Marseillais de naissance, Jean-Max Tixier est un auteur confirmé, vivant aujourd’hui à Hyères. En 1994, il a reçu le Grand Prix
Littéraire de Provence, pour l’ensemble de son œuvre (plus de cinquante ouvrages). Dans “Le juge de paix”, son dernier roman en date, il restitue la grande époque du banditisme marseillais, période aussi forte que pittoresque.
Dominique Fratelli est un petit truand corse des années 1930, prêt à tout pour accéder au milieu
de la pègre. Fratelli sait qu’il s’engage dans un monde sans pitié, où l’ambition peut s’avérer dangereuse, où l’on risque sa vie. Il fait ses débuts vers 1935 avec son cousin, vieux bandit
d’honneur dans le maquis. Puis il arrive à Marseille, parmi les prostituées et les souteneurs. Fratelli apprend les codes, fait ses classes, et ne tarde pas à se tailler une réputation de jeune
dur. Son ascension commence. Il approche les grands caïds de l’époque, des hommes puissants aux fortes personnalités. Ainsi, l’Arménien René Markonian règne sur les quartiers nord de Marseille,
et leur vivier inépuisable de mauvais garçons. Un autre caïd, Ange Bernardi, prend Fratelli sous son aile. Au fil des années, de nouveaux gangs apparaissent. Ces truands-là sont encore plus
cupides et cruels que la génération précédente. “Le juge de paix” de Jean-Max Tixier est publié aux Presses de la Cité, Polars de France.