C’est en 2008 qu’est né un nouveau héros, Léo Tanguy. Ses aventures sont publiées aux Editions Coop Breizh. Ce rouquin de 42 ans, reporter non-conformiste qui se balade dans le vieux Combi de ses parents, s’avère plutôt attachant. À la manière du Poulpe, plusieurs auteurs lui donnent vie. En 2009, on le retrouvera dans une demie-douzaine de nouveaux titres. Retour sur les trois premiers.
Gérard Alle : « Les jeunes tiennent pas la marée ». Avril 2017. Cette fois, c’est en pays Bigouden que Léo Tanguy, typer journaliste mène l’enquête. Le jeune Erwan Le Sourn a été retrouvé mort sur une plage des environs. Bien que ce soit faux, Pierrot (ami bistrotier de Léo) risque de se voir accuser d’avoir servi de l’alcool à Erwan, mineur. Léo s’informe dans les bars du secteurs, et s’intéresse aux surfeurs fréquentant la Pointe de la Torche. Nora et sa mère sont sympathiques ; c’est moins le cas du jeune Clet, le copain de Nora. Celui-ci a témoigné contre Pierrot. Quant au père d’Erwan, le notaire Le Sourn, il refuse de parler à Léo. Au sujet de l’alcoolisme chez les jeunes, la presse accuse les bistrots. C’est oublier qu’ils se fournissent ici chez Toujourplus ou Interclair, les grandes surfaces locales. C’est sur cette piste que Léo va fouiner…
Sylvie Rouch : « L’immobilier flambe, le SDF brûle ». Le site d’infos de Léo Tanguy est toujours très fréquenté. Engagé par une femme énigmatique, Léo enquête dans la région de Saint-Malo. Quelques mois plus tôt, une ferme des bords de la Rance a été incendiée ce qui causa la mort d’un SDF non identifié, peut-être un sans-papier. Membre du Front de Libération du Littoral Breton, Yann Jolivet est accusé de cet acte. Avant son procès, il fait une grève de la faim. Élise, l’épouse de Jolivet, ne nie pas que son mari et leurs amis étaient présents, mais juste pour dénoncer un projet contraire à la Loi. Près de la propriété en question, Léo rencontre des voisins : le vieux Suliac et le taciturne Armel Briand. Le temps presse pour démontrer l’innocence de Jolivet. Léo ignore toujours la motivation de sa cliente dans cette affaire.
Denis Flageul : « Un fils à papa chez les zonards ». Cette fois, c’est à Saint-Brieuc que Léo
Tanguy est appelé à mener l’enquête. Plus exactement au port du Légué, désormais réhabilité. Jean-Claude Lebec, petit-bourgeois intolérant, n’a jamais cru à la version accidentelle de la mort de
son frère Gérard. Selon lui, il ne fréquentait pas les marginaux de La Fabrique, lieu culturel alternatif, aujourd’hui rasé pour les besoins du nouveau port. Il ne se droguait pas comme
ces “épaves” squattant le bâtiment. Autant que la mort de Gérard Lebec, c’est l’histoire de La Fabrique qui intéresse justement Léo Tanguy. Il accepte de tirer ça au clair. Avant la mort
de Lebec, il y eut un autre décès accidentel suspect, celui d’un nommé Kevin. Serveuse au bar La Descente, Kelly fut la petite amie de Gérard Lebec. Elle admet qu’il avait un côté
mystérieux. Les deux types qui surveillent Jean-Claude Lebec agressent Léo, en guise d’avertissement…
On attend avec impatience les futurs "épisodes" de Léo Tanguy...