Native de Chicago, le Dr. Kathy Reichs est anthropologue. Elle a été vice-présidente de l'American Academy of Forensic Sciences, et est actuellement membre du Conseil consultatif sur les services de police au Canada. Elle est professeur au département d'anthropologie à l'Université de North Carolina-Charlotte. Elle partage son temps entre cette ville et Montréal, au Québec. Depuis "Déjà dead", son premier best-seller, elle a publié près de dix thrillers ayant pour héroïne son alter-ego, Temperance Brennan. Vient de paraître chez Pocket "Meurtres au scalpel" : Un drogué enterré, une clocharde noyée, un ancien flic pendu : il fallait bien tout le talent de Temperance Brennan pour distinguer, derrière la diversité des modes opératoires, la main d’un même homme. À défaut d’un statut social, d’un profil physique ou d’une scène de crime comparables, tous ont un point commun: ils ne manqueront à personne. Et tous portent, sur une vertèbre bien précise, la signature insolite de leur assassin… Sous le soleil de Charleston, fleuron de la vieille Caroline du Sud, les vacances de Temperance tournent vite au délire. Quand l’anthropologue judiciaire n’est pas mandatée d’urgence auprès d’un squelette, elle doit jouer les négociatrices entre Peter, son ex-mari, et Ryan, son nouvel amant. Les caprices du cœur, pourtant, ne sont rien: dans cette affaire, ce sont bien d’autres organes qui entrent en jeu…
La romancière anglaise Minette Walters s’est imposée, elle aussi, dès son premier titre, "Chambre froide" (1993), devenant une des reines du suspense psychologique. Avec Minette Walters, ses personnages complexes ou ambigus, et ses ambiances très noires, on est à l’opposé du traditionnel roman britannique d’énigme. Pour Claude Mesplède, « Elle est une des plus grandes révélations des années 90 » (Dictionnaire des Littératures Policières, Éd. Joseph K.) Après une douzaine de titres, voici son nouveau roman chez Pocket : "L’ombre du caméléon". On ne revient jamais sain et sauf de l’enfer. De retour d’Irak, où son tombés ses hommes, le lieutenant Charles Aucland ne voit plus la vie du même œil. À moitié amnésique, le visage barré d’un éclat d’obus, l’homme doux que ses amis connaissaient n’est plus qu’une plaie ouverte, violente. Des haines coupables, des phobies nouvelles ternissent l’uniforme héroïque de miraculé qu’on voudrait lui passer. Aussi la police londonienne, complètement dépassée par une vague de meurtres homophobes, voit-elle en cet être marginalisé, un tueur idéal. Toutes les victimes ne sont-elles pas d’anciens soldats gays, violés puis battus à mort ? Le profil colle à la perfection : humeur changeante, terreur vis-à-vis de la sexualité, personnalité multiple… Le caméléon pourrait bien avoir pris, là-bas en Irak, la couleur du sang.