Samedi 18 juin 2011, petite sortie de l’après-midi au Salon du Livre de Vannes (Morbihan), évènement généraliste où figurent peu d’auteurs de polars.
Trois ou quatre raisons d’y aller, quand même. Une jolie expo concernant Frédéric Dard, avant tout. Pour qui a été marqué par la prose de Frédéric Dard, ces objets ayant appartenu à l’auteur procurent une certaine émotion. Des machines à écrire, il en a usé plusieurs, sans doute, mais celle-là seule aide à l’imaginer.
Une seconde expo autour des illustrations de San-Antonio par François Boucq. Ayant connu celles de Michel Gourdon, Dubout ou Rogersam, il faut admettre que ces images-là s’inscrivent dans la lignée, digne de San-Antonio.
Passons aux livres. Que dire à Joséphine Dard, sinon que c’est de la faute de son père si je suis devenu un lecteur intensif ? Elle est radieuse, Joséphine. Elle me signe un exemplaire de son livre, dont on reparlera ici. Son mari est à côté, Guy Carlier vu-à-la-télé et entendu-à-la-radio. Comme bon nombre d’auteurs présents, évitons l’énumération.
Sous un autre chapiteau, la conférence présentation de trois auteurs de polars. L’intervieweuse est vraiment peu inspirée, ignorant qu’il est préférable de parler de sujet qu’on a potassé. Elle interroge maladroitement Régis Descott, Frédéric Lenormand, et Émilie de Turckheim.Retour au chapiteau de la librairie, très fréquenté. Pour la plupart des flâneurs, des curieux de stars, des flattés de croiser l’auteur. Françoise Dorin, Janine Boissard, Christiane Collange, on a tous leurs livres. Ce Roland Dumas, ça reste un bel homme. Jean Teulé, y parait qu’il est drôle, hein ! Isabelle Alonso, aussi vacharde que dans les médias. De vrais lecteurs aussi. Un bonjour à mes amis Jean Failler ou Firmin Le Bourhis, des photos de Jean-François Parot et de Daniel Picouly. Proches de l’esprit polar, Michel Quint, François Rivière ou Catherine Fradier sont trop occupés, trop agités pour les prendre en photos.
Autre idée concrétisée en venant à ce salon : une rencontre perso avec Frédéric Lenormand, auteur des nouvelles aventures du Juge Ti (chez Fayard), par ailleurs Prix Arsène Lupin 2011 (chez J.C.Lattès). Nous avions eu un bref contact, je m’étais promis de me faire connaître si l’occasion s’en présentait. Contact chaleureux, photo à l’appui (merci au monsieur qui l’a prise, pas facile vu la mauvaise luminosité). Frédéric m’a confié que… Eh non, confidentialité oblige, vous ne saurez encore rien de ses intéressants projets (signés).
Avant de partir, un détour auprès d’une auteure dont on reparlera ici sans doute. Le temps imparti à cette sortie touche à sa fin.