Deux romans de Roland Sadaune
Purs romans d’action aux ambiances sombres, les histoires de Roland Sadaune sont animées par des péripéties à profusion. De fiévreux récits à suspense. En voici deux bons exemples...
« Val d'Oise blues » (Editions du Valhermeil, 2006)
Steeve Dutilleux, jeune comédien, a passé trois ans à Los Angeles. Suite au décès accidentel de son père, il revient à Valville (qu’il appelle Val-City). Veuf, Marc Dutilleux fut un grand compositeur de musiques de films, mais sa carrière déclinait. Steeve se demande s'il a vraiment été victime d’un simple chauffard. Peu après s’être installé chez Marc, Steeve est agressé dans la rue, avant de retrouver la maison saccagée. Il pense qu'il s'agit du même duo de gros bras qui a tué son père. Steeve contacte un ami de Marc, Nameless. Ensemble, ils devaient concevoir un logiciel contre le piratage musical informatique. Le projet semble incertain. L'imposant commissaire Stanislas Chimay rumine encore le drame personnel qui l’a marqué. Il enquête sur le meurtre d’un guitariste, auquel on a tranché les doigts. Quelques semaines plus tôt, un chanteur était mort d’une supposée overdose. Avec deux autres musiciens, ils appartenaient au groupe de hard rock Belligerent. Chimay ne dispose que de maigres indices. Bientôt la disparition d’un troisième musicien du groupe est signalée. De son côté, Steeve s’intéresse à un cabaret que fréquentait son père, où circule de la drogue...
« Sacré Coeur d'Oz » (Val d’Oise Editions, 2007)
Gildas Ozulé, policier surnommé Capitaine d’Oz, a obtenu un poste dans le 18e à Paris. Il pourra ainsi se rapprocher de Julienne, sa femme partie avec une autre. Peintre amateur, Ozulé enquête à Montmartre, autour de la place du Tertre. Le cadavre d’un peintre anglais a été découvert mutilé, langue coupée. Un témoin voisin a vu un homme avec une cicatrice à la pommette, portant un bonnet péruvien. Ozulé vérifie : il y a eu d’autres crimes semblables, restant mal expliqués. La victime dealait dans le quartier, ce qui pourrait justifier sa mort. Surtout, Ozulé recherche le peintre Raoul Prieur, proche ami de l’Anglais.
Quand Prieur réapparaît, il dit ne rien comprendre. Pas même le sens des cartes postales marquées d’un point d’interrogation, trouvées sur les lieux des crimes. Prieur se réfugie chez sa sœur, à Pierrefitte. Pas sûr qu’il y soit à l’abri du tueur, car le voisin de l’Anglais a été victime d’un improbable accident... Après Auvers d’Oz, c'est la deuxième enquête de Gildas Ozulé, où plane l’ombre de Maurice Utrillo.
© Claude Le Nocher