Auteur de nombreux livres, dont beaucoup de jeux de rôles pour enfants et ados (Éditions
Gründ), Jean-Luc Bizien s‘adresse aussi aux lecteurs adultes. Souvenons-nous qu’en 2002, son roman “La mort en prime time” (Le Masque) a obtenu le Prix du Roman d’aventure. Il
publie aujourd’hui chez 10-18 un inédit, premier titre d’une série, “La chambre mortuaire”. Époque fascinante que cette fin du 19e siècle qui, dans la meilleure tradition du
roman populaire, évoque autant le mystère, parfois monstrueux, que les progrès scientifiques. Si l’intrigue est énigmatique à souhait, la narration s’inspire de la tonalité des grands écrivains
qui furent à l’origine de ce genre littéraire.
C’est à travers l’expérience d’une jeune Anglaise, Sarah, que nous découvrons ici un personnage à la fois attirant et inquiétant, diablement insolite. Quadragénaire au regard intense, le docteur
Simon Bloomberg est un aliéniste anticonformiste. En ce temps-là, grâce au Professeur Charcot, la psychologie avance sur des voies inexplorées. Bloomberg expérimente lui aussi des principes
novateurs. Selon lui, le suivi médicamenteux et la liberté du malade conduisent à sa guérison. Des traitements avant-gardistes qui irritent la médecine institutionnelle. Dans son étrange hôtel
particulier de la rue Mazarine, le cabinet de cet aliéniste hors norme ne désemplit pas. Un succès qui entraîne nombre de rumeurs, alimentées par le voisinage de Bloomberg. Quelques confrères
soupçonneux laissent entendre que la disparition inexpliquée de l’épouse de Simon Bloomberg serait suspecte. Quand Sarah Englewood entre à son service, elle est vite fascinée par le mystère qui
entoure ce scientifique si particulier. Elle s’interroge sur l’absence de sa femme, une archéologue de renom. Pourquoi ne peut-on pas accéder partout dans cette maison ? Une série de meurtres
agite la vie parisienne, crimes inexpliqués. De son côté, Sarah espère percer les secrets du psychiatre...