Retour sur un roman publié en 2007, de Maïté Bernard – auteur de “Fantômes” (Série Noire, 2002) et de “Nîmes-Santiago” (Le Passage, 2004). “Et toujours en été” emprunte la forme d'une road-story. Mais c'est à travers le journal intime d'Ilona que se dessinent véritablement les personnages et les circonstances de cette histoire. Voici une présentation de l'intrigue, pas si idyllique : “Thomas, le père, Ilona et Malena, ses filles, longent à vélo le Canal du Midi. Quatre jours pour parcourir 240 kilomètres entre Sète et Toulouse. Il fait beau et frais sous les platanes, les papillons et les abeilles volettent autour d'eux, des oiseaux passent dans le ciel, l'herbe des talus et les fleurs sauvages ondulent doucement. Pourtant, ils ne s'attardent pas, ils roulent. Thomas est argentin. La police française le recherche pour l'extrader vers Buenos Aires. Il vient d'être accusé d'un crime commis en 1976 contre les forces armées, pendant la dictature de Videla. Ses filles l'aident à fuir jusqu'à Toulouse, où il retrouvera un passeur pour l'Espagne. Aidés par le soleil et la beauté du paysage, c'est l'occasion pour eux, une dernière fois, de se dire ce qui n'a jamais peu être dit...” Il n'est pas trop tard pour découvrir ce roman de Maïté Bernard (www.lepassage-editions.fr)