Né à Minneapolis en 1969, ancien d’Harvard, Arthur Phillips est
aujourd’hui new-yorkais. Aux éditions Le Cherche-Midi, il a déjà
publié en 2007 “L’Égyptologue”, qui obtint un beau succès. Avec ce nouveau suspense, “Angelica”, il plonge ses lecteurs dans l’atmosphère victorienne. Il s’agit d’un puzzle à
plusieurs voix, un suspense labyrinthique d’une belle intensité, aussi psychologique que troublant. À chacun d’essayer de percevoir la vérité avant le coup de théâtre final, tous les indices
disséminés dans le livre apparaissant alors en pleine lumière. Quelques mots sur “Angelica” :
Londres, 1880. La maison Barton est au bord de la crise. Le père, Joseph, obscur biologiste, a décidé que sa fille de 4 ans, Angelica, devait désormais quitter la chambre de ses parents pour aller dormir seule dans la sienne. Depuis, de mystérieux événements se produisent. Constance, la mère d'Angelica, qu'un retour à l'intimité conjugale ne réjouit guère, sent une menace planer sur sa fille. Au grand dam de Joseph, qui ne veut rien entendre. Constance fait appel à Anne Montague, une ancienne actrice reconvertie dans le spiritisme, pour veiller sur Angelica. Dès lors, le quatuor est en place pour un drame dont il serait criminel de dévoiler l'argument. Les quatre protagonistes relatent chacun leur tour les événements qui suivent. Quatre versions qui parfois s'accordent, parfois se contredisent. Chacune offre une lumière nouvelle, mais aussi une part d'ombre, sur les personnages, leurs peurs, leurs désirs et leurs secrets.