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19 janvier 2016 2 19 /01 /janvier /2016 05:55

Au hameau Les Cabanes, tout apparaît sombre, assez nuiteux, car les journées n'y sont guère éclairées sous un ciel plombé, gris foncé. Ce lieu-dit isolé n'inspire ni tristesse, ni pitié. Il ressemble à un purgatoire, en attente d'une mort définitive. Un lieu trop invisible, ayant déjà disparu, sans charme particulier, pas digne d'être restauré et relancé. Un décor rural, à peine propice à la méditation. Il ne reste rien à transmettre, à prolonger. On y voit une ferme dont l'activité a décru, tandis que le couple vieillissait, s'affaiblissait, s'enterrait ou presque. Virgile a des problèmes de vue, dont il ne fait pas cas. Quelques moutons et des volailles, c'est le peu qu'il a conservé. Virgile doit s'occuper de sa femme Judith, la surveiller au quotidien, car le cerveau de celle-ci ne fonctionne plus. Elle garde un peu de conscience, réalise parfois qu'elle dépérit. Un état de santé sans le moindre espoir.

Et là, une caravane statique, improbable cocon. Celle de Georges, quarante-quatre ans, célibataire. Orphelin, il a été élevé par son oncle Virgile et Judith. Jadis, le grand-père disait de son père Henri : “C'est un chien fou, il est pas comme nous autres. On peut pas lui parler sans qu'il monte sur ses grands chevaux, comme si y avait que lui qui compte en ce bas-monde.” Henri et sa femme sont mort dans un accident. Bien qu'il n'ait jamais eu une âme de paysan, c'est la voie qu'on a tracée à Georges. Trop faible de caractère pour se rebeller, il en éprouve désormais de l'amertume. Pas vraiment de rancœur, mais il est incapable de vivre dans la maison en face de sa caravane, celle de ses parents, quelque peu maudite à ses yeux.

Cette demeure familiale, vide et fermée, Georges n'y pénètre qu'à contrecœur, éprouvant un malaise confinant à la répugnance. À quelques encablures, se trouve une autre bâtisse comparable, celle de la propriété abandonnée des Ores. Quand Virgile parfois s'y recueille, “d'antiques voix montent du sous-sol, traversent les tomettes brisées, et Virgile les entend, comme expulsées d'une matrice asséchée. Des voix auxquelles il refuse de répondre.” Il existe là un lointain et funeste lien avec le passé de la famille de Virgile. Il ne parle jamais d'un autre motif de culpabilité, le "trésor de guerre" de son père et de son ami Martial. Alors mômes, Henri, Virgile et leur voisin Clovis avaient tout vu, mais on ne leur indiqua pas ce qu'il advint de tout ça.

Il y a une autre ancienne ferme, au hameau. Ce fut celle de Clovis, qui traversa de sacrées vicissitudes jusqu'à sa mort, lui aussi. Elle a été rachetée par Karl, la soixantaine. Ancien cheminot et ex-boxeur, il tape encore sur son sac pour s'entraîner. Ce solitaire a été guidé jusqu'ici par le hasard, ou une nécessité d'effacer son passé. Oublier le cynisme de sa mère, entre autres. Karl s'est bricolé une Foi personnelle, avec un Dieu accessible, qui le mettrait à l'abri du monde, des tentations. Ce qui peut l'amener au délire… Nouvelle venue, Cory (Coralie) est la nièce de Judith. Une femme battue, trop longtemps résignée, qui n'a nulle part où aller pour changer de vie. Qui est capable de s'acclimater à ce décor singulier. Elle est hébergée dans la caravane de Georges, où il y a de place. Celui-ci est perplexe, il redoute des désordres à venir. Mais Cory peut aussi être une confidente.

Tandis que de son côté, Karl épie discrètement la jeune femme, un avenir pour Georges et Cory est-il envisageable ? Enfin, il y a ce chasseur qui arpente le Plateau. Il explore cette campagne, cette grotte en partie masquée par des broussailles, s'abrite au milieu de la végétation : “Les animaux sublimés par la traque, ceux qui déjouent un temps sa ruse et finissent toujours par rendre les armes, face à la science du chasseur. Les humains, il les observent habituellement dans la lunette de sa carabine, de loin. Les humains, c'est un autre gibier qu'il n'est pas forcément utile de tuer. Détruire peut suffire. Humilier aussi.” A-t-il surgi d'un autre temps, avec quel objectif ? À l'évidence, la mort plane inéluctablement sur ce hameau…

Franck Bouysse : Plateau (Éd.La Manufacture de Livres, 2016)

Il est probable que chacun traduise ce “Plateau” selon ses propres sentiments, ses valeurs personnelles. On retiendra peut-être le curieux mysticisme de Karl, l'embarras de Georges qui doit accepter une invitée, le sort de cette femme battue, la patience de Virgile face à la dégénérescence mentale de son épouse, sa culpabilité face au passé familial, tel acte ou telle pensée de l'un ou l'autre des protagonistes. Si le décor est beau, remarquable, le contexte est fatalement rude, âpre. L'auteur s'applique à témoigner de cette ambiance, non pas comme dans un huis-clos à ciel ouvert, mais par un ensemble cohérent de destins différents regroupés là. Ultime étape pour les plus âgés, ou éventuel début d'autre chose, quant aux plus jeunes ? Rien n'est certain, ni la fin, ni l'avenir.

Avec ses images bucoliques, la poésie de l'écriture de Franck Bouysse passera peut-être pour des "clichés" aux yeux de ceux qui sont hermétiques à tout regard sur la nature, sur des lieux endormis, ou même sur la vie de tels personnages. Il est vrai que son style comporte une dose de lyrisme, clairement revendiqué. Ce n'est pas si déstabilisant pour le lecteur. À la fois, ça relativise la notion du temps qui s'écoule, ça nuance les frustrations et les aspects dramatiques. La violence, caractéristique chez l'être humain même au milieu de nulle part, n'est pas absente de cette histoire. Cette menace, ce malaise, on les perçoit justement grâce à la narration subtilement équilibrée, ponctuée de lueurs plus optimistes. Un roman noir dans lequel il convient de s'immerger, pour en apprécier toutes les facettes.

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commentaires

W
Gast,me suis encore planté!!!"Clouer l'Ouest" je voulais dire.
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C
J'avoue avoir fait l'impasse sur celui-là. Eh oui, ça arrive.
W
Beaucoup de commentaires très justes sur les éditeurs et la mise en lumière de certaines collections.Exemple pour la collection Neonoir de Gallmeister qui a explosé l'année dernière,parfois il suffit de mettre la couverture pour que la "foule" arrive alors que certains bouquins absolument réussis ont des nombres de vues faméliques parce qu'ils ne sont pas dans des maisons à la mode.Il est certain qu'un auteur comme Bouysse ,s'il était de Caroline ou du Wisconsin et avait fait trente six boulots avant d'écrire serait déjà un mythe.Je n'ai pas encore lu "Plateau" mais je trouve que certains qui avaient encensé parfois de manière exagérée (Faulkner!!!) "Grossir le ciel" ont été prompts à éreinter celui-ci et dans le même temps portaient aux nues "clouer le ciel" qui utilise une belle écriture poétique qui peut paraître parfois un peu chargée.
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C
Je n'ai lu qu'après avoir publié ma chronique, ce qu'en disaient d'autres, étant bien tendu que chacun exprime librement son opinion. J'y vois des réserves sur le style, auquel on peut être insensible, bien sûr. Mais je ne vois pas "d'argument", juste le ressenti plus ou moins mitigé. Et si Bouysse avait raconté platement la même histoire, sans effets lyriques peut-être parfois exagérés mais pas lourdingues, c'eût été "trop peu" ? On est effectivement en droit de se demander si, publié par Gallmeister ou Rivages, les mêmes auraient émis ces réserves. Peu importe l'éditeur, quand un auteur donne aux lecteurs une tonalité personnelle, et c'est ce qui mérite d'être souligné, voire d'être défendu.<br /> Amitiés.
W
Je voulais écrire "auteurs",diable!
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C
Errare Humanum Est, comme on dit en breton.
W
n'ayant pas réussi à obtenir "Plateau",dans la multitude des avis positifs et négatifs,j'ai choisi le tien, sachant que tu ne dépends des modes pour des auterus ou des collections, pour notre page FB.<br /> Amitiés.<br /> Wollanup.
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C
Merci W, j'en suis très flatté !<br /> En effet, si ce roman avait été "faible", je l'aurais précisé. C'est loin d'être le cas. D'ailleurs, comme toi, il m'arrive de faire l'impasse (ou de ne pas chroniquer) des romans peu intéressants. Je crois pouvoir certifier mon indépendance, oui.<br /> Amitiés.
P
Salut Claude, A propos de la Revue et de l'association 813, je voudrais simplement rajouter qu'elle n'est plus prescriptrice comme elle a été en son temps et qu'elle a abandonné le terrain! Amitiés<br /> * Rassurons Philippe, Les Appalaches sont magnifiques et sujettes à intrigues bien menée!
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C
Salut Pierre<br /> Comme je l'écrivais dans mon message de Bonne Année, l'important pour moi est "...de défricher parmi l'ensemble de la production, de trouver des romans qui n'ont parfois pas beaucoup d'échos ailleurs. Je n'ai pas de mérite : je préfère me hasarder dans les petites ruelles du polar, que de fréquenter les avenues bien tracées des best-sellers." Cette envie de découvertes d'auteurs moins illustres, ce qui nous permet d'en découvrir de nouveaux, je n'ignore pas qu'elle est partagée par un nombre croissant de lecteurs. Certes, on a le droit de "kiffer" tel éditeur confirmé, telle collection "mythique", mais ça n'autorise pas à mépriser d'autres voix.<br /> Amitiés.
P
Bonjour M. Le Nocher et tout le monde,<br /> <br /> C'est tiré par les cheveux par rapport au point de départ de votre chronique - ce roman de Franck Bouysse apparaît excellent, je le dis - , mais voyant que vous parlez des Appalaches, il se trouve que par coïncidence, aujourd'hui je suis tombé sur le site :<br /> <br /> http://www.appalachianhistory.net/<br /> <br /> Je ne l'ai pas regardé dans le détail, mais il paraît plaisant, avec son sous-titre " Stories, quotes and anecdotes, with an emphasis on the Depression era " .<br /> <br /> Cordialement
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C
Bonjour Philippe<br /> Il n'y a évidemment aucune moquerie concernant les Appalaches. Il est même légitime de trouver un "exotisme" à ces contrées, pour nous autres Français. D'autant que cette longue chaîne montagneuse présente de magnifiques paysages. On peut comprendre que d'aucun trouvent plus originaux les romans ayant pour décors ces régions. <br /> Toutefois, en Auvergne, en Corse, dans le massif des Vosges, dans le Haut-Doubs, en Savoie, dans les Pyrénées, etc. bien des secteurs plus ou moins isolés ne manquent pas de charme aussi (Je ne cite bien sûr pas la Bretagne, à dessein). Décrire ces régions hexagonales comme toiles de fond d'intrigues à suspense, ça attire moins certains lecteurs. <br /> C'est parfaitement leur droit. Mais, des auteurs tels que Franck Bouysse démontrent que le roman noir, un peu vite catégorisé comme "urbain" naguère, a aussi toute sa place dans la "cambrousse". <br /> Amitiés.
O
Bonjour Claude<br /> J'ai apprécié Grossir le ciel, mais pour l'instant je me réserve de tresser des éloges dithyrambiques, d'ailleurs cela pourrait le rendre chèvre, à cet auteur dont la justesse de ton m'a impressionné. C'est le premier roman que je lisais de lui, Grossir le ciel, mais souvent la suite ne me convainc guère chez certains romanciers, alors abordons le Plateau avec réserve. Et tiens, si Franck Bouysse avait adopté un nom américain, comme Boris Vian, nul doute qu'il serait au catalogue de Gallmeister et Rivages (entièrement d'accord avec Pierre Séguélas !) et c'est bien pour cela que je ne lis pratiquement plus que des petits Français, ceux qui sont traités par le mépris éditorial... Quant à 813, faut bien que promotion de Rivages soit faite. Je me suis déjà exprimé là-dessus, ce qui m'a attiré l'ire de certains dont je ne citerai pas les noms...<br /> Amitiés
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C
Il semble que la Revue 813 ne fasse pas l'unanimité ces derniers temps, en effet (même si le dossier Chester Himes était une bonne chose). Peut-être par manque de diversité ? Sûrement, mais les choix éditoriaux appartiennent à celle qui dirige cette revue et à une poignée de personnes. Certes, nous respectons infiniment leur travail. Il me semble que nos propres lectures sont nettement plus variées ou plus ouvertes, et en même temps plus "découvreuses" de talents. Mais, à l'instar des médias nationaux, 813 a parfaitement le droit de préférer les "valeurs sûres", de privilégier les romanciers déjà "consacrés" par d'autres depuis longtemps, de "voler au secours de la victoire" en somme. Je me demande si "ça sert la cause" des auteurs, y compris ceux de Rivages que nous apprécions. <br /> Amitiés.
C
Salut Paul<br /> Ces titres de Bouysse ne sont pas les premiers de cet auteurs, qui a publié d'autres romans auparavant. C'est peut-être pour ça que nous sentons une "maturité" chez lui. Rien ne presse, toutefois, pour prendre le temps de lire le suivant...<br /> Que Rivages (et J.Ellroy, dans le prochain numéro) vampirisent la revue 813, à l'occasion des 30 ans de la collection, nul ne peut en être surpris. Une toute petite place étant accordée à Joseph Incardona, Janis Otsiemi, Hervé Commère, et à la réédition de "True confession" de John Gregory Dunne, on répondra "pluralité" même si c'est fort relatif. Aujourd'hui, je ne me prononce plus sur ces conflits d'intérêt désolants, qui enferment le roman noir et le polar dans un microcosme; alors que toi, moi, Pierre S, et bien d'autres nous faisons l'inverse, nous adressant à un plus large public.<br /> Perso, je "suis" François Guérif depuis encore plus longtemps : "Le cinéma policier français" (éd.Henri Veyrier, 1981, préface de J.P.Manchette), et à travers d'autres collections qu'il dirigea, avant Rivages. Je ne donne de leçons à personne, comme chacun sait, mais je n'accepte pas d'en recevoir de la part de "Gardiens du Temple" (du polar noir) autoproclamés. Je préfère fréquenter des lectrices et des lecteurs, partager ma passion avec eux. <br /> Amitiés.
P
Je suis sur la même longueur d'ondes que mon oncle préféré! J'irais même plus loin que lui, quitte à me faire de nouveaux amis (j'en ai déjà pas mal) : la Rédaction de 813 (et quelques staffiens) est totalement hors sol. Autiste et largement suiviste; elle pratique le renvoi d’ascenseur éditorial et le partenariat très amical. Amitiés, Pierre qui n'a pas encore payé sa cotisation pour 2016
P
Salut Claude, J'avais beaucoup aimé "Grossir le ciel" que j'avais lu très tôt lors de sa sortie (tu en as d'ailleurs été le premier chroniqueur). Je n'ai pas encore lu celui-ci. La seule chose qui m'ait retenu pour le moment, ce sont les critiques absolument dithyrambiques de ce roman, du style : "le nouveau Faulkner" ou bien : ""Plateau" est un livre somptueux, tant sur le fond que sur la forme. Il me fait penser à la planche de bord d'une Bugatti ou à un fusil de chasse italien. Les fabricants les cisèlent et les fignolent dans leurs moindres détails. Ils sculptent le bois à la perfection, martèlent et gravent le métal. Et, de machines à tuer ou à rouler, naissent des œuvres d'art. Tous leurs efforts, toute leur sueur et leur passion de créer s'éclipsent, pour laisser la place à un chef d'œuvre qui nous fait croire que sa genèse a été facile et évidente. C'est le propre de l'Art" ( Le Populaire du Centre)...on pourrait multiplier les exemples (il y a des résistants de la 25 ème heure qui vont nous expliquer que...grâce à eux....alors que Franck Bouysse n'est pas un perdreau de l'année). Je suis très heureux pour lui, car c'est un bon écrivain. Ce qui lui arrive est vraiment formidable. Je ne doute pas qu'il gardera les pieds sur terre. Je lirai "Plateau", mais j'attendrai que la pression retombe. Amitiés, Pierre <br /> (* S'il était chez Rivages et qu'il était américain, il serait déjà au plus haut...fais-toi naturaliser Franck et va vivre à Missoula, tu pourras alors retaper ta maison du plateau).
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C
A propos de talents nouveaux et de médias que tu cites, Emmanuel Grand à "la Grande Librairie" sur France 5 le jeudi 21 janvier pour "Les salauds devront payer". Encore un cas, comme Franck Bouysse, où nous aurons très largement devancé les médias suiveurs. Tant mieux pour ces auteurs, bien sûr.<br /> Pour "nos amis" et "Rivages", j'y réponds via le message de Paul...
P
Salut Claude, Je ne fais pas la fine bouche, mais je préfère ne pas m'emballer et juger sur la durée (j'aime trop les auteurs). Même si je ne le connais pas, je crois avoir compris Franck Bouysse et ce mec me plaît! Il est aussi de mes très cher(e)s ami(e)s qui m'en ont dit le plus grand bien. Quand je parlais des Amériques, tu as bien saisi que c'était un petit clin d'oeil à nos amis ziensziens...c'est Bouysse (ou bien quelques autres inconnu(e)s de ce petit monde) qui devrait faire la première de couverture de la revue 813 et non James Ellroy (il est bon pour Lire, Telerama, La Grande Librairie ou le journal de 20 heures). N'est-ce pas l'association 813 qui devrait promouvoir ces romanciers? Au lieu de quoi, on défend et on promeut l'ordre établi! Que diable, osez et soyez curieux! Amitiés, Pierre montagnard solitaire
C
Salut Pierre<br /> Ah, les Appalaches, le Midwest ou les Keys de Floride, y a que ça de valable ! Blague à part, Bouysse est un excellent auteur que Cyril Herry sut mettre en valeur aux Editions Ecorce, et que La Manufacture de Livres sait très bien valoriser aussi, à juste titre. Attention à la dithyrambe, oui. J'ai lu aussi quelques chroniques (très mal argumentées) faisant preuve de scepticisme, ce qui est le droit de chacun. On est là, avec "Plateau", dans le roman noir campagnard, terrien, humain, qu'il suffit de prendre le temps d'apprécier, au rythme de ces personnages particuliers. Franck Bouysse a été récompensé par plusieurs Prix, c'est mérité. "Grossir le ciel" en format poche, ça lui apportera de nouveaux lecteurs, c'est également mérité. Ne faisons pas la fine bouche quand nous sommes en présence d'un écrivain possédant sa propre tonalité.<br /> Amitiés.
L
je suis en plein dedans, et aussi emballé que pour " grossir le ciel" comme je l'écrivais à notre ami commun Paul ! une sacrée plume ce Franck !! :)
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C
Salut Bruno<br /> En effet, il sait nous entraîner dans un tout petit coin pas très excitant de la France rurale, mais où il se passe bien des choses, dans les actes et dans les têtes.<br /> Amitiés.
P
Salut Claude, je l'ai acheté ce week end, car son précédent m'a fait une telle impression que je fais une confiance aveugle à cet auteur. Amitiés
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C
Salut Pierre<br /> C'est un roman très "écrit", belles images poétiques et détails sur le présent comme sur le vécu des personnages. Roman sombre, certes, mais diablement prenant.<br /> Amitiés.

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