Les Chroniques de Dasola - 7
« 44, Oxford Street » d'Alexander McCall Smith
Ce roman a d'abord été publié comme
roman-feuilleton dans un quotidien écossais, "The Herald". « 44, Oxford Street » est un livre délicieux (au ton pince-sans-rire), idéal pour les
vacances. Alexander McCall Smith précise dans sa préface qu'il s'est inspiré des "chroniques de San Francisco" d'Armistead Maupin. Tout le livre est composé de petits chapitres d'une page et
demie ou deux avec un titre. On s'attache immédiatement aux personnages. Pat McGregor, jeune femme de 20 ans (dont le père est psychiatre) commence sa deuxième année sabbatique, après une
première année sabbatique catastrophique (en Australie). Elle emménage en colocation avec un jeune homme, Bruce Anderson (dont elle croit tomber amoureuse), dans un grand appartement du 44,
Oxford Street à Edimbourg. Dans cet immeuble vivent aussi Irène, Stuart et leur fils Bertie âgé de 5 ans. A cause de sa maman, Irène, qui a sur l'éducation des idées précises mais qui font
frémir, Bertie joue du saxophone et apprend l'italien alors que son rêve, à lui, est de jouer au train électrique et au rugby. Il lui arrive quand même de faire les 400 coups dans son école
maternelle. Il y a aussi une charmante dame de 60 ans, Domenica McDonald, qui roule dans une belle voiture. Veuve, elle mène une vie de rentière et a son franc-parler, et elle se trouve être de
bon conseil quand Pat vient pleurer chez elle. Bruce, lui, est un jeune homme narcissique, qui n'arrête pas de se regarder dans la glace pour s'admirer et de se mettre du gel capillaire. Il
travaille dans une agence immobilière même si cela ne lui plaît pas trop. De son côté, Pat trouve un emploi dans une galerie d'art tenue par un jeune homme, Matthew, absolument ignorant en la
matière et qui est un désastre ambulant en affaires (il a connu précédemment des faillites mémorables ). Mais Matthew a la chance d'avoir un père homme d'affaires prospère (et qui aide
financièrement la galerie). D'autres personnages apparaissent (comme le chien Cyril (qui dégage une odeur forte et qui cligne de l'oeil) et sa dent en or, accompagné de son maître, Angus), des
liens se créent, une peinture joue un rôle important. Ces chroniques bénéficient d'un style simple très agréable à lire. J'en recommande vivement la lecture. D'ailleurs, une suite a été publiée
(avec les mêmes personnages): « Edimbourg Express », que je me suis empressée d'acheter et que je suis en train de lire. Les deux livres sont édités en
10/18.
[Lire l'intégralité des Chroniques de Dasola sur la page qui lui est consacrée ici]