L’enquête Polar SNCF de retour au salon Livre Paris

Après le succès de sa première édition qui a séduit pas moins de 2000 participants, SNCF organise cette année encore une enquête grandeur nature dans les allées de Livre Paris.

Le samedi 19 et le dimanche 20 mars, les visiteurs du Salon du Livre de Paris (rebaptisé "Livre Paris") – munis d’un livret d’enquête distribué à l’entrée du Salon ou téléchargeable sur sncf.com – pourront partir à la rencontre des différents témoins, écouter les témoignages des suspects et récolter les indices pour tenter de percer le mystère de la succession de Madame Yvonne : parmi les cinq candidats potentiels, qui est le petit-fils de Madame Yvonne, unique héritier de son immense fortune ? Qui ment pour tenter de toucher le pactole ? Qui transmet en toute bonne foi de fausses informations ? Qui cherche juste à retrouver ses racines ?

Une fois le mystère résolu, les enquêteurs auront eux aussi leur récompense : un livre issu de la sélection du Prix SNCF du polar / Roman 2016. Un jeu conçu pour toute la famille, en participation individuelle ou par équipe, sans réservation préalable. Samedi 19 et dimanche 20 mars, aux horaires d’ouverture du Salon.

Comments

[The Cannibal Lecteur]

Je ne me sens pas l'âme d'une enquêtrice dans les jours prochains, alors, je laisse tomber la succession de tata Yvonne ! :D

[Claude LE NOCHER]

Salut Belette
Une idée amusante pour les familles, les lectrices et les lecteurs qui ne viennent pas seulement acheter, mais rigoler un peu. Quant à cette diablesse fourbe de Tata Yvonne, je l'ai bien connue, et c'était une chieuse, na ! Si ça se trouve, elle a déshérité tout le monde !
Amitiés.

[Philippe]

Par ailleurs, lisez ( je reçois chaque jour la lettre des Librairies Sorcières ) ces articles.

Sur un sujet auquel on ne pense pas forcément : le fait que dans les livres jeunesse, à destination des enfants et dont les personnages sont des enfants, il y a un manque de représentativité des enfants de couleur, à de rares exceptions.
Que, certes, des enfants de couleur apparaissent dans des albums sur les enfants du monde.
Ou comme personnages mineurs ou secondaires mais dans des histoires où les héros ou héroïnes sont des enfants blancs.
Ou, et c'est à mon avis le plus important à relever, que quand un roman ou un album qui raconte une histoire de fiction a exceptionnellement un enfant non-blanc pour personnage principal, le plus souvent le scénario est bâti autour de son origine géographique, pour illustrer les questions de différence, de racisme. L'auteur décrit comment il fait dans la vie pour conjuguer son origine avec tout le reste de sa personne, de son entourage, du monde.
Mais ce qui manque, c'est des histoires dont les héros soient des enfants, non-Blancs, et que ces histoires ne tournent pas autour de cette appartenance raciale ou ethnique ( donc, pas seulement des histoires ou le héros est un enfant d'immigrés de tel pays et qu'on développe cet axe, ni des histoires avec un enfant non-blanc adopté par une famille blanche ), mais des histoires par exemple - là ce n'est pas explicitement dit dans ces articles, c'est moi qui y pense - genre Six compagnons ou Club des Cinq ou Michel .
Avec des mystères, des énigmes, des affaires policières à résoudre. Mais dont les héros, jeunes enquêteurs, ne seraient plus forcément, explicitement ou implicitements de race blanche.

Donc, voyez-vous même ces articles après mon topo :

http://librairies-sorcieres.blogspot.fr/2016/03/force-est-de-le-constater-la-diversite.html

https://www.actualitte.com/article/monde-edition/trois-jeunes-filles-noires-contre-l-imperialisme-blanc-dans-les-livres/63192

https://twitter.com/search?q=%231000blackgirlbooks

Cordialement

[Claude LE NOCHER]

Je m'inscris en faux, cher Philippe !
Bibi Fricotin (créé en 1924 par Louis Forton) eut un ami Noir (dès 1947, grâce au dessinateur Pierre Lacroix) qui se nommait Razibus Zouzou. Il est aussi "dégourdi" que son ami Blanc.
Les cas sont rares, vous avez entièrement raison.
Sans me souvenir de titres, je me rappelle de polars américains (des années 2000) où dans des groupes d'amies, on ne signalait pas la couleur de peau des jeunes femmes. Les prénoms (Rita pour une possible Latino, ou Claire pour une éventuelle Noire) pouvaient suggérer des origines ethniques. Faut-il, faut-il pas ? Quand on voit que les statistiques ethniques autorisées aux Etats-Unis n'ont pas que de bonnes conséquences... Quand on voit que quatre ou cinq réfugiés-migrants hébergés deux mois dans tel ou tel village français créent polémique... on s'interroge. Le phénomène "à chaud" n'aide pas, bien évidemment.
Amitiés.

[Philippe]

Bonjour M. Le Nocher,

Vous savez comme moi que la nouvelle région regroupant le Nord-Pas-de-Calais et la Picardie vient d'être renommée les Hauts-de-France ?
Nom qui a été choisi plutôt que Terres du Nord ou Nord de France ?
Voyez l'article :

http://www.planet.fr/societe-en-images-les-meilleurs-detournements-du-nouveau-nom-de-la-region-nord-pas-de-calais-picardie.1037317.29336.html?

Parmi les commentaires moqueurs, l'un demande si les habitants s'appelleront désormais les Hautistes ? En retitrant le film de Dany Boon " Bienvenue ches les Hautistes " !
Ou si la chanson de Nino Ferrer - je crois, sinon rectifiez - " On dirait le Sud " s'intitulerait " On dirait le Bas " ?

Ou la page 4, qui propose une nouvelle carte de France :

http://www.planet.fr/societe-en-images-les-meilleurs-detournements-du-nouveau-nom-de-la-region-nord-pas-de-calais-picardie.1037317.29336.html?page=0%2C4

Notez, là, que l'internaute ne modifie pas le nom de Paris ni celui de la Bretagne - il dit " Bretagne ( on ne touche pas ! ) - , mais la Normandie devient " Région où se trouve le Mont-Saint-Michel " et les Pays de Loire " Fausse Bretagne " .

Cordialement

[Claude LE NOCHER]

Bonsoir Philippe
Ceci me rappelle une anecdote. Un ami demandait : "Pourquoi dit-on toujours -monter à Paris- ?" Je lui répliquai que lui et ses amis, pour faire la fête, selon sa propre formule "faisaient une descente à Paris".
On se souvient que le département 22 Côtes du Nord est devenu Côtes d'Armor voilà quelques années. Et que l'on ne peut pas rattacher la Loire-Atlantique à la Bretagne, puisque quand le 44 était breton ça s'appelait la Loire-Inférieure.
Par ailleurs, il a fallu qu'un comité (dirigé par Bernard Pivot, je crois) planche pendant de très longs mois pour que le nouveau Stade de France se nomme ainsi, idem pour la Grande Bibliothèque parisienne, il me semble.
Comme disait notre regretté camarade Einstein "tout est relatif".
"Bienvenue chez les z'Hautistes" n'est-il pas connoté ? Allez savoir ! C'est un peu le problème de l'humour actuel. Jadis, on racontait des histoires drôles (que j'ai oubliées) d'Ecossais radins, Coluche plaisanta sur les Belges, Pierre Doris ironisait sur sa belle-mère et sa femme (copié par Olivier de Benoist depuis quelques temps)... Les Ecossais, les Belges, les belles-mères et les épouses se poseraient en victimes de stigmatisation, de nos jours. Et je ne parle pas de cas plus sensibles ou raciaux.
Ce que je pense du nom "les Hauts-de-France" ? Je vais d'abord demander à mon copain Léo Defrantz si c'est rigolo ?
Amitiés.