Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
7 août 2009 5 07 /08 /août /2009 06:14

L’Irlandais Sam Millar aurait pratiqué l’activisme armé avec l’IRA et le grand banditisme, et subi de longs séjours en prison dans les deux cas, avant de s’adonner à l’écriture. Choisi et traduit par Patrick Raynal "Poussière tu seras", premier titre de Millar publié en France, est un véritable roman noir, pur et dur. Il s’inspire du scandale Kincora, énorme affaire qui secoua l’Ulster dans les années 1980. Toutefois, le récit n’a rien de “documentaire”.

Ancien policier efficace à Belfast, Jack Calvert est aujourd’hui artiste peintre et vaguement détective privé. Depuis le décès accidentel de son épouse, il élève seul leur fils adolescent, Adrian. Hanté par sa responsabilité dans la mort de sa femme, Jack se laisse parfois gagner par l’abus d’alcool. Il entretient un début de relation amoureuse avec Sarah, galeriste réputée. Adrian fait l’école buissonnière à Barston’s Forest, quand il découvre un os humain et un corbeau mutilé dont il garde une plume. Petit secret, dont il ne parle pas à son père. Quand il y retourne de nuit, il remarque une poupée prise dans le lac gelé. En voulant la récupérer, Adrian manque de se noyer. Revenu sur la berge, il remarque l’ombre d’une femme rôdant dans cette forêt.

Le clochard Charlie Stanton cherche un abri dans l’immeuble Graham, désormais à l’abandon, qui abrita jadis un orphelinat. C’est là qu’il découvre un macchabée décapité, victime de sévices sexuels. L’affaire ne va guère mobiliser la police. Joe Harris et Jeremiah Grazier sont des barbiers à l’ancienne, d’authentiques coiffeurs de quartier. Harris suit volontiers les faits divers, surtout l’enquête (sans résultat depuis trois ans) sur la disparition de la petite Nancy Mc Tiers, 7 ans. Grazier, lui, est un mystique tourmenté plutôt fermé au monde. Il vit avec la dominante Judith, à laquelle il apporte la drogue dont elle a besoin. Maltraité, Grazier supporte stoïquement son sort. Lorsque la police relance le dossier Nancy, Judith prépare un plan, une parade.

Adrian surprend son père avec la belle Sarah. Jack avoue alors à son fils que c’est lui-même qui, ivre, a causé la mort de sa mère, un an plus tôt. Adrian fait une fugue. Il est bientôt kidnappé. Très inquiet de la disparition de son fils, Jack contacte son ex-collègue Harry Benson. Les consignes hiérarchiques interdisent de lancer si vite une enquête pour une fugue. Jack demande au légiste Shaw d’analyser l’os trouvé dans la chambre d’Adrian. Sachant que son fils aime Barton’s Forest, Jack découvre le lieu où il a déniché cet os d’enfant. Il y en a d’autres, probablement ceux du squelette de la petite Nancy Mc Tiers. Après l’agression d’un pasteur, c’est le coiffeur Joe Harris qui disparaît. Jack observe l’interrogatoire de son associé. Malgré la compassion affichée par Grazier, son témoignage accable Harris, pédophile supposé…

Ce sont bien des êtres de chair et de sang que l’auteur nous présente. Jack est à la fois angoissé et volontaire. Son ami policier Benson, ainsi que le légiste Shaw, sont aussi solidaires que possible. Adrian reste un ado, surmontant mal la mort de sa mère. Sans oublier le duo de coiffeurs, aux caractères opposés. Quant à la folie criminelle perverse animant l’ombre qui a perpétré la série de meurtres, elle pose (comme souvent) la question de la culpabilité. Autant de personnages absolument convaincants. Sans tergiversation stylistique, la narration est vivante, claire et juste. Même si l’auteur nous “offre” des indices, il maintient une belle part de suspense (sur le sort d’Adrian, en particulier). Une intrigue solide baignant dans une noirceur bienvenue.

Partager cet article
Repost0
6 août 2009 4 06 /08 /août /2009 06:16

Le tourbillonnant roman de Jacky Pop (1949-2007) “Androzone vient d’être réédité chez Pocket. Retour sur un livre vraiment singulier…

En quelques heures, le Destin disloquait ma vie engluée jusque là dans une routine mortelle. J’avais toujours rêvé d’aventures, d’exotisme, sauf que je ne contrôlais rien dans cette partie de bowling. Pourquoi la vie était-elle si compliquée ? Avoue que tu te défonces pour qu’il en soit ainsi ! Tu tombes amoureux d’une ravissante étrangère, tu passes à trépas son directeur artistique sans négocier avec le syndicat du crime, et demain, tu démarres l’enquête du siècle. T’es cinglé !

Harry, la quarantaine, s’affiche détective privé. Hypothétique activité, vu la rareté de sa clientèle. Depuis sept ans, il vit aux crochets de la pieuse Gisèle, qu’il supporte de moins en moins. Pour le sexe sans sentiment, il y a sa sensuelle voisine. Contacté par un client promettant le pactole, Harry est quasiment ponctuel au rendez-vous fixé. Une femme, qu’il ne devine qu’en ombre chinoise, lui indique sa mission. Monsieur Bob, à la tête d’un groupe financier, l’engage pour retrouver son collaborateur et associé Jack, disparu avec un dossier compromettant. Ce client bien renseigné sait qu’Harry n’a guère les moyens de refuser la somme annoncée. Quant à être capable d’alpaguer Jack, ce n‘est pas si sûr.

En protégeant la jeune prostituée métisse Suzette, Harry est mêlé à une altercation avec le proxénète auquel elle appartient. Le couple s’enfuit et se cache. C’est carrément le coup de foudre pour Harry, qui rompt (non sans dégâts) avec Gisèle. Le détective a un ami dans l’immobilier qui va leur fournir un discret logement. Pour avancer dans ses recherches, Harry sollicite un vieux pote, le journaliste d’investigation Miltin. Il réunit des infos sur Jack et les activités de cet aventurier de la haute finance. Entre-temps, Suzette est kidnappée. Plusieurs groupes d’intérêts sont susceptibles de vouloir faire pression sur Harry en ayant enlevé la jeune femme. Par exemple, Harry et Miltin ne savent trop dans quel camp se situe la BIP, société de placements où officie le nommé Vincent Mulait.

Le climat devenant dangereux pour le détective, Miltin a engagé des repris de justice de sa connaissance en guise de gardes du corps. Le plus expérimenté d’entre eux, Gino, accompagne Harry lorsqu’il enquête sur la BIP. Le détective ne réussit pas vraiment à éclaircir leurs méthodes, mais intercepte un de leurs hommes de main. Une nouvelle fois, apparaît le nom de Hubert Dangue, puissant financier qui séquestre peut-être Suzette. Harry s’invite chez lui, conscient que c’est un coriace dur à manœuvrer. Dangue joue les innocents, prétend qu’il s’agit seulement d’une série de quiproquos, qu’ils peuvent s’entendre sur des bases saines. Harry en doute fort. Le rendez-vous avec Vincent Mulait n’ayant servi à rien, Gino et le détective visitent les locaux de la BIP, ne trouvant que des dossiers codés. Les ennuis sont loin d’être terminés pour Harry…

Le pitoyable détective est au centre d’un merdier dantesque, où il reçoit autant de coups qu’il en distribue, essayant vainement de piger si tout ça l’aidera à sauver sa belle Suzette. C’est un festival de péripéties que nous offre l’auteur, un véritable feu d’artifice (avec ses pétards, hallucinogènes). Parfois un peu désuet, l’argot utilisé s’accorde au personnage intemporel d’Harry. Il est vrai qu’il s’agit là d’un roman hors norme, décalé. C’est en grande partie cette fantaisie non-conformiste qui le rend fort original.

Partager cet article
Repost0
5 août 2009 3 05 /08 /août /2009 12:06

En provenance d’Oslo, Erik Olsen vient enquêter à Longyearbyen, dans l’archipel du Spitzberg, proche de l’océan glacial arctique. En réalité, le policier y est né trente-six ans plus tôt. Il n’a quasiment pas vécu ici, car ses jeunes parents sont décédés peu après sa naissance. Il a été élevé à Oslo par sa grand-mère, qui vénérait la mémoire du père d’Erik, mais ne parlait jamais de sa mère. Peut-être, en marge de l’affaire criminelle, trouvera-t-il des archives concernant ses parents. Erik Olsen est donc chargé de l’enquête sur le meurtre d’Olga Flyen, tuée à coups de hache. Sven, l’ex-mari de la victime, et Lars, son époux actuel, ont disparu depuis la nuit du crime. Ce qui en fait deux suspects potentiels.

Erik sympathise immédiatement avec son collègue local, Harald. Ami de Sven, Harald a découvert Olga en pleine agonie. Il ne pouvait rien faire pour la sauver. Selon un témoin, la victime était une allumeuse. D’abord hostile, son amie Katia finit par admettre qu’Olga avait deux amants. L’un d’eux, le marin Kjell, a également disparu. Quant à l’honorable Jon, qui possède une galerie d’art, il était trop amoureux d’Olga pour envisager de la tuer. Les soupçons se portent principalement sur l’ex-mari de la victime. “Si Sven ne veut pas qu’on le retrouve, il nous échappera. L’archipel est vaste, la météo souvent mauvaise, et les villes abandonnées où il pourrait se réfugier nombreuses…” estime Harald.

Les deux policiers retrouvent le cadavre de Lars, l’époux d’Olga, au domicile du marin Kjell, qui semble en fuite. La mort pourrait remonter à la nuit où fut assassinée Olga. Faute d’avoir obtenu plus d’éléments sur ses parents, en particulier sur sa mère, Erik reste troublé au point de ne pouvoir se reposer. D’autant qu’ici, à cette époque de l’année, la nuit n’existe pas. Loin de la ville, le duo d’enquêteurs visite la cabane vide de Sven, sur un glacier. Le voisin ornithologue et son assistant peuvent tardivement fournir un alibi à Sven. Mais une vieille photo de Sven avec un de ses amis intéresse davantage encore Erik. Harald et lui devront monter dans de froides contrées pour faire la lumière sur l’affaire...

Le talent de Viviane Moore est reconnu par les lecteurs de polars, en particulier pour ses romans historiques (10-18, coll. Grands Détectives). Depuis sa série médiévale ayant pour héros le jeune chevalier breton Galeran de Lesneven, jusqu’à celle consacrée aux Normands occupant au Moyen-Âge le sud de l’Italie et la Sicile, elle nous a fait voyager dans le temps. Après ses livres ayant pour cadre le Japon (dont “Tokyo des ténèbres”), c’est dans les paysages glacés du nord de la Norvège qu’elle nous entraîne cette fois. Roman court, illustré par Marie-Claire Pajeile, mais ambiance et intrigue de très bon niveau, la quête d’identité du policier s’ajoutant à ses investigations. Peut-être que dans ces lieux isolés, cet homme seul trouvera les clés de la sérénité. Sans oublier un vrai suspense quant aux faits et à l’identité du coupable. Une histoire fort agréable à lire.
le site de l'éditeur
www.elytis-edition.com

Partager cet article
Repost0
5 août 2009 3 05 /08 /août /2009 06:15

Le Festival Interceltique de Lorient propose cette année un Cabaret Littéraire, avec une riche programmation. Voici ce qu’on nous présente ce mercredi 5 août, à deux pas du Quai du Livre.

Auteur jeunesse, Hervé Mineur s'adresse aux enfants comme à leur parents. Il est l'auteur, chez Airvey éditions, de deux romans pour les 8/12ans : "Le manoir du bois des loups", et "Herbe rose pour chèvre verte", et pour les adultes d'un recueil d'idées humoristiques illustrées, avec jeux de mots et calembours, "Les élucubrations de Monsieur Gromalin". Hervé Mineur présentera dès 18h30 sur le Cabaret son dernier ouvrage jeunesse "Le petit loup qui avait peur de faire peur".

Bernard Rio est spécialiste du patrimoine de Bretagne. Morbihannais, auteur d'une trentaine de livres, il fut longtemps journaliste de la presse quotidienne régionale. L’auteur présentera dès 20h30 sur le Cabaret son dernier ouvrage "Les Mystères de Bretagne". Cet ouvrage de textes et photographies de l'auteur lui-même traite des légendes habitant l'histoire, la culture et les paysages bretons. Bernard Rio les relate en insistant sur l'intérêt de leur redonner une origine objective. La version critique de ces légendes (et de ce que nos contemporains en font) est rendue par le ton d'un cynisme léger. Bernard Rio insiste sur la noirceur des légendes bretonnes, qui n'ont rien à voir avec un Merlin enchanteur.

Les rencontres d’auteurs et d’artistes sont ponctuées de lectures réalisées par des comédiens d’improvisation, de la troupe des Titans. Textes d’auteurs présents sur le Cabaret, petits mots et poèmes écrits par les visiteurs, ou improvisations récréatives pures, le spectacle est vivant de 12h30 à 2h du matin.

Pascal Lamour fait vivre la tradition en l’ouvrant au monde. Sonneur et féru de musique électronique, il mêle les cultures pour créer un genre nouveau dans la musique bretonne. Dès 14h30, l’"électro shaman" sera présent sur le cabaret pour évoquer sa démarche artistique et son actualité.

Les Concerts. Dès 16h, Le Duoréades. Unis à la ville comme sur scène, Lara Maulny et Philippe Bouëc sont l’un et l’autre des artistes passionnés, cherchant à partager avec le public leur riche répertoire musical. Leur duo aborde la musique sous des formes variées, allant du pur Classique au jazz, en passant par la musique romantique, impressionniste ou moderne, de Bach à nos jours… A 17h30 et 0h30, Ahmet Gulbay Trio. Ce trio Jazz est composé d’Ahmet Gulbay (Piano), Laurent Souques (Contre-basse) et Jean Yves Moka (Guitare). D’origine franco-turque, Ahmet Gulbay vit à Saint-Germain-des-Prés depuis le début des années 80. Tout en perpétuant l’immense héritage du jazz, il réunit chaque soir autour de lui des musiciens de styles différents. Ahmet Gulbay a composé la musique du film "Dialogue avec mon jardinier" de Jean Becker.

A 22h, les Beaton Sisters. De descendance écossaise et grandissant dans la communauté vibrante de Mabou à Cape Breton, les soeurs Beaton apprennent le Gaélique à l’Université et s’inspirent de la culture de leurs ancêtres qui transparaît avec modernité dans leurs compositions. C’est ici l’occasion de découvrir sur scène leur premier opus "Taste of Gaelic"… Scène ouverte : Odile Bruno et Jérémie Simon (à 21h). Ambiance cabaret pour ce duo qui évolue entre Jazz et Chanson réaliste. "Les voisins musiciens" (à 23h30). Sebastien Gloriod et Florence Cormier proposent un concert de théâtre musical, dans un univers proche du cirque, mettant en scène les relations de voisinage.

Expositions, de 13 h à 16h : Céline Fouriaux et Florence Garry exposent leurs toiles (sous réserve de météo favorable). Bigouden coquines et portraits de voyageurs habiteront tous les lieux du Cabaret.

A NOTER : Ce 5 août, Jacques Caouder est présent à l'Espace Dédicaces, sur le Quai du Livre. Rappelons qu'il est l'auteur de "La nuiteuse" et de "Rumeurs mortelles à Saint-Renan", romans publiés aux Editions du Polar.

Partager cet article
Repost0
4 août 2009 2 04 /08 /août /2009 06:13

Magdalen Nabb : "Mort d’une poupée japonaise(10-18 Domaine policier, 2009)

Créé par Magdalen Nabb (1947-2007), l’adjudant Guarnaccia appartient à la catégorie des enquêteurs attentifs et humanistes, qui cherchent à comprendre l’état d’esprit des protagonistes, sans porter de jugement. Sa méthode apparaît proche de celle de Maigret, dans la lenteur du personnage comme dans l’exploration du “petit monde” concerné par le crime. Guarnaccia se montre autant actif que psychologue, l’auteur donnant un sens à chaque détail du récit. On éprouve immédiatement de l’empathie pour ce héros. Quant à l’intrigue criminelle, elle est convaincante.

Guarnaccia, adjudant des carabiniers, règle des affaires de délinquance ou de petites escroqueries, dans la prestigieuse ville de Florence. Des histoires de couples aussi, comme pour le cas du vieux Nardi, tiraillé entre son épouse et sa maîtresse. Bien que proche de la population, et des artisans du cœur historique de la cité, ce Sicilien d’origine a parfois du mal à comprendre les Florentins. Guarnaccia doit également se soucier des états d’âme du carabinier Esposito, qui a besoin de quelques jours de vacances. On vient de trouver un cadavre dans un bassin isolé des jardins Boboli. La femme qui a repéré le corps, a oublié son sac à main sur les lieux, mais refuse de l’admettre.

La victime était une jeune Japonaise, nommée Akiko. Une de ses chaussures, faite sur mesure, a disparu. Selon le légiste, elle s’est bien noyée, mais après avoir reçu un coup sur la nuque. Il précise qu’elle était enceinte. L’adjudant comprend vite qu’Akiko était apprentie chez l’artisan bottier Peruzzi. Comme d’autres compatriotes, la jeune femme avait choisi de payer son apprentissage, après avoir rompu avec sa famille et abandonné ses études supérieures. Peruzzi est un caractériel, qui a des problèmes cardiaques. C’est son fils expert-comptable qui s’occupe de ses finances. Et Peruzzi espérait qu’Akiko lui succéderait à l’atelier et dans la direction de ses boutiques de luxe.

Tandis qu’il interroge les gens du quartier, Guarnaccia sent les réticences des témoins. Il s’aperçoit bientôt que ce n’est pas parce qu’il n’est pas florentin. Les voisins et artisans pensent qu’il veut protéger le petit ami de la victime, un carabinier. “Sale affaire” lui a-t-on répété : l’homme dont Akiko était amoureuse, le père du futur bébé, n’est autre qu’Esposito. Peruzzi est convaincu que le carabinier n’est pas coupable. Néanmoins, on a vu se disputer le jeune couple. Akiko voulait réussir dans ce métier de bottier avant de penser mariage et enfant. Situation complexe, qui peut fortement désigner Esposito. D’autant qu’il n’est pas parti se reposer à Naples près de sa mère, mais à Rome - où Akiko avait un ami japonais. Guarnaccia doit reconstituer avec précision les dernières heures d’Akiko pour retrouver la vérité…

Sont également réédité dans cette nouvelle collection Domaine Policier, chez 10-18, les tout premiers titres de la même série, ayant pour héros l’adjudant Guarnaccia : "Le gentleman florentin" et "Mort d'un orfèvre".

 

Partager cet article
Repost0
3 août 2009 1 03 /08 /août /2009 06:15




Gros succès pour le Quai du Livre, dans le cadre du Festival Interceltique de Lorient 2009. Ce dimanche 2 août, après la grande parade des nations celtes, la foule s'est aussi intéressée aux stands du Quai du Livre, où de nombreux auteurs sont venus dédicacer leurs ouvrages. On a pu y rencontrer 
Renaud Marhic qui présentait les quatre titres de la collection Polars & Grimoires - dont le nouveau roman de Bernard Léonetti "Gévaudan !". John-Erich Nielsen, et son Inspecteur Sweeney , est devenu un fidèle de l'Interceltique. Son 6e roman (lire ici un extrait) est sorti à l'occasion de cet évènement. Pour les Editions du Barbu, Lorient est un grand rendez-vous. Christian Blanchard étoffe de mois en mois son catalogue de titre, entre autres avec la collection Noir Express . Dédicaces non-stop pour Michel Dréan , avec "La lune dans le kenavo" - Primé au Festival de Liège - L'Interceltique, c'est aussi le plaisir des livres !

Partager cet article
Repost0
2 août 2009 7 02 /08 /août /2009 06:10

Sur les plages ensoleillées de l’été, il est délicieux de profiter du bronzage en solitaire (avec casquette pour se protéger, soyons prudents) tout en étant captivée par sa lecture. Ou bien, pendant que les petits profitent de l’air marin, papa et maman peuvent s’absorber chacun dans son livre (les protections contre le soleil, à prévoir aussi pour les parents).
Deux versions du plaisir de lire !

  La précédente photo de cette série :  Cliquez ici !

Partager cet article
Repost0
1 août 2009 6 01 /08 /août /2009 06:15

Dimanche 2 août sur France2 à 22h50, nouvelle Suite Noire d’après le roman de José-Louis Bocquet :La musique de papa.
Dans plusieurs de ses romans, l’auteur a choisi d’évoquer le petit monde des musiciens, souvent au bord de la marginalité. On est priés de ne pas m’en vouloir si quelques titres de la collection Suite Noire m’ont échappé. Je n’ai pas lu celui-là (ah, si j’avais su qu’il allait être adapté dans cette série !). Tiens, l’excellente comédienne Agnès Soral -elle n’a pas joué que dans
Tchao Pantin- figure parmi les interprètes de ce téléfilm ? Ah, les hasards des castings ! À elle seule, Agnès Soral est une bonne raison de regarder cette adaptation qui, à n’en pas douter, sera à la hauteur. Le début de l’intrigue : Jules se fait agresser par une bande de voyous. Ils lui volent sa guitare, le tabassent, et lui réclament l’argent qu’il leur doit. Blessé, le musicien se réfugie chez son père, Richard. C’est ainsi que, après des années d’éloignement, le père et le fils vont renouer…
Pour voir la bande-annonce de ce téléfilm, cliquez ci-dessous.

Partager cet article
Repost0

Action-Suspense Contact

  • : Le blog de Claude LE NOCHER
  • : Chaque jour des infos sur la Littérature Policière dans toute sa diversité : polar, suspense, thriller, romans noirs et d'enquête, auteurs français et étrangers. Abonnez-vous, c'est gratuit !
  • Contact

Toutes mes chroniques

Plusieurs centaines de mes chroniques sur le polar sont chez ABC Polar (mon blog annexe) http://abcpolar.over-blog.com/

Mes chroniques polars sont toujours chez Rayon Polar http://www.rayonpolar.com/

Action-Suspense Ce Sont Des Centaines De Chroniques. Cherchez Ici Par Nom D'auteur Ou Par Titre.

Action-Suspense via Twitter

Pour suivre l'actualité d'Action-Suspense via Twitter. Il suffit de s'abonner ici

http://twitter.com/ClaudeLeNocher  Twitter-Logo 

ACTION-SUSPENSE EXISTE DEPUIS 2008

Toutes mes chroniques, résumés et commentaires, sont des créations issues de lectures intégrales des romans analysés ici, choisis librement, sans influence des éditeurs. Le seul but est de partager nos plaisirs entre lecteurs.

Spécial Roland Sadaune

Roland Sadaune est romancier, peintre de talent, et un ami fidèle.

http://www.polaroland-sadaune.com/

ClaudeBySadauneClaude Le Nocher, by R.Sadaune

 http://www.polaroland-sadaune.com/