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5 juillet 2011 2 05 /07 /juillet /2011 05:30

 

BALL2011aLe roman de John Ball Dans la chaleur de la nuit (1965) a connu un beau succès dès sa publication en France sous le titre Nuits chaudes (collection Un Mystère, 1966). Ce suspense ayant été adapté au cinéma deux ans plus tard, le livre a été réédité plusieurs fois, jusqu’en 1992 (chez Le Masque). Le film de Norman Jewison avec Sydney Poitier et Rod Steiger, avec une musique de Quincy Jones interprétée par Ray Charles, eut un impact particulier. La ségrégation raciale régnait encore en Amérique, le mouvement pour les droits civiques progressait, mais Martin Luther King fut assassiné à la même époque. Si, aujourd'hui, bon nombre de policiers américains sont Noirs ou Latinos, il n'en était guère question jusqu'au début de la décennie 1970. Imaginer un Noir devenant Président des Etats-Unis n’était pas envisageable. Même si ce contexte peut nous sembler ancien, il n’est pas mauvais de lire ou relire le roman de John Ball.

 

Petit survol de l’intrigue : Policier consciencieux et sans histoire, Sam Wood effectue son habituelle ronde nocturne dans les rues de sa ville du sud des Etats-Unis. Soudain, il aperçoit un cadavre sur la chaussée. Il s’agit de M.Mantoli, organisateur du futur Festival de musique classique. Sans attendre, son supérieur Bill Gillespie charge Sam Wood de mettre la main sur d’éventuels suspects. C’est ainsi qu’il arrête un Noir qui "traînait" sur le quai de la gare. Ce Virgil Tibbs n’est autre qu’un policier de Pasadena, de passage dans la région.

BALL2011bComme la plupart des habitants d'ici, Bill Gillespie n’aime pas les Noirs. Mais il comprend vite son propre intérêt. Il est incapable de mener correctement une enquête. Si Vigil Tibbs y parvient, c’est à Gillespie que ça profitera. Si le policier noir échoue, ce prouvera l’incompétence de ce grand Noir. Sam Wood, lui, hésite à trouver ce collègue-là sympathique. Il a aussi l’esprit troublé par Duena, la fille de M.Mantoli.

Pour Virgil Tibbs, les suspects ne manquent pas : Eric Kauffman, l’assistant de la victime; Endicott, qui produit le Festival; et même le flic Sam Wood. Lors de sa nouvelle ronde nocturne, ce dernier évite la maison des Purdy. Car leur fille Delores aime à se montrer nue en plein milieu de la nuit. Le chef Gillespie a son suspect : Harvey Oberst, qui a dérobé les billets de la victime. Puis, croyant traduire l’idée de Virgil Tibbs, il met son adjoint Sam Wood derrière les barreaux. Malgré l’attitude de Gillespie, le policier noir dénouera bientôt les fils de cette affaire…

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commentaires

U
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S
<br /> Salut Claude.<br /> Ainsi donc, merci de me confirmer que je suis "normal": on peut avoir acheter des livres en 1998 et ne pas les avoir encore lus! Même avant, en 1992, par exemple. C'est le cas du roman de Ball que<br /> j'ai acquis cette année-là, dans l'édition du Masque (traduction revue et complétée) dont tu présentes ici la couverture... Roman que je viens justement de sortir de mes étagères, en ce moment<br /> anxiogène de l'année du choix de mes lectures de vacances. Tu imagines le calvaire: 15 bouquins élus, parmi lesquels tu décides sagement d'en replacer 6. Sauf que tu en reprends sournoisement 4 le<br /> lendemain, auxquels tu t'empresses d'ajouter les 7 incontournables de l'année, sans compter les 3 p'tits derniers qui s'invitent juste avant le départ (y'a toujours une petite place dans le coffre<br /> entre deux sacs...). Bref, au final, beaucoup plus de bouquins emportés que lus, mais qu'est-ce que c'est bon! Grâce à ton billet, le John Ball fera partie des livres lus. Et j'attends celui sur la<br /> SN de 1998 (bravo pour l'auto promo).<br /> Amitiés.<br /> <br /> <br />
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C
<br /> <br /> Salut Serge... Ajoute donc "Cadavres" de François Barcelo à tes lectures estivales, si tu l'as en stock, c'est le roman du jour ! Choisir quels livres emporter en<br /> vacances, vraie question. N'étant pas partisan de la "prise de tête" en vacances, je ne prenais que des romans supposés légers, pas les plus noirs donc. Par contre, je me souviens d'une année où<br /> j'avais repéré près de mon lieu de vacances un bouquiniste qui avait de véritables trésors : je suis revenu chargé du double de bouquins. C'est un virus, y a pas de remède ! John Ball ne devrait<br /> (évidemment) pas te décevoir. Dans les nouveautés, je suis sûr que tu as puisé les meilleurs du moment !<br /> <br /> <br /> Amitiés.<br /> <br /> <br /> <br />
O
<br /> Salut Claude<br /> Je ne sais pas trop, seulement qu'il est né en 1959. Où ? Si c'est en Bretagne (pourquoi pas ?) cela se prononcerait Balin, comme on dit Rospordin pour Rosporden... Mais tout le monde prononce bien<br /> Pont-Avène, pour Pont Aven. alors ? Une piste, un début de réponse ?<br /> Amitiés<br /> <br /> <br />
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C
<br /> <br /> Salut-bis Paul... 1959, très bonne année de naissance et de vins... Sais-tu que Barack Obama est né le même jour que moi, deux ans plus tard ? Et Moulouk Akkouche<br /> est né à la même date un an près Obama... Rien que des cadors, comme tu vois ! <br /> <br /> <br /> Rosporden-din et Pont-Aven-vène, tu as raison... Dans le 56, Baden, en bord de mer, se prononce Badène alors qu'Elven, plus en campagne, se prononce Elvin. Une<br /> règle qui n'a rien d'absolu, je crois. D'autant que dans le Finistère, on prononce généralement la fin des noms. Par exemple, l'ancien commandant du navire de secours l'Abeille Flandres est<br /> Jean Bullot. "Dans le Finistère, ils prononcent Bulotte", me précisa-t-il un jour. C'est exact. De même que Jean Failler se prononce Faillère, mais Claude Le Nocher se dit "noché".<br /> <br /> <br /> Je t'envoie sans tarder la facture pour ce cours de linguistique régionale, eh eh  !<br /> <br /> <br /> Amitiés.<br /> <br /> <br /> <br />
O
<br /> Bonjour Claude<br /> Quelques bonnes retrouvailles avec ce que tu nous proposes. Ce roman de John Ball et demain dont j'attends avec impatience ta notule. On a beau encenser les nouveaux auteurs, les anciens n'étaient<br /> pas mal non plus (et plus abordables question porte-monnaie mais ça c'est une autre histoire)<br /> Amitiés<br /> <br /> <br />
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C
<br /> <br /> Salut Paul... Oui, un petit coup d'oeil dans le rétro fait du bien. Celui de demain n'est pas tellement ancien, mais très original. Je l'avais acheté à sa sortie en<br /> Série Noire en 1998, et jamais pris le temps de le lire avant (toujours dispo en Folio). Trop de livres à lire, trop peu de temps, tu connais ça comme nous tous.<br /> <br /> <br /> Ce n'est pas à toi que je vais rappeler que le polar n'est pas né avec Ken Bruen, James Ellroy, Dennis Lehane ou Michael Connelly, romanciers que j'apprécie<br /> d'ailleurs. Ni qu'il existe de nombreuses "pépites", trouvables à des prix abordables en effet (on doit pouvoir se procurer le roman de John Ball pour 2 ou 3 Euros maxi chez les<br /> bouquinistes).<br /> <br /> <br /> Amitiés.<br /> <br /> <br /> (Ah, oui, on dit Noël Balen comme "baleine", me demande Michel ?) <br /> <br /> <br /> <br />
C
<br /> Quel malpoli: j'ai oublié de te saluer! Désolé et à très bientôt. Amitiés<br /> <br /> <br />
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C
<br /> <br /> J'suis pas formaliste, mon cher Cynic...<br /> <br /> <br /> Tiens, j'en profite pour te signaler que demain mercredi je chronique une Série Noire qui a déjà de la bouteille, mais vraiment à redécouvrir !<br /> <br /> <br /> Amitiés.<br /> <br /> <br /> <br />
C
<br /> Pas lu mais quel film!!!!<br /> <br /> <br />
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M
Salut !je besoin que vous m aidiez
C
<br /> <br /> Salut Cynic... Rod Steiger, jouant le flic raciste, a mérité son Oscar pour ce film d'une belle densité. Warren Oates (dans le rôle de Sam Wood) était très bon<br /> en type troublé, mal à l'aise. Quant à Sydney Poitier, un seul mot : remarquable ! Tu connais le vieil adage : pour faire un bon film, il faut trois choses : d'abord une bonne histoire,<br /> ensuite une bonne histoire, enfin une bonne histoire. Ce fut manifestement le cas, grâce à ce roman !<br /> <br /> <br /> Amitiés.<br /> <br /> <br /> <br />

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