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4 juin 2009 4 04 /06 /juin /2009 06:45
 

Deux rendez-vous polars à noter en ce mois de juin, l’un dans la région toulousaine, l’autre à Paris. Il s’agit d’animations avec cinq auteurs, tous déjà évoqués sur Action-Suspense.

Avec l’association Toulouse Polars du Sud, quatre auteurs rencontrent les lecteurs le mardi 9 juin à Saint-Orens de Gameville.
Patricia Parry, Benoît Séverac, Jan Thiron et Maurice Zytnicki seront présents à partir de 18h30 à la bibliothèque municipale de Saint-Orens de Gameville. Un évènement organisé dans le cadre de l’exposition Polar dans la Ville, présentée jusqu’au 30 juin 2009 (entrée libre). Une bonne occasion de découvrir ces auteurs.

La librairie parisienne Terminus Polar nous propose un nouveau rendez-vous avec un auteur. Le vendredi 19 juin, à partir de 19h, elle recevra Antonin Varenne. Celui-ci vient de publier aux éditions Viviane Hamy un singulier roman, Fakirs, qu’il dédicacera aux lecteurs. Terminus Polar, 1 rue Abel Rabaud, 75011 Paris (métro Goncourt).
Concernant cet auteur, lire l'article : Antonin Varenne : Fakirs

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3 juin 2009 3 03 /06 /juin /2009 06:14

 

La prochaine aventure de l'inspecteur Sweeney, le héros de John-Erich Nielsen, est intitulée “Mort au grand largue”. Elle a pour cadre Auckland, en Nouvelle-Zélande. Sweeney est venu partager les émotions des compétiteurs de l'America's Cup ! A la barre du Spirits of Scotland, la jeune navigatrice Martha McClane était sur le point de remporter la prestigieuse Coupe de l'America, quand elle est victime d'un coup de feu. Elle allait battre à domicile l'équipage du Néo-Zélandais Tom Read. Une fois de plus, les vents changeants de la baie d'Hauraki se montrent imprévisibles. Jalousie sportive, enjeu financier, ou déception amoureuse ? Sur la "Terre du Long Nuage Blanc", l'inspecteur Sweeney n'a que deux jours pour démasquer l'assassin. Mais, aux antipodes, même la vérité semble marcher sur la tête...
En exclusivité voici un extrait de “Mort au grand largue”, qui sortira cet été à l'occasion du Festival Interceltique de Lorient 2009 :

« En approchant de la péninsule de Devonport, digue naturelle qui protégeait Auckland des rigueurs du Pacifique, les majestueuses demeures victoriennes, bordant d’interminables plages de sable blanc, adoucirent encore les sensations de ce début de traversée.

Bercé par un agréable roulis, charmé par le léger clapotis des flots, et subjugué par la grâce naturelle de Martha, l’inspecteur était sur le point de succomber au sommeil.

– Rangitoto ! s’exclama soudain John McCallum, accompagnant son annonce d’un coup de coude dans les côtes de son voisin.

– Quoi ? protesta Sweeney.

– Là, à tribord ! insista le tycoon. L’île de Rangitoto ! Dans moins de vingt minutes, nous atteindrons la zone de course.

Le policier vit alors le navire s’engouffrer entre deux promontoires jumeaux, pelés et volcaniques, qui couronnaient respectivement l’île de Rangitoto et la péninsule de Devonport.

– Deux jolis mamelons bien appétissants ! plaisanta McCallum, agitant ses mains de façon explicite. A cet endroit, précisa-t-il encore, la baie n’est large que de quelques centaines de mètres. Dès que nous aurons dépassé l’île, les choses sérieuses vont pouvoir commencer !

Sweeney n’eut pas le temps de s’émouvoir de cette nouvelle. Surgissant de part et d’autre du navire, débordant bientôt le zodiac de la weather team, plusieurs dizaines de hors-bord s’approchèrent rapidement du Spirits of Scotland.

– Bravo Martha ! claqua soudain depuis un premier bateau, et le pilote s’empressa d’agiter sa casquette.

– Bonne chance ! cria un second à bâbord.

– On est avec toi ! lança un troisième.

Remarquant les pavillons néo-zélandais qui flottaient à l’arrière de ces embarcations, Sweeney ne put s’empêcher de se retourner vers son voisin :

– Dites John, ils ne sont pas rancuniers les Kiwis. Vous êtes sûrs qu’ils supportent encore leur bateau ?

– Bien sûr ! affirma le tycoon. Mais les Néo-Zed sont comme ça. Ils sont très sport, c’est dans leur nature. A chacune de nos sorties, ils viennent rendre hommage aux qualités de navigatrice de Martha.

Comme si elle l’avait entendu, la jeune femme adressa un large sourire à son sponsor. Puis elle rendit leur salut à la vingtaine de bateaux qui les accompagnaient déjà.

Satisfaits, les pilotes donnèrent leurs derniers encouragements à la jeune Ecossaise. Avant de brusquement virer de bord, pour mieux la laisser s’éloigner.

Seule l’équipe météo demeura dans le sillage du Spirits.

Au même instant, Sweeney eut la désagréable sensation que les mouvements du navire s’amplifiaient. Le mât, jusqu’alors docile, se mit à craquer sous l’effet d’une brise plus vigoureuse, et plus fraîche.

– Brrr… frissonna l’inspecteur. Qu’est-ce que c’est que ça ?

– Le vent du large ! sourit McCallum. Ça y est, nous pénétrons vraiment dans la baie d’Hauraki.

La grimace du policier contrasta avec la béatitude du tycoon.

Sweeney rentra les épaules et serra contre lui sa canne de golf. Très vite, le doux clapotis des vagues se transforma en un claquement plus sec, et plus irrégulier. Les coups de boutoir contre la coque augmentèrent. Bientôt, les premières gerbes d’eau franchirent le bord, s’abattant au milieu de la zone arrière.

Instinctivement, Sweeney releva les pieds.

– Vos bottes sont étanches ! se moqua John McCallum. Et ça, ce n’est que le début !

Pour mieux l’impressionner encore, le vent entra à son tour en action.

Un souffle violent, rasant, surgit à tribord, et vint d’un seul coup percuter la grand-voile.

La toile et le mât, qui n’attendaient que ça, absorbèrent goulûment cette énergie sauvage, et la répercutèrent jusqu’au cœur du bateau. Instantanément, la coque du Spirits se souleva, plongeant le flanc gauche dans la mer.

– Mon dieu ! s’exclama Sweeney qui, pour ne pas glisser, dut empoigner la manche de McCallum.

– Doucement ! protesta son voisin. Tout va bien. Vous n’allez quand même pas paniquer pour une toute petite gîte !

– Mais on va couler ! s’agita le policier. On va…

– Mais non ! le coupa le tycoon. Le bateau prend de la vitesse, c’est tout. Vous verrez, ce sera beaucoup plus impressionnant quand il faudra changer de bord.

Persuadé que le vieil industriel ne se rendait pas compte du danger, Sweeney se dépêcha d’observer l’expression du visage de Martha McClane.

A sa grande surprise, la jeune femme arborait un sourire plus radieux que jamais. Le regard porté sur l’horizon, les cheveux fouettés par le vent, la navigatrice ne faisait déjà plus qu’une avec la mer.

John McCallum avait raison : Martha communiait avec les éléments. Avec une précision diabolique, tous ses muscles la renseignaient sur les moindres mouvements du bateau. Tandis que, dans le même instant, ses autres sens décryptaient la plus infime altération du souffle océanique.

Mieux même, Martha semblait anticiper tous ces changements. La nature avait beau multiplier ses tours, telle un cheval sauvage cherchant à la désarçonner, la navigatrice tenait bon. »

le site de l'éditeur : www.headoverhills.com.fr

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2 juin 2009 2 02 /06 /juin /2009 15:54

 Du samedi 13 au dimanche 21 juin 2009 aux Sables d'Olonne, la 11e édition du Festival Georges Simenon aura pour thème “Simenon et la francophonie”

Pendant la 2e Guerre Mondiale, Georges Simenon a vécu environ un an aux Sables d’Olonne. Longtemps juge d’instruction dans cette ville, Didier Gallot s’en est souvenu pour créer il y a dix ans ce Festival, avec la complicité d’Alphonse Boudard. Chaque année, cet évènement propose des animations : les Causeries du Palais (des conférences animées par des auteurs ou des cinéastes, en lien avec Simenon), la projection de films adaptés de l’oeuvre de Simenon, des expositions, tables rondes, conférences, et divers autres animations. Le Prix Simenon (Prix littéraire de la ville des Sables d’Olonne) est attribué lors du Festival.

Il débutera aux Sables d'Olonne par des animations durant le premier week-end, notamment avec "La brocante du commissaire Maigret", le dimanche 14 juin à partir de 8h, avec une brocante et des bouquinistes le long du chenal sur les quais de La Chaume. Biographe de Simenon, Michel Carly invite ce même dimanche à une promenade dans les pas de Simenon à Fontenay-le-Comte. A 20h30, au Théatre Municipal de la ville, sera jouée la pièce de théâtre "Lettre à mon juge".

Les lundi 15 et mardi 16 juin, plusieurs films adaptés de Simenon seront projetés au cinéma le Grand Palace. Rappelons que de nombreuses animations se déroulent durant toute la semaine. À partir du vendredi 19 juin, les "Causeries du Palais" seront d'actualités, puisqu'elles aborderont la crise financière à travers le thème "Escrocs, faussaires et affairistes" ! La seconde partie, sur le même sujet, aura lieu dès le lendemain, samedi 20 juin. Enfin, le dimanche 21 juin en fin de matinée, une manifestation populaire animera le quartier de l’Ile Penotte, aux Sables d'Olonne.

Pour tous les détails, consultez le site source de cet article :

http://www.paysdesolonnes85.com/article-31920583.html

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2 juin 2009 2 02 /06 /juin /2009 06:16
 

Après “Pourquoi ce soir-là ?” (Éd. Michel de Maule, 2006) Isabelle Polin nous convie à suivre une nouvelle enquête au cœur du vignoble de Bourgogne, avec pour décor une belle demeure familiale. Dans le respect de la meilleure tradition, “Meurtre millésimé” (Éd. Michel de Maule, 2009) nous prouve qu’il n’y a nul besoin de meurtres en série, ni d’investigations scientifiques pointues, pour présenter une intrigue de bon niveau. Portant le soupçon sur chacun, Isabelle Polin installe une délicieuse ambiance à suspense, corsée par la relation amoureuse incertaine du couple d’enquêteurs. Soulignons la belle fluidité narrative du récit, qualité majeure.

Invités par la famille Gravillet, qui exploite un domaine viticole réputé, la détective Morgane de Sancerre et le policier Claude Duverger passent le week-end de la Toussaint en Bourgogne. Étant enfant, Duverger est venu plusieurs fois en vacances ici, sans être exactement un proche de cette famille car n’appartenant pas à leur milieu. Ce soir-là, on célèbre au dîner le lancement du “Calice Gravillet”, un Aloxe-Corton de qualité exceptionnelle. À peine en a-t-il goûté qu’Alphonse Gravillet s‘écroule, empoisonné. Qui pouvait vouloir la mort du patriarche ? Sachant qu’il négociait en secret la vente du domaine, tous les membres de la famille sont suspects. Le lieutenant de gendarmerie Ponsard laisse à Claude Duverger et Morgane de Sancerre le soin de découvrir la vérité.

Le nouveau maître du domaine, c’est le beau Guillaume, l’aîné des fils. Ex-étudiant en pharmacie, il était capable de fabriquer le poison, savant mélange de belladone, de digitale pourpre et de datura. S’il s’est senti trahi par son père au sujet de la vente, il est trop peu attaché à leur activité viticole pour l’avoir assassiné. Son épouse Lily est une maîtresse-femme malgré son allure peu raffinée. Elle se sent libérée par la mort d’Alphonse. Leur fille Sidonie, 17 ans, ado hargneuse, était absente ce soir-là. Rodrigue, le fils cadet, est passionné par la vigne, fier d’avoir créé le “Calice Gravillet”. Son épouse Anaïs, qui a peu d’affinités avec les autres, ne parait guère chagrinée par le décès du patriarche. Eugénie, la jeune sœur de Guillaume et Rodrigue, a 26 ans. Choquée au moment du décès de leur mère, elle souffre d’un retard mental, et agit telle une enfant de douze ans. Reste le cas d’Adrien Colbert. Journaliste expert en vins, il a eu des ennuis avec la justice. Logé au château, il était un précieux atout pour le patriarche. Mais ils ont fini par se disputer, Alphonse lui reprochant ses malversations. Un bon suspect pour tout le monde, surtout pour le lieutenant Ponsard…

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1 juin 2009 1 01 /06 /juin /2009 07:46

 

Tous les ans, durant le week-end de Pentecôte, c’est dans le Pays Bigouden que l’on rencontre un maximum d’auteurs de polars. Le Goéland Masqué est un beau festival qui rassemble de nombreux grands noms de la Littérature policière. Ce reportage-photo (réalisé le dimanche 31 mai 2009) vous en présente quelques-uns.


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1 juin 2009 1 01 /06 /juin /2009 07:03
 



Dans le cadre de la manifestation Paris en Toutes Lettres, une exposition à découvrir :
Le polart des Habits Noirs. Cette expo consacrée aux peintres/écrivains de noir est proposée par l’association Les Habits Noirs. Elle débutera le jeudi 4 juin 2009 (jusqu’au 18 juin). L’adresse à noter : le MOTif, 6 Villa Marcel Lods, Passage de l'Atlas, 75019 Paris (ouvert tous les jours de 14h à 17h30).




Ajoutons une info communiquée par L'Hippocampe associé :

Paris en Toutes Lettres à Saint-Blaise
Samedi 6 juin, aux côtés de la Bibliothèque Saint-Blaise, l'Hippocampe mettra Saint-Blaise en toutes lettres l'après-midi et en musique le soir.
Après-midi Place du Mail - De 15h à 17h30: "Lectures sur canapé" - La place se transforme en grand salon de lecture autour d'un café ou d'un thé. Chacun peut apporter son transat, sa chaise, son fauteui, son tapis, sa lampe de salon et, surtout son ou ses livres préférés! La comédienne Fabia Hacine-Gherbi mettra des lectures en partage.

A 16h30 : "Exercices de style", de Raymond
Queneau - Seize extraits interprêtés en plein air par le Théâtre du Reflet. Mise en scène et jeu
Lisa Delgado, avec Marine Pennaforte et Vladimir Mejstelman.
Soirée Place des Grès - A 18h30 : "Du noir sous les Magnolias" ... ou le roman policier et Paris. Rencontre avec les auteurs Sylvie Granotier, Patrick Pécherot, Thierry Crifo, Alain Bellet. Modération par Christine Ferniot. Lectures par la comédienne Annick Roux.
A 20 heures:
Les Romanikels, concert
Et, tout cela se trouve  à Paris 20°, entre les métros Porte de Montreuil et Maraichers,
au croisement des bus 57, 76, 64 et 26

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30 mai 2009 6 30 /05 /mai /2009 07:06
 

Dans son nouveau suspense, “Pélicans-les-Bains” (coll. Polars en Nord, 2009) Roland Sadaune nous présente une fois encore une de ces intrigues tortueuses et rythmées dont il a le secret. Ce tempo rapide embrouille nos neurones, pouvant donner l’impression d’un scénario désordonné. Il n’en est rien, car l’auteur maîtrise son histoire. La narration fiévreuse offre une ambiance sous tension, crédibilisant les tribulations du héros. Celui-ci est un solitaire mal dans sa peau, et dans sa tête, qui s’impose une sorte de mission, pressentant que la vérité est plus complexe qu’il y parait. On peut le voir comme un justicier pur et dur, dans une course sans répit, toujours prêt aux plus sévères affrontements. Un roman sombre très entraînant.

Joan Darleux fut policier, avant de se reconvertir comme convoyeur de fonds à Lille. Dans les deux cas, il a connu des déboires l’ayant marqué, au physique comme au mental. Les chocs qu’il a encaissés lui laisse une grave amertume au cœur. Dans les médias on parle beaucoup du suicide chez les policiers, d’un malaise dans la profession. Le cas particulier du policier Delfosse, au Touquet, intrigue pourtant Joan Darleux : la sœur de celui-ci affirme qu’il s’est suicidé parce qu’il était un “homme battu”. Phénomène marginal que peu d’hommes avoueraient, sans doute. Cette question pousse Darleux à se rendre dans la région du Touquet, afin d’en apprendre davantage.
Maryvonne Delfosse confirme ses accusations. Mais faut-il croire cette célibataire aigrie, visant la dureté du caractère de sa belle-sœur Marie ? Elle affirme qu’une série d’autres suicides de policiers et gendarmes s’est produite dans le même secteur. Pendant ce temps, la voiture de location de Darleux a été vandalisée. Peu après, il retourne chez Mme Delfosse, qu’on vient d’assassiner. Darleux poursuit son enquête chez la jeune veuve du flic Carpentier, une extravertie abusant de l’alcool. De son côté, le journaliste parisien Bogdan Tiewski avait rendez-vous avec un collègue local, pour un sujet sur l’histoire de la mine et des mineurs. L’ami de Bogdan, qui disait être sur un scoop, a été assassiné avant leur rendez-vous. Bogdan découvre une disquette appartenant au défunt. Il y est question d’un cercle des Pélicans, plusieurs des suicidés figurant sur la liste. Traqué par deux hommes violents en 4x4, Darleux a un premier contact plutôt vif avec Bogdan. Ils s’accordent finalement pour mener une enquête conjointe, chacun de son côté…
Un autre article sur le même auteur ? cliquez ici Roland Sadaune, 2 romans

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29 mai 2009 5 29 /05 /mai /2009 07:38
 

Si le journaliste Louis Denfert nous a rapidement séduit, c’est qu’il apparaît comme un digne héritier de Rouletabille, le héros de Gaston Leroux (Le mystère de la chambre jaune). Ce héros intrépide a été créé par Brigitte Aubert, romancière confirmée (La mort des bois, Grand prix de Littérature policière), pour une série de romans inédits publiés chez 10-18.

La première aventure de Louis Denfert avait pour titre “Le miroir des ombres”, dont on peu rappeler l’intrigue : Novembre 1891. Reporter au Petit Éclaireur, Louis Denfert se voit enfin attribuer une enquête intéressante. Mathilda Courray, une gouvernante anglaise, a été sauvagement assassinée dans le train Paris-Marseille. Elle a été égorgée, démembrée ; on lui a crevé les yeux avec un stylo. Louis se rend en gare de Dijon, où il interroge les témoins ayant trouvé le cadavre. Cette affaire rappelle au policier Lochais la disparition, un an plus tôt, de M.Leprince, inventeur dappareils de projection dimages animées. Peu après, Louis est victime dune agression. Émile, un ancien militaire, intervient pour laider. Ils vont rester amis. Louis rencontre le Professeur Lacassagne, expert criminologue, et son assistant Féclas. Un curieux tatouage en forme de triskell est dessiné près du pubis de Miss Courray. On pourrait imaginer un symbole franc-maçon. Avec laccord du patron de son journal, Louis est missionné par Lacassagne pour enquêter à Leeds, doù était originaire la jeune femme. Émile laccompagne volontiers. À lauberge où ils sinstallent, le jeune Robinson leur servira dinterprète durant leur séjour. Lambitieuse Mathilda Courray navait pas trop bonne réputation à Leeds. Elle servit dans des familles anglaises vivant à Dieppe, et posa pour des peintres à Londres. M.Leprince, linventeur ayant déposé de nombreux brevets, était aussi connu ici. Nul ne comprend sa disparition, lannée passée. Louis, Émile et leur interprète poursuivent lenquête à Londres. Le peintre Rickets est introuvable à ladresse indiquée. Ex-prostituée, son employée Mary nest guère coopérative, mais Émile sait faire parler les plus réticents. Féclas, lassistant du Professeur Lacassagne, arrive dans la capitale anglaise. Sous un pseudo, il y donne un spectacle de magie. Un renfort bien utile, car Féclas connaît du monde dans la bonne société où il est invité avec ses amis. Lady Fisher-Brown a plutôt lair dune aventurière que dune digne aristocrate. Par contre, la jeune Millie (fort douée pour la caricature) savère une alliée pour les enquêteurs. Lombre dun fantomatique Nark, ou Hyde, plane autour deux. Louis est rejoint par sa petite amie comédienne, Camille. Grâce à Féclas, le petit groupe passe une soirée avec le Prince de Galles. Comme par défi, Hyde rôde dans leur entourage…

Après le deuxième épisode, “La danse des illusions”, voici la troisième aventure (toujours aussi mouvementée) de notre ami Louis Denfert, “Projections macabres”. En mai 1897, un dramatique incendie ravage le hangar du Bazar de la Charité, qui réunissait pour une vente caritative la fine fleur de la bonne société parisienne. Parmi les invités se trouve Louis Denfert. Lorsqu’il découvre dans les décombres fumants le corps brûlé d’une jeune femme assassinée, son sang ne fait qu’un tour. Il ne tarde pas à faire le lien avec une autre affaire sur laquelle il enquête au même moment. De Paris à Aix-les-Bains, dans le luxueux tourbillon cosmopolite de la station thermale la plus en vogue d’Europe, Louis traque le tueur qui poursuit son œuvre sinistre. L’aide de ses amis Émile le boxeur, Albert le médecin légiste et a belle Camille, n’est pas inutile pour Louis…

Les éditions 10-18 lancent une nouvelle collection, consacrée au Domaine Policier. Cette fois, il ne s’agit plus de polars historiques, mais plutôt d’une exploration géographique de la littérature policière actuelle. En effet, les premiers titres nous entraîneront en Inde, en Chine, en Thaïlande, au Tibet, en Italie, puis en Australie, en Suède et dans divers autres pays. C’est par l’Inde qu'on inaugure ce voyage, avec un suspense de Tarquin Hall, “L’homme qui exauce les vœux”. Le business et la corruption règnent en maîtres à Delhi, centre nerveux de l’Inde moderne et mégapole survoltée, où prolifère le crime. Vish Puri, 51 ans, est l’imposant patron de l’agence Détectives très privés. Une trentaine de kilos en trop, une moustache spectaculaire, un goût prononcé pour le piment et les vêtements anglais sur mesure, tel est le portrait de Vish Puri, qui se proclame le meilleur privé du pays. Dans cette ville étouffante où luxe tapageur et pauvreté extrême se côtoient partout, Vish Puri pourchasse escrocs et criminels de tous poils avec des techniques très personnelles. Aussi relève-t-il le défi quand avocat anti-corruption victime d’une cabale lui demande son aide. On cherche à compromettre ce célèbre défenseur des causes perdues en l’accusant du meurtre d’une jeune domestique. Dans cette Inde qui s’urbanise rapidement et oublie trop ses valeurs familiales pour l’individualisme et le profit, Vish Puri mène l’enquête. Il compte sur son instinct, autant que sur les préceptes de son mentor Chanakya… Vivant entre Londres et Delhi, longtemps reporter en Inde, marié à une journaliste Indienne, l’auteur connaît parfaitement le monde qu’il décrit dans son premier roman.

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