Bonne nouvelle : “Terminus Elicius”, le premier roman Karine Giebel vient d’être réédité chez Pocket. Depuis, elle a confirmé son talent avec “Les
morsures de l’ombre” ou “Chiens de sang”. Mais ce suspense, qui obtint le Prix Marseillais du Polar, mérite d’être lu par le plus grand nombre.
C’est l’histoire de Jeanne, employée administrative dans un commissariat. Discrète, elle mène une vie réglée avec précision. Deux fois par jour, elle prend le train entre Istres et Marseille, de
la maison où elle habite avec sa mère à son bureau, et retour. Le soir, elle s’assoit toujours à la même place. C’est ainsi qu’elle trouve un jour une lettre d’un inconnu, lui étant destinée.
D’autres courriers suivent, mystérieusement signés Elicius. Pendant ce temps, au commissariat, le capitaine Esposito et son équipe traquent un tueur en série qui sévit dans la région
marseillaise. Jeanne n’est pas insensible au charme du policier, mais se pense trop neutre pour qu’il la remarque. Bientôt, le correspondant de Jeanne s’introduit chez elle pour y déposer une
lettre. Il y annonce un prochain meurtre. Esposito commence à s’interroger sur la jeune femme. Jeanne s’engage dans un jeu qui peut s’avérer extrêmement dangereux…
Chroniqueur expert, Paul Maugendre ne s’était pas trompé sur les qualités de ce roman, le comparant aux suspenses de Boileau-Narcejac adaptés par Hitchcock. “… Ainsi l’identité de ce Michel
qui sera dévoilée au tout dernier moment, ou encore le mobile de ce meurtrier en série qui sait si bien se fondre dans la nature. L’angoisse est diffuse, et la double personnalité de Jeanne
entretient le suspense sans créer de temps mort. Une réussite pour un premier roman, avec un mobile peu usité dans la Littérature policière…” (l’Année de la Fiction, volume 13). À découvrir dès
aujourd’hui chez Pocket.