En cet été 2014, sont réédités deux romans écrits par des auteurs contemporains, sur la base de l'œuvre de Conan Doyle. “La liste des 7” de Mark Frost parut en 1995 chez Plon. On peut redécouvrir ce roman en grand format, chez le Cherche-Midi (collection NéO). “La solution à 7 %” de Nicholas Meyer date de 1976. On a pu le trouver chez J'ai Lu. Ce suspense est désormais disponible en format poche chez Archipoche. Du même auteur et dans le même esprit, “Sherlock Holmes et le fantôme de l’Opéra” est aussi en poche. Trois romans apocryphes, mais qui respectent l'univers de Conan Doyle et de Sherlock Holmes. Petit rappel des présentations-éditeurs de ces livres...
Mark Frost : La liste des 7 (Cherche-Midi, 2014)
Qui en veut à Conan Doyle ? En ce jour de Noël 1884, le jeune médecin participe, en tant que spécialiste des forces occultes, à une séance de spiritisme qui tourne mal. Il échappe de justesse à l'assassinat grâce à un mystérieux individu, Jack Sparks. De retour chez lui, Doyle retrouve son appartement incendié, sa voisine russe assassinée. Autant de faits qui dépassent l'entendement de Scotland Yard. C'est finalement Jack Sparks, à qui ces événements semblent très clairs, « élémentaires » même, qui va mettre Doyle sur la piste d'une conspiration qui menace le trône d'Angleterre. Leur seul indice : une liste de sept noms, les sept piliers d'une fraternité secrète aux desseins maléfiques. Mais Doyle peut-il vraiment faire confiance à Sparks, un individu qui sort d'un asile d'aliénés, consomme de la cocaïne et affirme recevoir ses ordres de la reine Victoria ?
Avec son premier roman, se déroulant dans l'atmosphère sombre de l'Angleterre victorienne, celle de Jack L'Éventreur, Mark Frost livre un récit haletant, émaillé de nombreuses allusions à l'œuvre de Conan Doyle.
Nicholas Meyer : La solution à 7 % (Archipoche, 2014)
Depuis son mariage avec Mary Morstan, le Dr Watson n’a guère l’occasion de voir son vieil ami, l’enquêteur Sherlock Holmes. Un soir, ce dernier s’invite dans son cabinet. Il se dit poursuivi par son ennemi héréditaire, l’odieux professeur Moriarty. Mais l’agitation de Holmes, ses propos incohérents font redouter le pire à Watson : le détective s’est drogué au-delà de toute mesure. Son addiction à la cocaïne a atteint un stade irréversible. Désormais, sa vie semble en danger.
Avec le concours de Mycroft Holmes, son frère, Watson décide d’emmener son ami se faire soigner à Vienne par un éminent spécialiste – et le seul à ce jour – du traitement de la toxicomanie. Un certain Sigmund Freud… Fondé sur « un manuscrit retrouvé du Dr Watson », La Solution à 7 % (adapté au cinéma en 1976, avec Laurence Olivier dans le rôle de Freud) présente la théorie d’un Moriarty inexistant, pur produit du cerveau drogué de Holmes – et cause de sa névrose mélancolique.
N.Meyer : Sherlock Holmes et le fantôme de l’Opéra (Archipoche, 2010)
Le document présenté ici lève le voile sur un épisode peu connu de la vie de Sherlock Holmes : son séjour à Paris, en 1891, alors que toute l’Angleterre le croit mort et enterré. Musicien accompli, le célèbre détective vivote dans la capitale française en donnant des cours sous un nom d’emprunt. Apprenant que le prestigieux orchestre de l’Opéra de Paris recrute un violoniste, il se présente et est engagé. Très vite, il découvre que le Palais Garnier est, depuis plusieurs mois, sous la coupe d’un personnage dictant sa loi aux chanteurs et aux administrateurs.
Le « fantôme de l’Opéra » existe-t-il ? Comment, à défaut, expliquer les accidents à répétition qui viennent endeuiller l’auguste théâtre ? Et les voix que chacun dit entendre résonner dans le labyrinthique édifice ? Chargé de protéger Christiane Daaé, une jeune soprano dont la vie est en danger, Sherlock Holmes va se retrouver aux prises avec l’un des criminels les plus machiavéliques qu’il ait eu à affronter. Une chasse à l’homme qui va l’entraîner, à travers le Paris nocturne et souterrain, dans une course contre la montre… et la police française.