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19 novembre 2009 4 19 /11 /novembre /2009 07:18
 

Bruno Geneste vient de publier la quatrième aventure de son duo de héros, qui va devoir faire la lumière sur “Le mystère de Pors Carn (Éd.Les Chemins Bleus, 2009).

Le journaliste Jack Elemor rejoint son ami Loïc Le Bars, le détective du Pays Bigouden, qui enquête sur une vieille affaire. Après la guerre civile espagnole, Luiz Esperanza se réfugia en Bretagne. Cet émigré basque fut accueilli par la municipalité du Guilvinec en 1939. Puis il fut interné au camp d’Argelès, dans le sud, où il mourut en 1941. Élena, la fille de Luiz Esperanza, a engagé Le Bars pour avoir des précisions sur la dernière période de la vie de son père. On peut penser que Luiz cacha un trésor par ici, mais les indications sont vagues.

Un homme a trouvé la mort dans l’église de Loctudy. On n’identifie pas tout de suite Tristan Le Bris, un vieux marginal, sans domicile fixe. Peut-être sa mort est-elle seulement dû à un choc émotionnel, comme l’indique l’autopsie. Un autre décès touche de plus près Jack Elemor et Loïc Le Bars. Albert Le Coz était un vieux marin de leurs amis. Il vient de périr noyé dans le naufrage de son canot. Difficile d’imaginer que cet homme, qui avait connu mille aventures maritimes, finisse sa vie par un banal accident côtier. Dans sa jeunesse, Albert Le Coz fit partie des Brigades Internationales soutenant les républicains durant la guerre civile en Espagne. Il s’avère que Tristan Le Bris combattit lui aussi dans ces mêmes Brigades, opposées au totalitarisme politico-religieux.

Jack Elemor remarque des inconnus, qui auraient du mal à passer inaperçus dans le secteur. Il s’agit d’hommes vêtus de vêtements à capuches, rappelant les tenues des moines d’antan. Il est probable qu’ils aient un rapport avec ces messages de menaces reçus depuis quelques temps par Jack et le détective. À l’époque de la guerre civile espagnole, fut créé l’Ordre de la Sainte-Croix, dans la tradition du pape Pie IX. Ces fanatiques religieux pourchassaient les Rouges et les Noirs, communistes et anarchistes engagés avec les républicains. C’est sans doute une résurgence de cet Ordre de la Sainte-Croix qui se manifeste en Pays Bigouden. Un historien renseigne le duo sur l’époque en question.

Le duo d’enquêteurs découvre un cadavre décapité dans les ruines de la chapelle de Laguidou. Selon des témoins, une douzaine de types à capuches vivent isolés dans une maison de Pors Carn. Si le détective Loïc Le Bars maîtrise mal son enquête (“Je suis dans le black, Jack !” avoue-t-il à son ami), c’est aussi parce qu’il est amoureux de l’énigmatique Estelle. Une autre autopsie des trois victimes relance l’affaire. Sans doute Jack et ses amis vont-il devoir affronter ces gens à capuches, aux méthodes violentes…

Quand les plaies du passé réapparaissent, quand les mouvements issus du fascisme redeviennent actifs, le danger est bien réel. C’est l’occasion pour l’auteur d’évoquer la guerre civile d’Espagne. Évitant le manichéisme, il admet que chaque camp commit des exactions, que la responsabilité de certains crimes reste incertaine. C’est sur des musiques de blues que ses enquêteurs avancent dans leurs investigations, sans précipitation, à leur propre rythme. Cependant, le récit ne manque pas de péripéties. La tonalité personnelle choisie par Bruno Geneste n’imite pas la forme ordinaire des romans noirs, mais garde le même esprit.

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18 novembre 2009 3 18 /11 /novembre /2009 07:14
 

Le nouveau suspense de Serge Brussolo a pour titre "Dortoir interdit" (Fleuve Noir). Belle occasion de plonger dans l’univers particulier de cet excellent auteur, un fascinant théâtre d’ombres avec ses mystères et ses multiples dangers.

D’origine franco-américaine, Mickie Katz a vécu une enfance assez perturbée en Europe. Plus tard, aux Etats-Unis, elle est devenue l’assistante d’une célèbre décoratrice. Par la suite, Mickie a connu de sérieux ennuis, étant impliquée dans une sombre affaire mal élucidée. Âgée maintenant de 29 ans, elle vivote en Californie. Elle est contactée par M.Devereaux, de l’Agence 13, qui lui explique le concept développé par sa société. Il s’agit d’aménager et de décorer des lieux où se sont produits des drames sanglants. Son client actuel est le milliardaire Tobbey Zufrau-Clarckson. Celui-ci a acheté une ancienne base militaire. Il veut faire rénover l’immense bunker anti-nucléaire qui s’y trouve. Cet endroit fit l’objet d’une expérience voilà une quarantaine d’année. Ce qui se termina tragiquement, les cobayes humains s’étant presque tous entre-tués.

Ayant préparé avec sérieux son projet, Mickie rejoint la vaste propriété de Tobbey Zufrau-Clarckson. Il y a installé un camp d’entraînement pour son armée privée. Les combats s’y déroulent dans des conditions réelles, face à des robots programmés pour abattre tout ennemi. Mickie est accueillie par Evita, la médium du milliardaire. Celle-ci lui confie que Tobbey reste obsédé par le fantôme de son ancêtre, colonel dans l’armée sudiste. C’est sur le champ de bataille tout proche de Shiloh que son valeureux aïeul perdit la vie. Portant les stigmates des mêmes blessures que le colonel, Tobbey croit en une malédiction. Si l’on retrouve une trace de son ancêtre, il espère en être délivré. Evita cultive ses fantasmes.

Mickie rencontre l’épouse de Tobbey, Jenny, et sympathise avec une de leurs filles, Sarah Jane, presque 15 ans. Ces gens croient encore à la tradition sudiste d’autrefois. Tel une Arche de Noé, le bunker rénové est destiné à les protéger d’une guerre civile à venir, menace paranoïaque que Jenny imagine réelle. Quant à Sarah Jane, qui devra épouser le plus vaillant guerrier de l’armée de son père, elle trouve ça quasiment normal. Sa sœur aînée Willa, qui vit avec son mari dans un campement sur la propriété, a connu le même sort avant elle. Aimant s’isoler dans le bunker, Sarah Jane parle à Mickie de “l’œuf de plomb”, endroit sécurisé jamais détecté en ces lieux, pouvant encore receler des cadavres. La famille de Tobbey cultive son délire, jusqu’à faire exorciser le bunker par Evita.

Après une brève absence, Mickie et Evita retourne chez le milliardaire. Un carnage s’y est produit. Les antécédents de Mickie et la douteuse activité d’Evita ne plaident pas en leur faveur. Mais c’est plutôt vers Vince Vaughan que se portent les soupçons des enquêteurs. Cet ancien guerrier de l’armée de Tobbey avait des comptes à régler. Sarah Jane ayant disparu, on a du mal à la localiser malgré la puce électronique dont elle est équipée. Mickie et Evita vont devoir traverser de dangereuses situations, avant que les mystères soient éclaircis…

Chez d’autres auteurs, les mêmes personnages apparaîtraient trop caricaturaux. Avec Serge Brussolo, ces héros sont singuliers ou étranges, mais nous semblent crédibles. Leurs parcours peut-être chaotique, leurs angoisses profondes, leur vision du monde surannée, leurs excès délirants ou leurs projets fous, on y adhère sans hésiter. Ce n’est pas exactement dans une ambiance de terreur que l’on évolue ici. Mais inquiétude et questions sont omniprésentes. Bien sûr, il convient de s’interroger sur le rôle de chacun des protagonistes, car on doit s’attendre à des faux-semblants. En réalité, ce camp paramilitaire est-il tellement imaginaire, quand on connaît certaines obsessions américaines ? Dans ces décors et ce contexte où tout peut se produire, les péripéties sont foisonnantes. Habile narrateur, Brussolo nous entraîne dans cette aventure avec sa maestria habituelle.

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17 novembre 2009 2 17 /11 /novembre /2009 09:01
 

Il existe mille et une façons de découvrir la Bretagne. Le polar en fait partie, puisque cette région en publie beaucoup. Ce n’est pas Jean Failler, créateur du personnage de Mary Lester, qui avancera le contraire. Les enquêtes de sa jeune enquêtrice de police connaissent un réel succès populaire. Il se renouvelle depuis cette fin 2009, avec un autre cycle de romans :Mammig. Cette fois, c’est dans le passé de la Bretagne qu’il va situer le récit. On en reparlera ici.

Si les guides touristiques ou les ouvrages historiques permettent de s’informer sur cette région, c’est une autre approche que propose Jean Failler dans “Gens et choses de Bretagne” (Éditions du Palémon). À travers soixante textes à la tonalité personnelle, il cherche transmettre l’esprit de la région et des Bretons. En effet, le patrimoine se compose autant de choses immatérielles que de faits concrets. Ainsi quand Jean Failler évoque la pêche à pied, que tout le monde peut pratiquer sur le littoral, ou le bistrot du port, où l’actualité locale est aussi importante que la consommation de boissons, c’est bien de traditions et du vécu de la population dont il parle. Idem pour le crachin : “Pour les vrais Bretons, cette pluie fine et tenace est une bénédiction. Crachine-t-il ? Les rues grouillent de monde, les affaires marchent, la bonne humeur est générale. C’est en ces jours de crachin que l’on discerne le Breton natif de l’importé (…) Les marins-pêcheurs appellent le crachin «la boucaille». C’est un mot qu’ils prononcent avec satisfaction…” Cette douce pluie, même tenace, fait partie de ces éléments impalpables que les Bretons incluent effectivement dans leurs traditions.

Bien sûr, Jean Failler évoque des choses beaucoup plus concrètes. Les coiffes, la faïence de Quimper, la coquille Saint-Jacques, les talus indispensables au paysage, les chalutiers bigoudens, les calvaires, la vache pie-noire, le granit ou la fraise de Plougastel. Avec une incursion en Loire-Atlantique (département qui fit partie de la région), citant le sel de Guérande, le Muscadet, le Petit-Beurre Lu. Sans oublier des personnages natifs ou ayant fréquenté la région, depuis les peintres de Pont-Aven jusqu’à Éric Tabarly. Le peintre Mathurin Méheut, l’écrivain Jean Merrien (auteur de romans policiers sous le nom de René Madec), le poète Tristan Corbière, Pierre-Jakez Hélias, tous ont joué leur rôle dans l’image de la Bretagne.

Qui ne connaît le paté Hénaff, les galettes de blé noir, les cirés Cotten, ou l’école de voile des Glénan ? Mais ceux qui ignorent encore ce qu’est un penty, le Barzaz-Breizh ou le Gwenn ha Du, pourront compléter leur culture générale. Avec le Tro Breizh, les ex-voto maritimes, la Troménie de Locronan, la ville d’Ys, sont aussi évoqués diverses formes de croyances. Par ces thèmes, ces choses et ces personnages, Jean Failler nous invite à mieux apprécier l’histoire autant que le quotidien des Bretons. Une manière de montrer quelques unes des racines de la région. Chacun de ces textes est illustré, avec le sourire, par Nono dans cette nouvelle édition (revue et corrigée) de “Gens et choses de Bretagne”.

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16 novembre 2009 1 16 /11 /novembre /2009 15:28
 

Les samedi 28 (de 13h30 à 19h) et dimanche 29 novembre (de 10h à 18h), Le Relecq-Kerhuon (près de Brest) accueille son 11e Salon du Livre. Le personnage de Léo Tanguy, président virtuel de l’évènement, y sera à l’honneur avec la présence de plusieurs auteurs de ses aventures. Parmi les invités d’honneur, citons la psycho-criminologue Ingrid Desjours, Jean-François Abgrall ("Dans la tête du tueur", "Inavouable vérité L’affaire Fourniret") et de Béatrice Nicodème ("L’énigme Leprince", "Assassin"). Animations, expositions, et rencontres avec les auteurs sont au programme. Entrée libre. Parmi les auteurs annoncés :

Librairie Dialogues : Gérard Alle, Denis Flageul, Jean Noel Levavasseur, Jean- Bernard Pouy, Thierry Daubrège (auteurs des Léo Tanguy), Ingrid Desjours (2 jours), Régis Descott (2 jours), Béatrice Nicodème (2 jours) , Arnaud le Gouefflec (le samedi). Editions du Barbu : Bernard Leonetti, Michel Dréan, Christian Blanchard, Renaud Marhic, Yvon Coquil Joël Ollivier. Librairie Maribrairie : Erwan Bargain (policier, fantastique), Christophe Boncens (auteur illustrateur Jeunesse). Editions du Palémon : Jean Failler, Angèle Jacq, Jean-Paul Birrien, Nathalie de Broc. Editions Coop Breizh : Martial Ménard, Daniel Kerh, Hervé Bellec, Marie-Noëlle Postic. Editions Bargain : Michel Courat, Françoise Le Mer, le dimanche : Firmin Le Bourhis, Bernard Larhant, Serge Le Gall. Editions Liv’Editions : Olivier Cousin, Valérie Le Nigen. Editions Astoure : Laurent Segalen, Jean-Jacques Appere, Chris Bourgault, Michel Dozsa, Eric Rondel.


Le jeudi 19 novembre, dès 19h, la librairie parisienne Terminus Polar reçoit les trois premiers auteurs de la collection Noir 7.5, publiée par Parigramme. Lalie Walker ("Aux malheurs des dames"), Caroline Sers ("Des voisins qui vous veulent du bien") et Romain Slocombe ("L'infante du rock") rencontrent les lecteurs, pour évoquer leurs romans et cette nouvelle collection.
Terminus Polar, 1 rue Abel Rabaud, Paris 11e.


Dans le cadre de la semaine Polar dans les Bars, les Ancres Noires accueilleront les mélomanes pour une soirée musicale le jeudi 3 décembre de 19h30 à 22h30 sur le bateau DUPLEX (182 quai Georges V, Le Havre). Cette soirée réunira les groupes Shubni, Grand Final et New Line Up . Entrée : 2 euros.

À l’occasion de la parution du recueil de nouvelles 2009 , les Ancres Noires vous invitent à une soirée musique et polar en compagnie de Jean-Paul Jody auteur de romans policiers et de l’orchestre Polaroïds Rock. Cette soirée se déroulera au Havre, au Cabaret Electric (espace Oscar Niemeyer) à partir de 20h , le vendredi 4 décembre. L'entrée est gratuite.

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15 novembre 2009 7 15 /11 /novembre /2009 08:05

Samedi 14 et dimanche 15 novembre 2009, le festival Noir sur la Ville de Lamballe a connu son habituel grand succès. Le public venu nombreux a rencontré les auteurs et assisté aux débats. Reportage en photos sur l'évènement...





Reportage réalisé le samedi 14 novembre 2009
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13 novembre 2009 5 13 /11 /novembre /2009 07:18
 

Parmi les premiers titres de la collection Noir 7.5 des Éditions Parigramme, découvrons le roman de Caroline Sers, “Des voisins qui vous veulent du bien”. Une histoire qui s’apparente aux meilleurs titres de Georges-J.Arnaud, lorsqu’il traitait du thème de la maison, du quartier. Quand s’y produisent des incidents mal expliqués, l’ambiance dans ces microcosmes peut susciter une certaine paranoïa. Si on s’accommode de rumeurs et médisances, comment réagir face à de possibles faits criminels ?

Jeune couple parisien, Bénédicte et Rodolphe Verneuil s’installent dans un immeuble proche de la rue de Bagnolet, où ils ont acheté leur appartement. Le déménagement puis les travaux de finition créent de petites tensions entre eux. Ils sont bien accueillis par leurs serviables voisins du dessus, Antoine et Laura, impliqués dans le milieu associatif. Le lendemain, de retour après quelques achats de bricolage, Bénédicte trouve un chat égorgé à la porte de leur immeuble. Laura lui explique qu’il s’agit d’un acte d’intimidation des promoteurs visant le quartier, et qu’il est inutile de prévenir la police. Bénédicte réalise que, issue d’une conformiste famille bourgeoise catholique, elle n’est pas vraiment en phase avec Laura. Celle-ci prône la solidarité, afin que le quartier conserve sa tradition populaire. Peu après, un incendie détruit le bar d’à côté, causant une victime. Ce Paulo était un poivrot connu et plutôt apprécié dans le secteur.

Le policier Nicolas Gardent enquête sur l’incendie criminel du bar. Bénédicte n’ose pas lui dire qu’elle a vu les patrons de l’endroit déménager des tables et du matériel juste avant. Quand Rodolphe reçoit le livre Le sexe pour les nuls, il croit à une mauvaise plaisanterie de sa femme. Il s’agit bien d’une commande par Internet, depuis leur adresse IP. Les petites fâcheries du couple se transforment en disputes. Bénédicte vérifie leurs comptes bancaires, notant de curieuses anomalies. Dans le quartier, les avis sont partagés sur l’incendie et le décès de Paulo. Les promoteurs immobiliers voulant moderniser sont toujours incriminés. Bénédicte se décide à contacter Nicolas Gardent, lui parlant cette fois des objets déménagés du bar incendié. Le policier reste sceptique, d’autant que c’est son collègue et ami Karim, de la Criminelle, qui est désormais chargé de l’affaire. Laura, qui ne cache pas son hostilité contre la police, est dans les parages quand Bénédicte sort du commissariat. Elle se montre indiscrète, en particulier sur les questions bancaires du couple.

Plus tard, Bénédicte constate que certains objets ont été déplacés dans l’appartement. Une nuit, un autre immeuble est incendié dans la rue. Celui-ci ayant fait cinq victimes, le voisin Antoine crée un collectif solidaire contre les promoteurs. Quand Bénédicte s’aperçoit qu’on s’est fait passer pour elle auprès de sa banque, elle porte plainte. Lors d’une soirée avec des amis, l’un d’eux avait effectivement souligné les risques d’Internet. Les sommes détournées sont minimes, mais il est préférable de suspendre sa ligne WiFi. Le policier Nicolas Gardent est toujours peu convaincu par les témoignages de Bénédicte, nouvelle arrivée dans ce quartier. À la Criminelle, l’équipe de son ami Karim poursuit l’enquête. Tandis qu’entre Bénédicte et son mari les relations se dégradent, la situation apparaît de plus en plus tendue autour de la jeune femme…

Dans un tel contexte, chacun n’ayant pas le même degré socioculturel que son voisin, ça peut engendrer une suspicion mutuelle. Des doutes qui risquent de s’insinuer même au sein d’un couple. Cette histoire pose aussi la question de certains comités, associations plus obscures qu’efficaces. Venue d’un milieu confiné, Bénédicte connaît des difficultés à s’adapter à une nouvelle ambiance. D’abord spectatrice, elle est vite impliquée dans les évènements. On s’interroge avec l’héroïne, et on se passionne pour ses mésaventures. Fluide et bien construit, le récit est réellement entraînant.

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12 novembre 2009 4 12 /11 /novembre /2009 20:17

Le 4 décembre, dès 19h, l'espace Léonard-de-Vinci de Montigny-lès-Cormeilles accueille la 12e édition du Salon du polar (4-5-6 décembre 2009). Tous les publics trouveront de quoi satisfaire leurs envies : spectacle, cinéma, exposition... Et bien sûr des livres et des auteurs qui placent ce rendez-vous sous le signe de la rencontre. Outre le salon du livre et les expositions, les animations proposées:

Vendredi 4 décembre, 19h- 22h

Coup d'envoi officiel du salon du Polar. La version 2009 est dédiée aux amateurs de romans noirs, aux cinéphiles et aux familles en quête de détente et de sensations. À 19h, remise du Prix polar francophone décerné par les lecteurs des bibliothèques du Parisis. En présence du réalisateur Patrick Grandperret, parrain de l'édition 2009. Présentation des cinq nouveaux romans "P'tits polars" et " Graines de polar" écrits par des élèves des écoles et collèges de Montigny, édités par la Ville et les éditions Points de suspensions.
Samedi 5 décembre, 10h-22h

À 16h30, "Sueurs moites": La compagnie Planet pas net met en scène tous les ingrédients du polar des années 20 à 60. Un spectacle, à la croisée du cinéma et du théâtre. On y rencontre des personnages de gangsters et de policiers à la dérive, pétris de contradictions, aux prises avec un mal être existentiel et des beautés vénéneuses. A voir en famille. Rencontre avec les comédiens à l'issue du spectacle.

À 20h30, "La musique de papa". Une des perles noires de la collection Suite noire diffusée cet été sur France 2. En présence de Patrick Grandperret, réalisateur de cet épisode, des principaux comédiens et du producteur Alain Guesnier

Dimanche 6 décembre, 14h-19h

À 15h, débat: "De l'écrit à l'écran, jusqu'où peut-on aller ?" Animé par Alain Garel, cinéaste, critique et historien du cinéma. À 17h30, "Les tontons flingueurs" film de Georges Lautner, avec Lino Ventura, Bernard Blier, Francis Blanche, Claude Rich, Robert Dalban.

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12 novembre 2009 4 12 /11 /novembre /2009 07:21
 

C’est dans “Atlantis” que David Gibbins crée le personnage de l’archéologue Jack Howard, sorte d’Indiana Jones héroïque et séduisant. Dans cette aventure, assisté de sa collègue archéologue russe Katia, Jack tente de décrypter le message inscrit sur un papyrus que leur équipe a découvert en Égypte. Curieux texte rédigé dans une langue inconnue, peut-être celle de l’Atlantide, puisqu’il en question dans ce message. Dans leur quête de la cité perdue et d’un éventuel trésor, ils affrontent de nombreux dangers : hostilité des autorités locales, et surtout cupidité d'un groupe terroriste d'Asie centrale dirigé par le sanguinaire Aslan, qui compte bien s'approprier le trésor…

On retrouve Jack Howard et son équipe dans “Le chandelier d’or”, recherchant la menora, l’immense chandelier d’or à sept branches, l’un des objets les plus sacrés du peuple juif. Troisième aventure avec “Le dernier évangile”, ou c'est un document datant de l'empereur romain Claude, et apparaissant comme le "dernier évangile", que Jack Howard veulent retrouver. Parus aux Éditions First, ces trois premiers romans sont réédités chez Pocket.

Vient de paraître chez First la quatrième aventure de cette série de David Gibbins : “Tigres de Guerre”. Depuis qu’il a bravé le danger dans ses précédentes recherches couronnées de succès, la notoriété de Jack Howard est désormais internationale. Il continue à sillonner les zones les plus "chaudes" de la planète, assisté de son équipe de scientifiques de haut vol, ne rechignant pas à s'attaquer aux mythes... Cette fois, il va devoir se frayer un chemin à travers les jungles mystérieuses du Rajahstan, et mettre ses pas dans ceux d'une bande de légionnaires romains. En l’an 19 avant Jésus-Christ, au Turkménistan actuel, ces militaires (échappés de la forteresse parthe de Merv, où ils étaient prisonniers) rencontrèrent un marchand sur la Route de la Soie. Ils lui dérobèrent un mystérieux joyau, avant d’être pourchassés par un guerrier ayant l’apparence d’un tigre. De nos jours, Jack Howard entreprend de retrouver la trace de son aïeul John Howard, qui fut officier en Inde vers 1879. De lui, il a hérité d’une épée à gantelet en forme de tigre, ainsi que de son Journal. Jack va bientôt découvrir la tombe d’un soldat romain, où figure cette énigmatique inscription : « Ci-gît Lucinius, optio de la XVe Légion Apollinaris. Gardien du joyau céleste, dans les mines de sappheiros foncé. L’autre est avec le frater Fabius, au-delà du lac, vers le soleil levant. » Avec son équipe, voici Jack sur la piste de ce joyau, une relique peut-être capable d’avoir une incidence capitale sur notre civilisation moderne. Une fois encore, leur enquête sera mouvementée et riche en danger.

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