Les éditions Flammarion publient un roman historique à suspense de Jean-Michel Riou : "1630 La vengeance de Richelieu". Avant de mourir, Voltaire adresse à Rousseau le récit d'un certain Antoine Petitbois, l'espion de Richelieu. Il souhaite que l'on sache pourquoi il a défendu la cession
dramatique du Canada à l'Angleterre lors du Traité de Paris (1763), sujet de querelles entre Rousseau et lui. Selon Voltaire, l'abandon de la belle Province cache un secret d'Etat remontant à
l'an 1630, dont Petitbois eut connaissance. Ici commence la confession de ce personnage. Le 10 novembre 1630, Richelieu échappe à la cabale de la Journée des Dupes ourdie par Marie de Médicis. La
cour retient que la mère de Louis XIII voulait éliminer Richelieu, et qu'elle a échoué. Mais du Louvre au château de Blois, les langues se délient depuis que le vent a tourné.
Antoine Petitbois, jeune espion et diable d'entêté, découvre ainsi que Richelieu n'était qu'un simple pion qu'on voulait abattre pour mener à bien un complot contre la couronne de France. Au
péril de sa vie, n'hésitant pas à mettre en danger celles du médecin et journaliste Théophraste Renaudot et du grand architecte Jacques Lemercier, Petitbois met ainsi à jour une affaire d'État
qui concerne le Québec et la Nouvelle-France. Que choisira de faire cet espion quand il découvrira qui se cache derrière ce scandale ? Quels seront les effets de son enquête sur la colonie, dont
le sort a été confié à la puissante compagnie des Cent-Associés ? Toutefois, il est des secrets qu'il vaut mieux ne pas connaître. Ainsi, le "cadeau" de Voltaire à Rousseau n'est-il pas
empoisonné, telle une ultime flèche que le philosophe des Lumières aurait adressée à son "meilleur ennemi" ?
Dans la grande tradition des romans d'aventure et d'Histoire, héritée d’Alexandre Dumas, basé sur une documentation riche et précise, voilà un suspense historique qui possède beaucoup d’atouts
pour séduire les lecteurs.