Pocket nous propose en janvier trois nouveaux captivants thrillers.
Depuis "La firme" ou "L’affaire Pélican", la réputation de valeur sûre de John Grisham est une évidence. Comme plusieurs romans précédents, il n’est pas exclu qu’on adapte au cinéma "L’accusé". Ce matin de décembre 1982, la jeune Debbie Carter gît, étranglée et violée, au pied de son lit défait. La nouvelle pétrifie la petite ville d’Ada, perdue au cœur de l’Oklahoma. Bientôt la fièvre s’empare des services de police, jusqu’au délire. Comment expliquer que Glen Gore, dernière personne à avoir vu la victime vivante, n’ait pas été soupçonné ? Pire : comment accorder du crédit à sa seule version des faits ? Un innocent, Ron Williamson, va pâtir de ces grossières erreurs. Certes, son profil ne plaide pas en sa faveur : ancienne gloire locale du base-ball, alcoolique, dragueur invétéré et dépressif chronique, il fait un coupable idéal. Mais les charges sont minces. Faux témoignages, interrogatoires musclés, acharnement : le calvaire de Williamson durera douze ans avant qu'il ne soit arraché de justesse au couloir de la mort…
Grâce à ses romans à la fois documentés et riches en péripéties, Steve Berry est devenu un incontournable du thriller ésotérique "L’héritage des templiers" est une de ses belles réussites. En 1118, Jérusalem, Terre sainte. Neuf chevaliers créent un ordre militaire, les «Pauvres Chevaliers du Christ». Le roi Baudoin II leur cède pour résidence une partie de son palais, bâti sur les ruines du Temple de Salomon. Ils deviennent les «chevaliers du Temple», puis les «Templiers». En 1307, Jacques de Molay, le grand maître de l’ordre des Templiers, est arrêté sur ordre de Philippe le Bel et livré à l’Inquisition. Il garde le silence sur le déjà célèbre trésor des Templiers. En 2006, Cotton Malone, ex-agent du département de la Justice américaine, et son amie Stéphanie, entrent en possession de documents troublants relatifs à la nature du trésor des Templiers. Commence alors une quête à la fois historique, érudite et périlleuse, qui les mènera à Rennes-le-Château, cœur du mystère.
Après "Dérapages", le nouveau James Siegel a pour titre "Épitaphe". Requiem pour Jean Goldblum, héros de la guerre et rescapé des camps de la mort… Ce qu’il reste d’un homme, au bout du compte ? Deux lignes, à la rubrique nécrologique. Parce qu’il n’a rien d’autre à faire, et qu’il était aussi son associé, William Riskin, ex-détective privé septuagénaire, assiste à l’office funéraire. Une épitaphe et une vieille boîte à chaussures. C’est tout ce que laisse Goldblum. Mais c’est assez pour réveiller chez Riskin une curiosité professionnelle fossilisée. Son partenaire, lui, n’avait pas raccroché. Ses papiers révèlent même trois noms. Trois personnes âgées disparues. Et une piste vieille de cinquante ans : un étrange docteur français, responsable d’une centaine de meurtres pendant l’Occupation. Flairant une affaire hors norme, Riskin reprend du service pour un véritable voyage en enfer.