Janis Otsiemi est né à Franceville dans la province du Haut-Ogooué en 1976 au Gabon. Romancier, poète et essayiste, Janis Otsiémi a publié un roman "Tous les chemins mènent à l'Autre" (Prix du jeune écrivain gabonais) aux Editions Raponda Walker (Libreville 2002) et aux Editions Ndzé (Paris, 2002),
Il a été lauréat du Prix du centenaire de la naissance du président Léon Mba pour son recueil de poèmes "Chants d'exil".
Janis Otsiemi a publié son premier roman policier aux Éditions du Polar : "Peau de balle" (2007) : à Libreville, au Gabon, Yan, sa copine Mimi, et son ami Khalif, préparent un kidnapping très
rentable. Khalif a trouvé le chauffeur dont ils ont besoin pour l’enlèvement. Plus âgé que le trio, Bello a 32 ans, dont plusieurs années
passées en prison. Expérimenté, il mesure davantage les risques que ses complices amateurs. Pour Bello, ce rapt sera son dernier coup, aussi exige-t-il d’en être l’organisateur plutôt que Yan. Ce dernier finit par accepter, après l’accord de Khalif et Mimi. C’est Mimi qui eût l’idée du
kidnapping. Elle fut un temps l’employée de Pascal Simba, un rupin, un ouattara qui a largement les moyens de payer. Bello s’occupe de tout, afin d’être prêt au
moment prévu. C’est au cœur d’une école pour enfants de nababs que Mimi et Bello vont
chercher la petite Jennifer, la fille de Pascal Simba. Le rapt aurait pu se passer en douceur. Deux surveillantes et le vigile s’interposent.
Bello doit déquiller le vigile, avant de s’enfuir avec Mimi et la fillette. Ils arrivent sans encombre dans la planque de Bello. Owoula et
Koumba, deux flics de la PJ, s’en occupent rapidement. La rumeur évoque un braquage au siège d’Air France, avec prise d’otage d’une gamine. « Sûr que cette version plairait
bien aux autorités compétentes du bled pour camoufler l’affaire », mais le duo de policiers mène une vraie enquête, se rendant bientôt
chez le riche Simba, un homme puissant… Otsiémi n’oublie pas que le roman noir comporte aussi un témoignage social sur l’époque. Il montre de façon vivante la société gabonaise actuelle, à travers sa population, la corruption ou les magouilles très présentes, la réussite légitime
de quelques-uns, la violence des interrogatoires policiers, et le poids du pouvoir à la tête du pays. À découvrir !
Aujourd’hui, Janis Otsiemi publie chez Edilivre un recueil de nouvelles
: “La faute à l’autre”. Pour en savoir plus : http://www.edilivre.com/doc/7427