personnelle, hors norme, composée de mystère, d’étrangeté, de questions imprécises - mais capitales pour le récit, et d’une bonne dose de cynisme. Déstabiliser le lecteur, tel est le but de cet auteur. Lire un de ses romans signifie pénétrer dans un univers décalé, sans nos points de repère habituels. On risque bien d’y rencontrer quelques personnages monstrueux. Les péripéties alimentent un suspense permanent, voire même assez troublant. Dans son deuxième roman, “Le Bonsaï de Brocéliande”, Pascal Martin mettait en scène Vincent Romain, jeune adulte dont on avait volé l’enfance. La vengeance de celui qui se surnommait Le Bonsaï était explosive. Depuis, Vincent Romain a intégré L’Œuvre, l’organisation dirigée par l’énigmatique Foch. Celui-ci l’envoya en mission dans “Les fantômes du Mur Païen”. On retrouve aujourd’hui Le Bonsaï pour ce nouvel opus, “L’Ogre des Landes”.

À Noël, le cadavre d’une femme nue est déposé devant le Ministère de l’Intérieur. Gavé comme celui d’une oie, ce corps est contaminé par un savant dosage de virus et autres prions. Un maître chanteur signant l’Ogre affamé exige une énorme rançon. Il menace de répandre une épidémie en diffusant des boites de foie gras humain mortel. Le délai étant trop court pour trouver l’antidote, l’État n’a d’autre choix que de payer. Conscient du risque d’un nouveau futur chantage, le ministre va tout faire pour identifier le responsable. Huit mois plus tard, le chef de l’Œuvre, mystérieuse organisation employant d’anciens orphelins pour résoudre des cas très particuliers, envoie Le Bonsaï dans la région des Landes. Il est invité par un Russe nommé Zinoviev, qui a créé un camp de vacances sur une ancienne base militaire française. La philosophie et les rites du camp d’Écovie s’inspirent de ceux des tribus Bororo, décrites dans le livre Tristes tropiques. Ici, de puissants dirigeants du monde socio-économique effectuent un retour à la nature destiné à les rendre plus combatifs et efficaces. Toutefois, un certain confort leur est accordé. Par exemple, lors de soirées coloniales laissant sceptiques Le Bonsaï.

Celui-ci se sait manipulé par Foch, mais ignore les motifs exacts de sa mission. Il est même prêt à s’en aller. Ludmilla, une amie de Zinoviev, s’arrange pour le retenir. L’énigmatique Ogre des Landes est-il vraiment l’adversaire que devra affronter Le Bonsaï ? Ou s’agit-il de ces frères Vachon, une brute et un scientifique occupant une partie du camp, qui s’opposent à Zinoviev ? Il semble que Juvénal Vachon ait conçu un maïs aux qualités exceptionnelles, que toute la fortune du Russe ne pourra pas acheter. Le Bonsaï s’interroge aussi sur ce Dr Heinrich, associé du Russe. L’inspecteur de police Le Meur connaît bien Le Bonsaï. Sans doute est-ce pour cela qu’il a été choisi par le ministre en personne pour enquêter sur la victime de Noël, Mathilde Belon. Il comprend bientôt que ce camp d’Écovie recèle de dangereux secrets…

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21 mai 2009 4 21 /05 /mai /2009 06:21
 

Quand j'ai reçu les mails d'une ado signant "chloé-nolife", je lui a fait savoir qu'il n'était pas question "d'échanger" avec elle (mineure), utilisant pour mon message une vieille adresse mail qui ne me sert plus. Son nom-pseudo m'a fait penser que cela cachait une de ces associations, qui sont -à la base- pleines de bons sentiments, et provoquent les utilisateurs d'Internet afin de débusquer d’éventuels pédophiles. En un mot, je ne croyais pas en "Chloé".
Et voici qu'elle prend la peine de longuement me relancer, contournant ma vieille adresse mail. Ténacité curieuse, qui a renforcé mes soupçons. Je n'ai donc pas répondu à son message. D'autant qu'elle était en pleine caricature, cette adolescente "pas vraiment mal dans sa tête mais quand même" avec ses parents absents, son anorexie, et son petit frère chiant, etc... Malgré mon absence de réponse, elle relance encore (prétendant se présenter en vidéo pour un blog qu'elle n'a pas encore créé, étonnant non ?). J'étais donc convaincu qu'il s'agissait d'une des associations évoquées plus haut. A laquelle je m'apprêtais à envoyer un message vindicatif soulignant le harcèlement inutile.

Non, c'est le romancier Olivier Descosse qui fait sa promo auprès des blogs (je ne suis pas seul à avoir reçu ce texte). J'avais eu le plaisir de chroniquer son roman "Miroir de sang" pour "l'Année de la Fiction" (Ed.Encrage) ainsi que pour le site www.rayonpolar.com  J’avoue ne pas avoir continué à lire ses romans suivants, tout en étant très heureux pour lui de son succès. Qu’il fasse du marketing, pourquoi pas ? Trouver des formules pour promouvoir les livres, je n’ai rien contre. Mais je condamne fermement cette méthode détestable, jouant sur des ambiguïtés, à l’heure où l’on prévient (à juste titre) les ados face aux risques d’Internet.
Scénariser ainsi la publicité et se prêter à cette mise en scène, c’est pitoyable. Un buzz ? Même les enfants de maternelle se créent des jeux plus inventifs. Trucage malsain et pratiques agressives, l'agence de com’ mérite-t-elle d’être payée ? (Elle a voulu tester l'aspect dérangeant de cette campagne, si je traduis bien leur message de semi-excuses). Réfléchissez à vos actes. Aujourd'hui, si une vraie Chloé apparait en péril par ses envois sur Internet, qu'elle se débrouille ou qu'elle en crève. C'est toute l'histoire de l'enfant qui criait au loup. Que vous ne connaissez évidemment pas, bande d'incultes.

Ma réaction négative est causée par un procédé dépassant le ridicule (et même pas crédible, je l’ai détaillé). Cette opération marketing doit inciter à lire le roman actuel de cet auteur ? Désolé, M. Descosse, je ne veux même pas connaître le titre de votre nouveau roman. Votre agence peut bien garder la généreuse documentation qu'elle m'a adressé. Prendre les gens pour des imbéciles, puis espérer qu'ils achètent votre produit, je me demande si c'est bien pensé ?
J’invite les visiteurs d’Action-Suspense à poster leurs commentaires (sans propos injurieux, merci).

Claude Le Nocher

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20 mai 2009 3 20 /05 /mai /2009 06:25
 

Les passionnés du jeu d'échecs connaissent déjà bien les suspenses de Katherine Neville, où l'Histoire se mêle aux compétions d'échecs, avec leur psychologie. C'est dans cette lignée que s'inscrit Ronan Bennett avec son roman "Mat". Docteur en histoire, romancier et scénariste, il est né en 1956 en Irlande du Nord. Victime d’une erreur judiciaire, il a passé de nombreux mois dans les prisons irlandaises et anglaises avant d’être acquitté. "Mat", jeu d’esprit autant que thriller historique, est son premier roman publié en France (Sonatine Éditions).
Saint-Pétersbourg, 1914. Alors que va s’ouvrir le grand tournoi d’échecs international dont toute la ville parle, la révolution couve dans les rues. Dans ce climat troublé ou fleurissent les haines et les secrets, Le docteur Otto Spethmann, brillant psychanalyste, essaie de se tenir éloigné de l’agitation politique pour se consacrer à sa fille, qu’il élève seul depuis la mort de sa femme, et à ses patients. Parmi eux, Rozental, grand maître d’échecs et génie à l’esprit perturbé, au bord de la dépression nerveuse. L’existence du Dr Spethmann bascule le jour où un membre de la police secrète fait irruption dans son cabinet pour l’interroger sur le meurtre d’un jeune poète. Alors que les cadavres s’accumulent autour de lui, Spethmann ne tarde pas à se rendre compte que les apparences sont trompeuses et que tout le monde a quelque chose à cacher dans cette ville au bord de la folie. Débute alors une véritable partie d’échecs aux multiples rebondissements et à l’issue incertaine. Pièce d’un jeu dont il ignore tout, Spethmann va devoir utiliser tous ses talents d’analyse pour identifier les autres joueurs et leur stratégie, afin de remporter la victoire sur cet échiquier à la fois amoureux, politique, meurtrier et psychanalytique.

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