La carrière d’écrivain de Jean-Louis Serrano commence en 1998 avec
« Les chiens des collines » publié chez Denoël. Depuis, il est l’auteur de plusieurs livres. Il a choisi aujourd’hui le suspense psychologique, dans des romans parus aux Éditions
du Valhermeil. Coup d’œil sur ces deux titres, aux intrigues
captivantes. « L’homme nu et les limons de l’Oise » (2007) Le monde se bouleverse autour du narrateur. Il apprend que son frère a été tué par un inconnu, que son père est mort en
prison après avoir abattu un homme sans importance. Il devine que sa mère n’aura bientôt plus la force de lui livrer d’autres catastrophes. Un amnésique s’est installé chez lui et une femme a été
découpée par l’hélice d’une péniche. Il se passe tant de choses à la maison, et sa compagne Nathalie n’est pas là pour y assister ! Une séparation sans doute définitive. Un soir de
pluie, il recueille un homme blessé, nu, et amnésique. Il l’héberge, le baptise Celio. Il demande à son ami policier Philippe de retrouver l’identité de l’inconnu. La mère du narrateur est une
grincheuse octogénaire grabataire, assistée par une garde-malade irritable. Déclinante, elle livre peu à peu ses secrets à son fils cadet. Peut-être une vérité enjolivée, selon
Philippe…
« Noirs étangs de Cergy »
(2008) Vieux policier désabusé, Philippe n’aime
pas beaucoup le monde actuel. Ses rapports avec sa femme Martine sont difficiles. Éducateur social et ami du policier, Corentin s’occupe du jeune Julien, qui vient d’être condamné à un Travail
d’Intérêt Général. Julien, qui n’est pas un danger public, parait prêt à saisir cette chance. Corentin le place chez Barjac, qui va lui apprendre l’entretien de jardin dans le parc entourant son
manoir. Christophe, le fils sourd-muet de Barjac, habite avec son père. Philippe suit l’affaire. Il est intrigué par Barjac qui, malgré son air assuré, semble habité par quelque secrète douleur.
Surtout, le policier s’interroge sur l’énigmatique Mme Barjac. Pas de trace d’elle où elle est censée vivre. Julien pense l’avoir aperçue au manoir. Philippe ne tient pas à s’acharner sur le cas
de Barjac, mais continue à chercher son épouse…
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