Du nouveau chez Coop Breizh
L'éditeur de Bretagne “Coop Breizh” publie déjà des auteurs reconnus, tels Hervé Bellec (“Un bon Dieu pour les ivrognes”) ou Gérard Alle (“Les papys féroces”). Ce dernier annonce le lancement d'une nouvelle collection. Selon le principe poulpesque (un personnage récurrent, un auteur différent pour chaque aventure), voici que nait un nouveau héros : Léo-Alistair Tanguy. Il s'agit d'un cyber-journaliste quadragénaire, menant des enquêtes itinérantes dans son combi Volkswagen fatigué lui servant de logement. Un rouquin fouineur, s'intéressant aux faits de société, ennemi des injustices. Ses premières investigations ont pour cadre les régions bigoudène, malouine, et briochine. C'est le 20 mai 2008 qu'on en saura davantage sur lui, à la sortie des trois premiers romans : “Les jeunes tiennent pas la marée !” de Gérard Alle, “L'immeuble flambe, le SDF brûle” de Sylvie Rouch, “Un fils à papa chez les zonards” de Denis Flageul. Par ailleurs, on peut découvrir ces auteurs dans un recueil de nouvelles, publié chez le même éditeur :
Printemps, par José-Louis Bocquet : Otages d'un embouteillage monstre au barrage de la Rance, les automobilistes à cran en profitent pour règler leurs comptes, indifférents aux drames qui se nouent et se dénouent dans les voitures avoisinantes – Ete, par Gérard Alle : Momo, le sans-abri, nous entraîne dans son antre et nous ouvre son coeur, tandis qu'à la Souhaitier, haut-lieu de pélerinage du temps des Terre-Neuvas, l'orage éclate apportant le déluge – Automne, par Sylvie Rouch : De retour à Saint-Suliac pour l'ouverture de la chasse, le narrateur s'ouvre à son logeur du secret de famille qui l'a tenu éloigné du village depuis près de vingt ans, et l'empêche de franchir le pas de la maison dont il vient d'hériter – Hiver, par Denis Flageul : Miné par la maladie, un écrivain tente de trouver répit et inspiration sur les bords de la Rance. C'est sans compter avec le remords et la neige qui tombe sur le château du Chêne Vert – Les illustrations sont de Kim Rouch, qui vit et travaille aujourd’hui à Saint Malo. Ses premiers carnets de peintre voyageur ont été publiés dans le magazine “Voiles et Voiliers” en juillet 1984. Depuis cinq ans, Kim Rouch arpente les rives de la Rance pour essayer d’en capter l’atmosphère, les contrastes ou la lumière et remplit ses carnets de crayons réalisés sur le vif, d’aquarelles ou encore de pastels aux couleurs tranchées. Au fil des saisons, il nous donne à rêver devant un clapot à la surface de l’eau, un bateau abandonné sur la grève, une voile sous le pont Saint Hubert, une averse de neige sur le Mont Garrot...
© Claude Le Nocher